/!\ Ce tome est le quatrième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Décembre 2024
Un cosy-mystery pétillant au Grand Siècle !
Bien décidée à oublier Jérôme de Faulcon de Montessand, Joséphine noie sa frustration dans le travail. La voici plus active que jamais, aidant au soin des malades de l’Hôtel-Dieu de Paris, en compagnie de Francine. Plus d’enquêtes, plus de nobles ! Elle compte bien se consacrer tout entière à sa passion première : la médecine.
Bien sûr, le sort en décide autrement. Voilà que le chirurgien de l’hôpital est découvert étranglé dans son bureau !
De son côté, Jérôme trouve une occupation inattendue quand le corps d’un homme est repêché dans la Seine. Ni une, ni deux : le mousquetaire entraîne son ami, Geoffrey de Sept-Vans, sur la trace de l’assassin. Une bonne occasion de détourner ses pensées de la demoiselle qui les occupe sans cesse…
Ce qui serait tout de même beaucoup plus facile si le destin ne s’obstinait pas à les ramener l’un vers l’autre, envers et contre tout.
La quatrième enquête de La demoiselle et le mousquetaire, un cosy-mystery drôle et rythmé sous le règne de Louis XIV !
Une sortie de Sophie Fischer. Une saga que j’affectionne beaucoup. Des personnages que je suis impatiente de retrouver.
Est-ce nécessaire de dire plus ?
Il me tarde de retrouver Joséphine et Jérôme, surtout après ce qu’il s’est passé dans le tome précédent. Chacun d’eux a enfin osé avouer son attirance pour l’autre mais leur famille respective leur interdit de se fréquenter. Comment va évoluer leur relation ?
Ah ! Nous voilà repartis avec Joséphine. Est-ce que nous allons jongler d’un personnage à l’autre dans ce tome ?
La jeune femme a du mal à se remettre de ce qu’il s’est passé il y a 7 semaines et surtout, elle ne veut en parler à personne. Elle essaie d’oublier le comte et elle pense même qu’il s’est lassé d’elle puisqu’elle n’a pas reçu de lettre non plus (elle ne sait pas que son père lui a demandé de ne plus approcher sa fille).
Pour se vider la tête et tenter de reléguer le Mousquetaire très loin dans ses pensées, Joséphine accepte la proposition de Madame de Lénoncourt de l’accompagner trois fois par semaine à l’Hôtel-Dieu (un dispensaire tenu par des religieuses).
Bon sang ! Le chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu, Étienne-Marie Fontaine est détestable. Il n’a que du mépris pour les autres. Je ne l’aime déjà pas.
Hop hop hop ! Pause ! Ne me dit pas que Joséphine va craquer pour Auguste Landret, le nouvel apothicaire en chef ? Non non non ! Je veux qu’on garde Jérôme moi !
On a souvent mis en avant le fait que Joséphine était moins jolie que Louise, pourtant, elle semble plaire aux hommes travaillant à l’hospice. Entre l’apothicaire et un l’apprenti de Fontaine, Damien Maquet, Jo pourrait être fiancée rapidement 😮
En sortant de la taverne, Jérôme et Geoffrey tombent sur un cadavre nu qui a été repêché de la Seine. Après avoir observé le corps, le Mousquetaire est sûr qu’il ne s’agit pas d’une noyade : l’homme était mort avant de finir dans le fleuve. Un meutre a donc été commis dans la ville.
D’après ce que peut voir Jérôme, l’homme pourrait être un artisan des quartiers défavorisés. C’est là- bas que lui et son ami vont commencer leur enquête (il est assez étonné de ne pas être tombé sur Joséphine qui est toujours là quand un cadavre est retrouvé ; est-ce un signe ?).
A l’Hôtel-Dieu, deux faits sont à noter : le premier, un patient du nom de Duval a disparu. Le second, le docteur Fontaine est mort. Il a certainement été étranglé.
Les deux mousquetaires ont de la chance : il découvre rapidement l’identité de leur victime : Morel, un veuf qui a perdu sa femme deux en plus tôt, en couche, durant l’épidémie de scorbut. On leur avait refusé l’entrée de l’Hôtel-Dieu car il y avait déjà trop de malades. Hum hum… Est-ce que les 2 affaires sont liées ?
