Ces dernières semaines, je n’ai pas posté de chroniques sur les réseaux sociaux. Est-ce que ça me manque ? Absolument pas. Pourtant, je me suis simplifié la vie depuis un moment et ça ne me prend pas autant de temps qu’avant. Cependant, ça reste quand même une question d’organisation et de réflexion. Parlons-en un peu en détail.
Une question d’organisation
Même si, à présent que je ne mets en avant qu’un extrait de mon avis, préparer mes publications va assez vite. Cependant, il y a tout de même un travail de réflexion et de préparation à faire en amont : des photos attrayantes, un planning de publication, des hashtag à définir, etc.
Si tu veux attirer les foules, il faut éviter de poster des livres d’une même saga les uns à la suite des autres. Du coup, même si tu es à fond dans une trilogie par exemple, est-ce que tu peux te permettre d’enchainer les livres sans mettre en péril ton planning de publication ?
Par exemple, je publie deux chroniques par semaine sur les réseaux (le mercredi et le dimanche). J’ai choisi ce rythme parce que c’est ce qui me donne une bonne visibilité. Le souci, c’est que ça fait un planning de lectures assez intense. J’avais de l’avance dans mes chroniques, mais « à cause » des service-presses, j’ai perdu cette avance et j’ai même pris du retard (c’est en partie la raison pour laquelle j’ai arrêté de poster sur les réseaux). Bref, tu finis par ne plus lire par plaisir mais juste pour respecter ton planning.
Être le meilleur
Qu’on le veuille ou non, les réseaux sociaux sont une compétition sans fin. On doit toujours faire mieux que l’autre pour avoir une meilleure visibilité. Parfois, quand je regarde certains comptes, j’ai l’impression que c’est une course aux likes, aux commentaires et aux followers.
De plus en plus de comptes utilisent Canva pour leurs publications. Il n’y a plus d’originalité. Tous les visuels de posts se ressemblent. Et le problème dans tout ça, c’est que ce sont ces publications qui attirent le plus souvent du monde.
On regarde souvent les comptes des autres pour prendre le meilleur et s’en inspirer (voir même copier). Parfois, j’ai la sensation que les réseaux sociaux sont un monde de requins et que tu peux te faire bouffer à n’importe quel moment. Ça me fait un peu flipper et je n’ai pas envie de devenir comme ça.
Est-ce que c’est bénéfique ?
Je pense que ça l’est si tu te donnes vraiment les moyens, si tu y passes du temps (et peut-être si tu dépenses un peu d’argent). Personnellement, j’accorde peu de temps aux réseaux sociaux. Je n’aime pas y exposer ma vie. De ce fait, je me contente de chroniques et il n’y a pas tant de réactions que ça (on te laisse un like, mais ça ne déclenche pas d’échange en commentaire par exemple). Mais c’est en partie de ma faute : je ne mets pas ma chronique entière, seulement un extrait, et je n’invite pas plus que ça les gens à y participer. Je n’en ai pas le courage. Je préfère passer du temps sur le blog où je peux être moi-même, dire ce que j’ai envie sans avoir peur de me faire lyncher (parce que oui, il y a aussi cette part sombre sur les réseaux).
Du coup, en ce qui me concerne, les réseaux sociaux ne m’apportent pas plus de visibilité que ça je pense. Cela dit, ça n’est pas dramatique : je ne fais pas de vente, c’est juste du blabla. En revanche, je vais devoir prendre sur moi et changer pour mieux animer et dynamiser les réseaux quand Un Phare dans la Nuit sera lancé. Ici, le contexte changera et notre objectif également. Nous allons devoir utiliser les réseaux sociaux pour faire parler de nous et pousser les gens à accéder à notre site pour acheter nos livres. C’est un nouveau challenge qui va s’offrir à moi. Si tu as des conseils, des astuces ou des idées pour me permettre de dynamiser les réseaux de la maison d’édition, je suis disponible pour échanger 🙂