/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Juillet 2023
Un cosy mystery pétillant au Grand Siècle !
Les réceptions mondaines ? Très peu pour Joséphine ! La jeune fille préfère la compagnie des livres et l’apprentissage de la médecine avec son père, le docteur Henri Galtier – une hérésie pour une femme en 1672. Pourtant, lorsque sa sœur Louise la supplie de l’accompagner à la fête de fiançailles de Marianne, leur amie d’enfance, Jo accepte… bien à contrecœur.
Mais quand la future belle-mère est retrouvée morte au petit matin, Joséphine comprend très vite qu’elle a été empoisonnée. Voici que la réception mondaine devient tout à coup beaucoup plus intéressante à ses yeux !
Tandis qu’elle se plonge dans une enquête pour identifier l’assassin de madame de Sept-Vans, un associé inattendu vient se mêler à la partie : le très séduisant et très insupportable Jérôme de Faulcon de Montessand, comte et mousquetaire de Sa Majesté.
La première enquête de la demoiselle et du mousquetaire, un cosy mystery drôle et rythmé sous le règne de Louis XIV !
Si tu traînes de temps en temps sur mon blog, tu as peut-être remarqué que j’ai des auteurs chouchous, des auteurs pour lesquels les livres atterrissent dans ma liseuse dès qu’ils sortent. Eh bien c’est le cas pour Sophie Fischer.
J’ai hâte de la découvrir dans ce registre qui est, si je ne me trompe pas, une première pour elle 🙂
Je sais que c’est une époque je n’affectionne pas vraiment. J’espère accrocher à l’histoire 🙂
Les semaines passent très vite. Les deux sœurs rejoignent leur amie dans le château des Sept-Vans. On apprend alors que Geoffrey héritera de tout ça à la mort de sa mère (qui n’est pas prête à céder le pouvoir). On fait la rencontre de sa sœur cadette, Gabrielle et de Mademoiselle Clémence de Mercie, une amie de longue date (petit à petit, on commence à nous préparer pour l’intrigue principale 🙂 ). Le mousquetaire leur présente également un vendeur de tissu renommé, Blaise Cartegnier, ainsi qu’un autre mousquetaire et ami, le comte Jérôme de Faulcon de Montessand (la vache ! En voilà un sacré nom). Ce dernier tape tout de suite dans l’œil de Louise alors que Jérôme a l’air d’en avoir clairement rien à faire.
Au moment du souper, un nouvel invité les a rejoint, le cousin de Geoffrey, Edmond de Hauteuil.
Fiou… Ça fait beaucoup de personnages à retenir dans ce début d’histoire. Il y a peu de chances pour que je me souvienne de tout le monde =)
Certains rapprochement se font durant ce repas, notamment entre Clémence et le comte, mais aussi entre Louise et Edmond. Joséphine a été isolée toute la soirée et s’est éclipsée dans sa chambre dès qu’elle l’a pu.
Le lendemain soir, alors qu’elle retournait dans sa chambre pour se préparer pour le dîner, Joséphine entend madame la Baronne de Sept-Vans dire qu’elle va s’opposer au mariage. Pourquoi ? Que s’est il passé ? Qu’a-t-elle découvert ? Marianne et Geoffrey sont-ils au courant ? Est-ce que c’est la raison pour laquelle ils avaient tous deux l’air perdu dans leurs pensées toute la journée ?
Eh bien, Joséphine n’est pas née à la bonne époque 🙂 Elle rêve de devenir médecin. Cependant, une femme médecin serait une plaisanterie, une honte. Elles ne sont bonnes qu’à rester à la maison et à faire des trucs de « bonnes-femmes » (oui oui… je n’aurai pas aimé cette époque non plus 😁).
Madame de Sept-Vans n’a pas l’air hyper agréable. Sous prétexte que monsieur de Hauteuil ne veut pas prendre part à la chasse et qu’il soutient les femmes, elle le rabaisse et se montre blessante envers lui (je pense qu’il est homosexuel et que madame la Baronne ne le supporte pas). Elle donne aussi l’impression de ne pas être ravie que son aîné, Édouard, soit là pour la fête des fiançailles (il est arrivé après le repas du soir). D’ailleurs, il a dû se passer quelque chose avec Édouard, sinon, en tant qu’ainé, c’est lui qui aurait dû hériter du titre de baron et non Geoffrey, non ?