Je sens que l’enquête de Joséphine va être compliquée. Déjà on peut éliminer l’apothicaire et le docteur Blanchard qui étaient avec Joséphine quand les bruits de la dispute entre Fontaine et son assassin ont éclaté. Sur place, Joséphine n’a pas relevé beaucoup d’indices, si ce n’est que le docteur semblait travailler sur un projet avec le propriétaire de l’Hôtel-Dieu, monsieur de Lamoignon.
Comme ça, je penche pour mère Marguerite (la “cheffe” des sœurs qui soignent les patients) celle qui a découvert le corps.
C’est décidé, Joséphine va mener l’enquête, secondée par sa femme de chambre, Francine. Elles seront accompagnées par Auguste, qui se joint à l’équipe.
Tiens tiens tiens ! Morel s’était disputé avec un mec en sortant de la taverne et il s’était pris une sacré déculottée. Le policier, arrivé sur place, lui a conseillé d’aller se faire soigner à l’Hôtel-Dieu et le policier ne l’a pas revu depuis. On sait où vont aller les mousquetaires 😋
Eh bien, Francine a réussi à glaner pas mal d’informations. Fontaine se disputait avec quasi tout le monde, et il semble qu’un patient du nom de Maxime Duval complote avec l’apprenti Marquet…
Rolala, j’avoue avoir hâte que Joséphine et Jérôme se retrouvent.
Notre équipe d’enquêteurs en herbe est partie interroger Maxime Duval. Au vue de ses blessures, je doute qu’il puisse être le meurtrier, même si beaucoup d’éléments l’accablent. Néanmoins, il semble savoir des choses. Peut-être même a-t-il vu l’assassin ? Quoi qu’il en soit, il conseille à Joséphine de rester en dehors de tout ça pour ne pas s’attirer des ennuis (comme si cela allait l’arrêter 😋).
Oh oh… Il avoue enfin qu’il a vu Charlotte Nais, une femme que maltraitait le docteur Fontaine, sortir du bureau de celui-ci une heure et demie avant le meurtre. Alors que tous prenaient la jeune femme pour souffrante, faible et peut être folle, voilà qu’elle se baladait dans les couloirs.
Jérôme et Geoffrey interrogent une fillette qui leur a dérobé une bourse. La petite leur apprend que des échanges d’argent et de gens ont lieu dans les cagnards qui courent le long de la Seine sous l’Hôtel-Dieu. Parmi les “voyous” se trouvent Duval et la fillette y a même aperçu le docteur Fontaine. C’est louche tout ça..
Hum… Je doute que Charlotte ait tué le docteur. Elle me paraît vraiment “absente”.
Ah ça y est ! Les retrouvailles ! J’aime toujours autant leur joutes verbales. Tous deux ont le cœur brisé qu’on les empêche de vivre leur amour au grand jour. J’ai la sensation que Jérôme n’a pas l’intention de laisser Henri Galtier lui dire ce qu’il a le droit ou non de faire. Joséphine essaie de résister, mais c’est difficile…
Finalement, ils vont tous les deux fouiller le bureau de Fontaine, espérant y trouver un élément pour les aider / aiguiller dans l’assassinat de ce dernier.
Oh… Le docteur Fontaine avait rédigé une lettre à l’attention de l’académie pour demander le retrait de Marquet qu’il jugeait inapte à devenir chirurgien.
Dans son secrétaire, le docteur Fontaine gardait un petit carnet dans lequel il annotait des noms. Que des hommes. Le dernier est celui de Jean Morel, la victime des mousquetaires. D’après mère Marguerite (qui consent à répondre aux questions grâce à la présence de Jérôme), tous les hommes du registres ont quitté le dispensaire avant qu’une sœur ne vérifie qu’ils allaient bien.
A présent, direction les cagnards pour découvrir ce qu’il peut s’y passer.
L’histoire a vraiment un goût différent maintenant que le binôme d’enquêteurs est de retour. Je les retrouve et ça me fait un bien fou !
