/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Août 2012
Pour faire comprendre à ses élèves les ressorts du nazisme, Ben Ross, un professeur d’histoire, crée un mouvement : la Vague. Son principe : » La force par la discipline, par la communauté, par l’action « . Avec une docilité effrayante, les élèves entrent dans le jeu. Ben Ross lui-même est totalement happé par son personnage de leader. En quelques jours, le paisible lycée se transforme en microcosme totalitaire. Quel choc sera assez violent pour réveiller les consciences et mettre fin à la démonstration ?
Je suis curieuse de découvrir ce livre. J’avais aimé le téléfilm du même nom, sorti en 2008 dont l’histoire m’avait marquée. Étant donné que le film est disponible sur Amazon Prime, je pense que je vais le regarder de nouveau une fois que j’aurai fini le livre, pour pouvoir comparer les deux.
Oh… Cette histoire est basée sur un fait réel qui s’est déroulé dans un lycée de Californie en 1969. Ça rend le livre d’autant plus intéressant.
Dans ce début d’histoire, on nous donne beaucoup de noms d’élèves. Il y a de forte chance pour que je n’en retienne aucun…
Lor d’un cours sur la Seconde Guerre Mondiale avec sa classe de terminale, Ben projette un documentaire sur le parti nazi, la doctrine juif, la race Aryenne, les camps de concentration et d’extermination. Cela chamboule beaucoup les élèves qui réagissent et ne comprennent pas comment les gens ont pu laisser faire tout ça sans réagir. Ben s’est retrouvé dépourvu face aux questions des adolescents. Alors, il décide de mener une expérience afin de leur faire comprendre à quoi ressemblait la vie en Allemagne sous le régime nazi.
Pour le premier exercice, il choisit le thème suivant « la force par la discipline« . Il met en place un jeu de questions / réponses avec plusieurs règles à respecter avant de s’exprimer. À sa grande surprise, tous les élèves jouent le jeu et semblent complètement pris dans l’exercice, lui y compris.
Le lendemain, ses élèves sont calmement assis dans la classe, attendant les consignes. Alors que Ben avait envisagé de reprendre le programme, il veut pousser l’expérience plus loin. Il indique donc au tableau le second thème : « la communauté« . Il impose ensuite à la classe deux slogans à répéter : « la force par la discipline » et « la force par la communauté ». Il décide que leur mouvement, leur communauté s’appellera la Vague, il en dessine un logo (une vague entourée d’un cercle) et invente même un salut que chacun des élèves doit reproduire. Tout le monde suit le mouvement. C’est flippant comme une dictature se met si “facilement” en place…
Pour tenter d’unifier l’équipe de foot, David, l’un des arrières, parle de la Vague à ses coéquipiers et les invite à rejoindre le mouvement.
Fiou… Ça commence à aller loin là. Monsieur Ross donne à chacun des élèves une carte de membre de la Vague et désigne parmi eux des moniteurs, c’est-à- dire des élèves devant venir lui signaler les membres du groupe qui ne respectent pas les règles.
Laurie Saunders, la rédactrice en chef du Gordon Grapevine (le journal du lycée) commence à être inquiète, tout comme sa mère. Tout ça ressemble fortement à un lavage de cerveau.
La leçon du jour est « la force par l’action« . Ben demande aux élèves de la Vague de se soutenir les uns les autres et de recruter de nouveaux membres au sein de leur communauté. Peu à peu, l’expérience l’embarque et il y prend goût. Ça devient dangereux.
Quand Laurie partage ses doutes à ses camarades durant la pause déj’, l’un d’eux lui rappelle qu’il est un moniteur et que chaque membre de la Vague doit défendre le mouvement. Si elle continue, il devra la dénoncer. Alors Laurie se tait.
La Vague prend de l’ampleur. Ben essaie de tirer quelques conclusions de son expérience. Certes, ils sont plus impliqués et sérieux dans la classe et leurs devoirs, mais ils ne font que recracher ce qu’ils apprennent. Il n’y a plus de travail d’analyse. Ils ne font plus que ce qu’on attend d’eux.
Il y a de plus en plus d’élèves dans sa classe. Le mouvement est devenu un véritable effet de mode, à tel point que les lycéens faisant partie du journal de l’école vont lui consacrer un numéro complet.
Mr Ross commence à être dépassé par tout ça et ne sait pas comment arrêter le mouvement.