Ah bah Édouard semble avoir une dent contre Gabrielle (qui n’est pas sa sœur de sang : sa mère l’a adoptée quand la petite était une jeune adolescente). L’aîné Sept-Vans a l’air de réprouver le fait que sa mère pourriegâte la jeune fille. Il lui reproche également d’être une voleuse et une manipulatrice. Il est certain que c’est à cause d’elle qu’il a été évincé de la maison. Bref, il ne la porte pas dans son cœur…
Le lendemain matin, madame la Baronne de Sept-Vans est retrouvée morte dans ses appartements.
Ah, l’enquête va commencer !
Je pense qu’elle a été empoisonnée et que ça a entraîné une crise cardiaque. Elle a pris un somnifère pour dormir (tour comme sa fille la veille au soir). Elle avait les mains sur la poitrine et les yeux grands ouverts. Elle était également proche de la porte, comme si elle cherchait de l’aide.
Après la dame de chambre et Joséphine, le premier à arriver sur les lieux est Édouard. Sa réaction ne me paraît pas sincère. Cela dit, étant donné les tensions entre lui et sa mère la veille, ça serait trop facile qu’il soit le coupable (là, comme ça, à l’instinct, je penche pour Gabrielle).
Étant fille de médecin (et étant aussi intéressée par la médecine), Joséphine en arrive à la même conclusion que moi : la baronne a été empoisonnée. Elle partage ses informations avec Jérôme qui lui demande de n’en parler à personne et de rester loin de cette enquête. Il s’en occupe.
Rho ! C’est ça que je n’aime pas avec cette époque. Les femmes étaient considérées comme incapable de faire quoi que ce soit (parfois même de penser). Heureusement que Joséphine n’est pas du genre à s’effacer hein.
Quasi tout le monde est présent pour le petit déjeuner. Seuls manquent à l’appel Gabrielle, Marianne, Geoffrey et Édouard (qui est parti chercher le curé à pied à cause de la neige tombée dans la nuit). Cependant, l’ambiance est étrange. Personne ne semble plus atteint que ça par le décès de la maîtresse de maison.
Jérôme et Joséphine vont interroger la femme de chambre de la baronne. Elle leur apprend que sa maîtresse dormait toujours avec la porte de sa chambre verrouillée et qu’elles n’étaient que deux à avoir la clé : madames de Sept-Vans et Marie. On apprend aussi que la domestique est allée récupérer le somnifère de la chambre de Gabrielle pour le ramener dans la chambre d’Eugénie qui avait pris l’habitude d’en prendre deux cuillerées avant d’aller au lit. Donc quelqu’un a mis le poison dans la bouteille alors qu’elle était encore dans la chambre de Gabrielle qui, d’après Marie, dormait à poing fermé.
Après cet interrogatoire, le comte et Joséphine retournent au salon où Louise et Clémence discutent. L’air de rien, Jo se mêle à la conversation et tente de grappiller quelques informations. On découvre que si madame de Sept-vans a déshérité Édouard c’est parce qu’il était un petit c*n qui salissait leur nom. Elle a donc fait de Geoffrey l’héritier principal et Gabrielle aurait aussi une partie de l’héritage. On apprend également que Blaise Cartegnier veut épouser Gabrielle (et que c’est quasiment organisé). Est-ce que c’est ce mariage que voulait annuler la baronne ? Ou celui de Marianne et Geoffrey ?
Joséphine et Jérôme continuent leur enquête et inspectent la chambre de la baronne. La jeune femme était persuadée que la belladone (le poison responsable de la mort) se trouvait dans le somnifère. Mais après y avoir goûté, il s’avère que ce n’est pas le cas.