Oh ! Joséphine dit à Jérôme qu’elle regrette qu’il ne lui ai pas donné de nouvelles depuis Arranges, puis, affirme qu’à la fin de l’enquête, ils ne devraient plus se parler. Le mousquetaire ne répond pas.
Le binôme découvre une trappe qui relie l’Hôtel-Dieu aux cagnards. Elle cache une salle d’opération où Fontaine semblait réaliser des expériences non approuvées par l’Eglise. Le mousquetaire trouve un objet appartenant à Jean Morel. Le malheureux a dû être un cobaye pour le chirurgien avant que celui-ci ne se débarrasse du corps.
Rho crotte ! Jérôme était en train de dire à Joséphine tout ce qu’il avait sur le cœur lorsqu’ils ont été interrompus par trois bandits. Étant donné le baiser passionné qu’ils échangent une fois les trois hommes mis à terre, peut-on réellement parler d’interruption ? 😁
Malheureusement, les mots de la marquise (la mère de Jérôme) reviennent dans la tête de la demoiselle. Si elle continue à fréquenter le mousquetaire, la marquise brisera la réputation de son père et de sa sœur (mettant à mal ses fiançailles). Alors, Joséphine repousse le comte et lui dit qu’elle ne veut plus jamais le revoir 🥺
Tous les mousquetaires se mêlent de la vie privée de Jérôme et arrivent à lui redonner confiance. Il doit courtiser Louise, lui déclarer son amour. Pour le reste, ils s’en occuperont plus tard (c’est-à- dire : comment gérer les parents de chacun).
Oh ! Monsieur de Chasnet demande la main de Louise à son père. Étant donné le peu d’excitation de son aînée face à cette situation, Joséphine comprend tout de suite qu’un truc cloche. Louise lui raconte alors sa rencontre avec le voleur. Je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi, je me demande si le voleur et l’apothicaire ne sont pas une seule et même personne… ça serait absurde, j’avoue.. mais bon, je pose ça là.
Joséphine ne peut se réjouir du bonheur de sa sœur. Au contraire, ça lui brise le cœur. Si elle veut que ce bonheur perdure, elle doit renoncer à l’homme qui hante ses pensées malgré tous ses efforts pour l’oublier. Francine l’a remarqué.
Bon sang, ce qu’elle me fait de peine. Et entre nous, je ne vois pas comment les choses pourraient en être autrement. Je sens bien que la mère de Jérôme ira jusqu’au bout de ses menaces et Joséphine ne se le pardonnerait pas. J’espère que le fait que Francine soit dans la confidence concernant la marquise de Faulcon de Montessant l’aidera à affronter tout ça.
De retour à l’Hôtel-Dieu, Joséphine interroge Mère Marguerite. Cette dernière évoque (mais sans réellement le dire), Maxime Duval et affirme que, parmi le personnel, tous ne sont pas des enfants de cœur… ça serait trop facile que le meurtrier soit Duval.
Oh purée ! Pour protéger Charlotte que quelqu’un a dénoncée aux policiers comme la meurtrière de Fontaine, Evrard, un autre patient qui veille sur elle, s’est dénoncé à sa place. Il a été arrêté et emmené par la police. Rho… Je suis sûre que ce n’est pas lui, d’ailleurs, Charlotte le confirme, mais son moment de lucidité n’est pas assez long pour qu’on en sache plus.
Coup de théâtre ! Jérôme, de retour au dispensaire, choppe Landret, l’apothicaire. Jamais on ne l’a désigné apothicaire en chef. Que fait-il ici ? (Francine et moi on ne le sent pas celui-là…).
Bon… Je dois bien reconnaître que son histoire tient la route. Le vrai apothicaire en chef est tombé malade et, il connaît Auguste depuis longtemps et a confiance en lui. Il lui a demandé de prendre son poste et d’ouvrir l’oeil : il soupçonnait des vols dans les stocks de médicaments de l’Hôtel-Dieu, pour les revendre au marché noir (certainement en passant par les cagnards).
C’est décidé, Joséphine, Francine et Auguste vont se relayer pour suivre Maxime Duval, leur suspect numéro un.