La « résistance » se met en place par l’intermédiaire des membres du journal. Effectivement, ils vont consacrer un numéro entier à la Vague, mais dans le but de mettre en garde leur camarade et de dénoncer le mouvement. Croisons les doigts pour que tout se passe bien. Un premier élève a été tabassé à la sortie des cours parce qu’il refusait de rejoindre le mouvement ou l’avait critiqué.
Le journal du lycée sort le lundi matin et permet à certains de parler. Des élèves rapportent certains faits. Des parents d’élèves et professeurs défilent dans le bureau du proviseur et des psychologues font passer des entretiens aux élèves.
Quelqu’un, certainement un membre de la Vague, tente d’intimider Laurie pour qu’elle arrête d’écrire contre le mouvement. David tente de lui parler et perd patience quand sa petite amie refuse de les rejoindre. Il la bouscule violemment et elle tombe au sol. Ça fait un déclic à l’adolescent qui comprend que la Vague est néfaste et peut faire du mal.
Les deux élèves se rendent chez leur professeur d’histoire pour l’alerter sur l’ampleur qu’a pris le mouvement au lycée et sur le fait que de nombreux élèves ont peur. Ben le sait et compte tout arrêter le lendemain au travers une dernière leçon : les élèves doivent comprendre d’eux-même la dangerosité de la Vague et ils doivent décider de la quitter par eux-même. Il fait promettre à David et Laurie de ne pas parler de leur rencontre et d’agir normalement le lendemain.
En fin d’après-midi le lendemain, Ben Ross organise un meeting dans l’auditorium, uniquement réservé aux membres de la Vague.
J’ai vu le film et je sais que ça se finit mal, mais je n’ai plus les détails en tête. Là, j’avoue que je commence à stresser. L’auditorium est plein et la majorité des portes ont été fermées à clé. Personne ne pourra fuir si ça dégénère.
Ah bah finalement ça finit bien. Ben fait son discours et les élèves comprennent où il les a menés. Ils comprennent que la Vague ressemble au mouvement nazi (enfin, qu’il y avait des similitudes). À la fin, chacun des élèves quitte la Vague, conscient de ce qu’il s’est passé.
J’aime les livres qui ont été adaptés en film. J’aime le fait de les comparer. Ici, le film et le livre sont différents, et je les ai autant appréciés l’un que l’autre.
Ben Ross est un professeur d’histoire arrivé depuis deux ans dans un lycée. Lors d’un cours sur la Seconde Guerre Mondiale, ses élèves lui posent des questions auxquelles il est incapable de répondre : comment les allemands ont-ils pu laisser les nazis tuer autant de personne sans rien dire ?
Le professeur décide donc de mener une expérience en instaurant, petit à petit, et sans que ses élèves ne s’en rendent compte, une dictature dans sa classe. Mais le mouvement, nommé la Vague, finit par devenir incontrôlable.
Le livre se lit vite et est accessible à tous. La plume est plaisante et il fait réfléchir. Est-ce que, malgré tout ce qu’on sait sur la Seconde Guerre Mondiale, un parti fasciste pourrait émerger de nouveau et prendre une telle ampleur ? Est-ce qu’un nouvel Hitler pourrait un jour prendre la tête d’un mouvement ?
Au fil de l’histoire, on comprend que les adolescents qui sont parfois mal dans leur peau sont rassurés par le fait de faire partie de la Vague. Ils sont rassurés de suivre les ordres. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils perdent leur libre arbitre. Ce qui est flippant, c’est que monsieur Ross, leur leader, a le pouvoir qui lui monte à la tête (alors qu’il est un adulte et qu’il est à l’origine de l’expérience) et surtout, il finit par perdre le contrôle. Les élèves eux-mêmes font prendre de l’ampleur à la Vague et ce sont eux-mêmes qui en font un mouvement où les membres se considèrent supérieurs aux non-membres. C’est flippant, surtout que, dans le livre, tout le processus ne prend que quelques jours pour se mettre en place.
Bref, sans être un coup de cœur, j’ai vraiment aimé cette lecture et je ne peux que te la conseiller, tout comme le film qui est, à l’heure où j’écris ce message, disponible sur Amazon Prime. D’ailleurs, j’en ai profité pour le revoir une fois le livre terminé et il est beaucoup plus sombre que le roman. Même si l’histoire est une inspiration et non une adaptation (n’hésite pas à jeter un œil à mon article à ce sujet), j’ai tout autant adhéré et apprécié ce que j’ai vu.
Le livre est disponible sur :
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