J’apprécie la relation entre le comte et Joséphine. À première vue, ils ne semblent pas s’apprécier, pourtant, on sent qu’ils se cherchent un peu. Je suis curieuse de voir l’évolution de leurs échanges 🙂
Je penche de plus en plus vers Gabrielle. En fait, j’ai l’impression qu’elle joue un rôle et qu’elle détourne ainsi l’attention. Personne n’a de soupçons la concernant, personne ne pense qu’elle a pu faire ça (mais moi oui, et peut-être même que c’est un coup monté d’elle et Édouard (ou même de la fratrie complète ? :o)).
Après avoir fouillé la chambre de Geoffrey où ils ont découvert une correspondance avec Marianne dans lesquels les amoureux semblaient comploter, Joséphine et Jérôme vont fouiller la chambre de l’amie d’enfance de la jeune femme. Cependant, ils se font surprendre par les futurs époux et n’ont d’autres choix que de se cacher dans l’armoire. Marianne culpabilise de ce qu’elle a fait et pense qu’un homme l’a vu faire (je doute qu’elle parle du meurtre de la baronne). Le mousquetaire et la demoiselle décident donc d’interroger Edmond et Blaise. Ils se retrouveront le soir-même pour échanger leur conclusion.
Joséphine rejoint sa sœur, Clémence et Edmond en pleine discussion. Elle découvre que la baronne avait déshérité Édouard quand il lui a appris qu’il allait épouser Clémence. La vache, elle avait vraiment l’air d’une peau de vache.
Le soir de la mort d’Eugénie, Edmond a aperçu Marianne quitter à la hâte le quartier des hommes. Cependant, étant lui même venu voir Geoffrey qui était absent, il suppose que c’est Jérôme que la fiancée est allée voir… Est-ce que le mousquetaire mène Joséphine en bateau ? (je ne pense pas).
Quoi ? Le père de Marianne était presque fiancé à la baronne ? (qui a choisi un baron plutôt qu’un tailleur… ). C’est peut-être pour ça que la baronne voulait annuler le mariage ! Elle n’a rencontré le père de la mariée que lorsqu’il est arrivé au domaine pour la fête des fiançailles. Ça se tient je trouve.
Eh bien, plus l’enquête avance et plus Joséphine revoit sa position concernant son coéquipier. Elle apprécie le fait qu’il la considère comme son « égal » (dans le sens où il prend en compte ses hypothèses, ses remarques, bref, comme si elle était UN enquêteur). Va-t-elle succomber au charme du mousquetaire ?
J’apprécie vraiment la façon dont est écrit le livre. On est clairement plongé au coeur de l’enquête et, tout comme Joséphine, on se triture le cerveau pour tenter de comprendre qui a pu commettre ce meurtre. Le fait d’avoir régulièrement des rappels de nos indices permet aussi de ne rien zapper. Bref, je suis à fond dedans 😁
Après avoir tenté de verser du liquide dans le verre d’un convive discrètement, Joséphine comprend que la baronne n’a pas pu être empoisonnée durant le repas (quelqu’un aurait forcément remarqué quelque chose, dont la principale intéressée). Elle doit découvrir comment elle a pu ingérer la belladone.
Le soir de la fête des fiançailles, Joséphine va interroger Édouard de Sept-Vans. Son alibi est confirmé (il a passé toute la nuit avec Clémence, même s’il a rompu avec elle le matin même). L’ainé de la famille lui parle de Gabrielle et de ce qu’il pense d’elle : à ses yeux, elle est cupide et manipulatrice. L’orpheline n’est là que pour l’argent et, à présent, elle a hérité de la part qui était censée lui revenir à lui (une petite fortune quoi…). Tiens tiens tiens. Quand Joséphine met en lumière le fait que sa mère et Gabrielle avaient l’air de bien s’entendre, Édouard a un petit sourire en coin. Est-ce que ce n’était pas le cas ? Rholala… Tu ne m’enleveras pas de la tête que c’est Gabrielle qui est derrière ce meurtre…
Elle s’attaque ensuite à Blaise Cartegnier. Oh… L’homme lui explique que la baronne était contrariée dernièrement. La fortune laissée par son défunt époux s’était beaucoup réduite à cause des dépenses liées au château et cela tracassait Eugénie. Selon Blaise, Geoffrey était au courant mais pas Gabrielle (pourtant, il me semble qu’elle a parlé des soucis d’argent de sa famille à Joséphine, non ?). Attends… Cartegnier la drague là ? 😮 Je croyais qu’il s’intéressait à Gabrielle ? 😮 Heureusement, elle est sortie de cet embarras par Monsieur le comte.