Bon bah, vu la réaction de Landret quand il voit Louise au domicile des Galtier, je suis sûre que c’est le voleur (c’est même certain vu la réaction de Louise ; j’avais raison ! 😁).
Rho purée… Henri Galtier découvre que Joséphine mène l’enquête. Il est furieux. Il interdit à sa fille de sortir de la maison, et cela, jusqu’à nouvel ordre.
Évidement, Joséphine n’en fait qu’à sa tête et elle se retrouve, en pleine nuit, dans le cagnard (en compagnie d’un certain mousquetaire), pour démasquer les voleurs.
Ah bah c’est bien Duval et Marquet, l’apprentit de Fontaine qui sont dans le coup, avec deux autres complices.
Ça y est ! Joséphine a tout compris. Bon sang ! Je trépigne de savoir =)
Grâce à madame de Lenoncourt, elle arrive a manipuler son père pour se rendre à l’Hôtel-Dieu et confronter l’assassin.
Oh bah je me suis trompée et je me régale toujours à lire les déductions de Joséphine 😊
Oh putain ! De colère d’avoir été démasqué, le coupable (dont je tairais le nom pour garder le secret pour toi) pousse Joséphine par la fenêtre qui tombe dans la Seine !
Sans hésiter, Jérôme saute à sa suite et, à peine sortie des flots, il lui dévoile tout son amour pour elle. Joséphine n’attendait que ça, même si elle le redoutait également.
Rho bon sang, mais cette fin de tome, c’est de la folie. Joséphine balance devant son père et Jérôme que madame de Faulcon de Montessant la juge indigne de son fils. Ça met hors d’eux les deux hommes. Henri Galtier consent à ce que le mousquetaire épouse sa fille (et ça, devant témoin !). Aïe aïe aïe… Madame la Marquise risque de péter un plomb…
Rolala ! Mais quel plaisir de retrouver Mademoiselle Galtier et Jérôme de Faulcon de Montessant. C’est qu’ils m’avaient manqué !
Depuis son départ d’Arranges, Joséphine a beaucoup de mal à chasser le comte de son esprit. Cependant, la marquise a été claire : ils ne pourront jamais être ensemble. D’ailleurs, le mousquetaire semble lui aussi s’être lassée d’elle : il ne lui écrit pas.
Pour occuper son esprit, Joséphine décide de se rendre utile et s’investit à l’Hotel-Dieu, un dispensaire pour les pauvres. Cependant, elle se retrouve rapidement au milieu d’une enquête : un médecin a été assassiné !
Le Destin semble bien décidé à faire se retrouver les deux amoureux. Jérôme et son ami, Geoffrey de Sept-Vans, arrivent eux aussi à l’hôpital. Ils sont également sur une enquête et les deux affaires semblent liées.
Mais quel régal !
Le style d’écriture est hyper intéressant : on est ici avec un narrateur omniscient mais uniquement sur le personnage central du chapitre (chaque chapitre est centré soit sur Joséphine soit sur Jérôme, ce qui nous donne finalement 2 point de vue différent, même avec un narrateur externe). On découvre ainsi leurs pensées, leurs envies, leurs doutes et leurs espoirs. J’ai adoré ressentir la dualité entre eux, mélange entre leur envie d’être avec l’autre, mais aussi les interdictions qu’ils ont reçues à droite et à gauche.
Si je veux être tout à fait honnête, je me suis moins plongée dans cette enquête, trop occupée à surveiller Jérôme et Joséphine, à attendre leur rapprochement, à attendre le moment où enfin, ils s’avouerait la vérité sur les menaces de la marquise et celle du docteur Galtier. Alors quand Jérôme a fait sa déclaration, mon petit coeur a fondu 🥰🥰🥰
Bon évidemment, l’histoire est toujours aussi bien ficelée et Joséphine est toujours aussi forte. Je n’avais pas du tout l’idée de l’identité de l’assassin 😮
La demoiselle prend toujours énormément de risques dans ses enquêtes. J’ai bien cru à plusieurs reprises qu’il allait lui arriver malheur…
La fin du tome est complètement inattendue et rend l’attente de la suite insoutenable 😁
Je me régale de tome en tome.
Le livre est disponible sur :
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