Louise a repéré le manège de sa sœur. Même si Jérôme avait demandé à Joséphine de ne rien dire, cette dernière est à présent obligée d’en parler à son aîné. Espérons que Louise sache tenir sa langue.
Le lendemain, profitant du fait que les hommes soient partis à la chasse, Joséphine fouille la chambre de Blaise Cartegnier. Elle y découvre tous les papiers nécessaires pour un futur mariage et lit dans son journal que la baronne avait bien l’intention de lui donner la main de Gabrielle (alors que la jeune fille ne veut pas se marier avec Blaise).
Une lettre attire l’attention de notre enquêtrice. Il semblerait que Geoffrey doive de l’argent à Cartegnier. Pourquoi ? Est-ce un dédommagement parce que le nouveau baron refuse de lui donner la main de sa sœur adoptive ? Quoique… La lettre date de trois semaines avant la mort de la baronne. Est-ce qu’ils faisaient affaire ensemble ? Est-ce que Blaise faisait chanter Geoffrey ?
Concernant la fouille des chambres de monsieur de Hauteuil et du père de Marianne, rien à signaler.
Marianne ne se sent pas bien. Elle a beaucoup pleurer et, il semblerait que cela ait un rapport avec la mort de madame de Sept-Vans. Est ce que, maintenant que sa mère est morte, Geoffrey ne veut plus épouser Marianne ? Non, impossible, ils ont fêté leurs fiançailles la veille… C’est intrigant. D’ailleurs, quand Joséphine lui demande si elle a passé la nuit seule dans sa chambre le soir de la mort de la baronne, Marianne ment, prétendant avoir passé toute la nuit avec Geoffrey. Or, Joséphine et nous savons que c’est faux 🙂 Pourquoi ment-elle ? Jo pense de plus en plus que c’est Geoffrey qui a empoisonné sa mère et que Marianne est dans la confidence.
Après avoir discuté avec Jérôme, Joséphine et le mousquetaire pensent que la dame de compagnie d’Eugénie les a trompés. Elle semble être leur nouvelle suspecte (j’avoue qu’au vue de leurs conclusions, ça se tient). Ils vont de nouveau l’interroger.
Est-ce que j’ai succombé au charme de Jérôme ? Possible :p J’avoue que j’apprécie beaucoup la relation et les échanges qu’il a avec Joséphine. Leur binôme me plaît et j’ai hâte de les voir un peu plus souvent ensemble 🙂
Ohhhh Marie va faire avancer l’enquête, je le sens ! Eugénie n’a pas demandé de tisane avant de dormir, comme à son habitude, car elle en a bu une dans son cabinet avant de monter. Et qui était avec elle ? Monsieur Delvaux, le père de Marianne !
Marie les emmène ensuite dans le bureau de la baronne pour qu’ils le fouillent. Joséphine et Jérôme découvrent une missive d’un prêtre, informant la baronne qu’il y a un souci avec un certificat de naissance, qu’elle doit en informer son fils et que, dans ses conditions, le mariage ne peut pas avoir lieu. Est-ce qu’il s’agit de Geoffrey ? Pour Jérôme, la seule chose plausible c’est que son ami soit déjà marié. Mais je ne suis pas convaincue.
Oh bon sang de bonsoir ! Le lendemain, le corps de Marie est retrouvé. Elle a été étranglée ! Pour Joséphine, si la domestique a été tuée, c’est parce qu’elle connaissait l’identité du tueur de la baronne et qu’il est certainement sien. Une chose est sûre, c’est un homme qui l’a tuée.
Rho… Et si c’était le comte le meurtrier ? Quoi de mieux que d’enquêter sur le meurtre pour éliminer les soupçons ? (Bon du coup, le titre de la saga ne va plus, sauf si le mousquetaire est Geoffrey et pas Jérôme 😁). Mais bon, je ne vois pas trop pour quelle raison il aurait tué la baronne :/
Joséphine semble avoir une piste. Elle file interroger Marianne. Son amie se confie alors : le soir du meurtre de la baronne, elle était dans les appartement de Cartegnier. C’est de là qu’Edmond l’a vue sortir. Ce dernier veut hériter de la moitié des parts dans l’affaire du père de Marianne à la mort de ce dernier. Cela remboursera les dettes de jeu de Geoffrey. Grâce à ses explications et aux heures fournies par Marianne, Joséphine peut les éliminer tous les deux de sa liste de suspects.
Bon bah Louise a craché le morceau sur l’assassinat d’Eugénie. Edmond de Hauteuil a un alibi. On le raye de la liste. Il ne reste plus que monsieur Delvaux et Jérôme… (et Gabrielle ? Même si elle n’a pas les mains d’un homme pour assassiner Marie… Et si nous avions affaire à des complices ?).
Oh bon sang, un homme a balancé Joséphine par le balcon de sa chambre ! Je ne crois pas qu’elle ait eu le temps de voir son visage ! Heureusement, elle a le réflexe de s’accrocher à la balustrade et d’hurler au secours, ce qui fait fuir son agresseur. Quand Louise débarque, elle n’arrive pas à la faire remonter. Elle s’empresse d’aller chercher le comte qui sauve la jeune femme.
Jérôme sera son garde du corps jusqu’à la fin de cette histoire. Étant donné la façon dont il observe chacun des hommes au déjeuner, je pense qu’ils ont compris que le meurtrier n’a pas intérêt à s’en prendre de nouveau à Joséphine 😁
Ah bah Joséphine semble avoir résolu l’affaire à cause des mots de Clémence, quand elle a parlé de théâtre et plus précisément de comédie. Gabrielle ? 😁 (Oui je reste bloquée sur elle, c’est plus fort que moi :/ mais elle a forcément un complice, je la vois mal jeter Joséphine du balcon…). En fait, j’imagine bien Édouard et Gabrielle de mèche, et leurs querelles ne seraient que de la comédie (d’ailleurs, se seraient-ils mariés en secret ? Ce serait ce mariage qu’Eugenie voulait annuler ? Et l’acte de naissance d’Édouard qui posait problème ?). Allez chut, je lis les révélations 😁
Oh putain c’est ça ! Gabrielle et Édouard se sont mariés en douce et le fait qu’ils se détestent n’était que de la comédie ! En fait, c’est grâce à l’acte de naissance de Gabrielle (qu’elle avait demandé en vue de ses fiançailles avec Cartegnier) que la baronne a découvert ce mariage.
Le poison était bien dans le somnifère et c’est Édouard, qu’on a laissé seul avec sa mère au moment de la découverte du corps, qui a échangé le flacon empoisonné avec un autre. Tout était prémédité et parfaitement calculé 😮 Sauf que Marie a trouvé le certificat en débarrassant les tasses de tisane dans le bureau de sa maîtresse et a voulu faire chanter Édouard qui s’est rapidement débarrassé d’elle.
Wouh wouh wouh ! Alors que Joséphine et Louise sont sur le point de partir, monsieur le comte demande a sa partenaire d’enquête si, puisqu’ils n’habitent pas loin l’un de l’autre, il serait possible de se revoir :p
J’appréhendais beaucoup cette lecture parce que l’époque dans laquelle se déroule l’histoire n’est absolument pas ma tasse de thé. Sans être une féministe archarnée, je déteste la façon dont étaient considérée les femmes au 17e siècle (elles n’étaient “bonnes” qu’à s’occuper de la maison, faire des enfants, et étaient, selon les hommes, des idiotes). Heureusement, Joséphine, le personnage principal de l’histoire, n’est pas née dans la bonne époque et se fiche de tout ça. Elle ne veut pas n’être que jolie et trouver un époux. Son rêve c’est d’être comme son père, médecin (impensable pour l’époque, tu te doutes bien). Bref, elle va à contre-courant, cloue le bec des hommes et, j’ai beaucoup apprécié ça 🙂
L’histoire se déroule à la fin du 17e siècle. Louise et sa sœur Joséphine sont invitées par une amie d’enfance à assister à la fête pour ses fiançailles. Cependant, un matin, la Baronne de Sept-Vans, la mère du futur époux, est retrouvée morte dans sa chambre. Alors que tous pensent qu’il s’agit d’une mort naturelle, Joséphine, qui a l’habitude d’assister son père dans son travail de médecin, repère bien vite des signes d’empoisonnement. Elle décide donc de mener l’enquête, épaulée par l’un des mousquetaires du roi, Jérôme de Faulcon de Montessand (oui oui, t’as vu la taille du nom !).
C’est la première fois que Sophie Fischer se lance dans l’écriture d’un cosy mystery, et donc, la première fois pour moi que je la découvre dans ce genre. Eh bien, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir sa plume dans ce registre et, comme avec tous ses autres livres, j’ai été complètement prise dans l’histoire.
J’ai beaucoup aimé la façon dont est écrit le livre car la plume nous plonge clairement au cœur de l’enquête, comme si nous cherchions des indices avec Joséphine et Jérôme. Ils se retrouvent régulièrement pour partager les indices récoltés et, de ce fait, nous pouvons, nous aussi, émettre des hypothèses et tenter de résoudre l’enquête avec eux (d’ailleurs, je connaissais le coupable dès le début du livre ; est-ce que je ne devrais pas envisager une reconversion professionnelle et entrer dans la police ? 😀 ).
Joséphine et Jérôme sont devenus, au fil de ce livre, l’un de mes binômes chouchous. Tous les opposent (leur statut au sein de la socièté, leur sexe, leur caractère) et pourtant, ils vont devoir travailler ensemble pour résoudre ce meutre avant la fonte de la neige et le départ des invités. Le courant a du mal à passer au début, mais, à force d’échanger, chacun découvre un peu plus l’autre et on sent une attirance pointer le bout de son nez au fil de l’histoire. J’ai aimé leur relation, leurs échanges et j’avoue que je suis curieuse de retrouver leur binôme.
J’ai passé un bon moment de lecture et c’est avec grand plaisir que je me plongerai dans le second tome dès qu’il sera sorti 🙂 (je kiffe me lancer dans une enquête et tenter de débusquer le coupable ^^).
Le livre est disponible sur :
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2 réponses
Hello !
J’ai fini ce livre aujourd’hui Wink Malgré les bons retours de Pénélope sur cette auteure, je ne l’avais jamais lu :O Quelle honte
Je découvre donc cette plume dans une époque que je n’apprécie pas particulièrement (pour les même raisons que Pénélope ^^) et forcément avec un parlé auquel je ne suis pas habituée.
Je sais que notre « mood », notre état émotionnel joue grandement sur nos avis lectures, et je dois avouer que je suis épuisée en ce moment. J’ai mis donc plusieurs semaines à réussir à terminer le livre. Cependant, quand j’arrivais à ouvrir ma liseuse, j’avais beaucoup de mal à décrocher !
Malgré une fatigue quand même assez importante et un moral pas au top, j’ai vraiment accroché à la plume et j’ai suivi l’enquête avec envie, et même les jours où je ne lisais pas je pensais à l’enquête de temps en temps.
Je pense que j’aurai encore plus apprécié ce livre dans un autre état émotionnel, mais j’ai quand même beaucoup aimé, et je lirai d’autres livres de cette auteure à coup sûr 😀
Ahhh ! Je suis ravie de lire que ça t’ait plu. Si tu continues la saga, tu vas voir qu’en plus de Jérôme et Joséphine, on finit par s’attacher aux personnages secondaires. Bref ! J’attends avec impatience les nouveaux tomes pour retrouver leur binôme 😊