/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Mai 2013
Jack est le surnom donné par les enquêteurs de la Brigade Criminelle à un tueur en série insaisissable qui va inexorablement entrainer dans sa tourmente meurtrière Eric, un jeune auteur de romans noirs et Caroline, sa petite amie lieutenant à la P J de Versailles.
Pour quelles raisons fait-il en sorte de laisser derrière lui les preuves évidentes de son implication tout en se jouant des techniciens de la police scientifique ?
Quel est son but ?
Qui se cache derrière les agissements pervers de ce psychopathe qui semble graviter dans l’environnement policier ?
Ça fait un moment que nous n’avons pas fait de lecture commune sur Entre2Livres. Celle-ci a été lancée en avril, mais personne n’a encore eu le temps de se lancer. Alors j’ouvre le bal 😛J’avais déjà lu un livre de Patrick Röhr en lecture commune également et je ne l’avais pas apprécié plus que ça. Laissons tout de même une seconde chance à l’auteur 🙂
Eh bien, je trouve que le prologue donne le ton du livre. Je pense qu’il s’agit d’une personne schizophrène dont les voix dans la tête la poussent à agir, à se venger…
Grâce à des petites annonces laissées en bout de caisse, un homme la contacte pour un job. Je le sens mal. Et si c’était la même personne que celle du prologue ?
Ah bah oui, c’est bien lui… Stéphanie fonce droit dans un piège et, sans le savoir, elle sera sa première victime.
Arrivée devant la soi-disant maison de l’employeur, elle n’a pas le temps de frapper que celui-ci se présente derrière elle. La première chose qu’elle remarque, ce sont ses yeux verts.
L’homme a l’air canon, et il sait quoi dire pour la mettre en confiance.
Quand elle ne s’y attend pas, il la poignarde à plusieurs reprises. Même s’il s’acharne, la mort a été brute : perforation de l’aorte et de la veine cave supérieure. Avec les hémorragies causées, on peut dire que la mort a été instantanée…
Bon bah on est directement dans le bain, dès les premières pages…
Flashback de quelques jours. Est-ce qu’on va connaître les raisons qui ont poussé cet homme à devenir un tueur ?
Eric doit faire le deuil de ses parents. Il se rend dans leur maison, sa maison d’enfance. Les souvenirs lui reviennent, le submergent.
(À un moment, on apprend qu’Eric a la phobie de l’eau et qu’il ne sait pas nager. C’est peut être important, je me le note).
Eric est un écrivain et depuis quelque temps, il consulte la gendarmerie et la police (auteur de romans policiers ?). C’est de cette façon qu’il a rencontré Caroline, sa petite amie.
On revit l’annonce de la mort de ses parents. Accident de voiture.
Avec son imagination débordante, il met bout à bout ce que le gendarme lui a dit et il s’imagine la scène. Il revit la mort de ses parents comme s’il y était.
Ça fait environ un an que Caroline et lui sont en couple.
Eric écrit des romans noirs et, à 27 ans, il a enfin signé un contrat avec une maison d’édition, après 3 ans de refus.
C’est en peaufinant l’écriture d’un de ses thrillers qu’il a fait la rencontre du lieutenant Caroline Seurat. Elle l’a aidé à améliorer son livre et de fil en aiguille, ils ne sont plus quittés.
Étant donné la description d’Éric, on sait que c’est lui le tueur. Est-ce qu’il pourrait reproduire l’histoire du livre sur lequel il travaillait avec la gendarme ?
Après un démarrage en fanfare, je trouve qu’on commence à s’ennuyer.
Oh, je sens que le rythme va reprendre. C’est après les funérailles de ses parents, dans la maison de son enfance, qu’il écrit un nouveau livre. Celui qu’il veut être le meilleur, le plus percutant. Un roman dans lequel le tueur sévit sans qu’on ne découvre son identité.
Hum… Ça reprend mon idée de mise en pratique de ses écrits non ?
Hop hop hop… Attends un peu… On fait la rencontre de Sylvain, l’éditeur d’Éric. Il a l’air plutôt tordu, et peut-être violent, étant donné la façon dont il a agrippé le bras de Caroline au cimetière… Néanmoins, le détail important à noter est sa ressemblance physique avec Éric, notamment en ce qui concerne sa couleur d’yeux (et pour le moment, c’est la seule info que l’on a sur le tueur…).
Nouvelle hypothèse (ouiiii je deviens cinglée quand je lis un policier) : y a des tensions entre Eric et Sylvain. Pour se venger, l’éditeur reproduit ce qu’il se passe dans le bouquin de son poulain. Ou pire, ils sont complices…
Le tueur prend vraiment du plaisir à « jouer » avec les enquêteurs. Il prend la carte bleue dans le sac à main de la jeune femme, casse l’ongle de son index (j’imagine qu’il va le déposer sur sa prochaine victime) et déboutonne le jean de Stéphanie pour faire croire qu’elle a été attaqué par un pervers sexuel.
Mine de rien, on jongle entre pas mal de scènes et de personnages. Peut-être pour nous embrouiller ?
C’est l’équipe de Caroline qui est chargée de l’enquête sur le meutre de Stéphanie. Celui-ci a eu lieu non loin du village où vivaient les parents d’Éric…
Hum… Et si Éric était réellement le meurtrier ? Et si ce qu’il écrivait était le meurtre qu’il venait de commettre ? Après tout, il le dit lui-même : il voit les scènes se dérouler sous ses yeux…
En tout cas, étant donné que le corps a été retrouvé, ma théorie sur le fait qu’il s’agit de Sylvain qui reproduit le livre d’Éric tombe à l’eau.
Le groupe de Caroline, dirigé par Raphaël, est composé de 10 enquêteurs.
Après avoir observé le corps et les alentours, l’équipe retourne à la PJ pour dresser les procès verbaux.
Éric, quant à lui, demanda à Caroline l’adresse de la maison. Curiosité malsaine d’un auteur de polar…
Oh bah ça ! Le meurtrier de Stéphanie est aussi celui des parents d’Éric. Je ne sais pas pourquoi, mais une part de moi est persuadée que c’est lui, ou plutôt sa double personnalité, le tueur. Cela dit, si c’était le cas, ça serait assez décevant car trop simple (on est quand même qu’au début du livre hein).
L’équipe de Raphaël commence à émettre des hypothèses. Ils sont persuadés que le tueur tente de les mettre sur une fausse piste. Ils en arrivent aux conclusions suivantes : Stéphanie et son assassin ne se connaissaient pas bien, mais elle l’avait volontairement rencontré. L’homme avait délibérément choisi l’endroit pour la tuer.
C’est plutôt mince pour le moment…
Eric se rend sur le lieu du crime et imagine la scène (personnellement, étant donné les détails qu’il imagine, je reste persuadée qu’il est le tueur…). Une fois que toute la scène s’est jouée devant ses yeux, il rentre, satisfait : il sait comment poursuivre son roman.
Après la rencontre avec le médecin légiste, Raphaël et Caroline réfléchissent ensemble à l’affaire. Ils en arrivent à la conclusion suivante : ils ont affaire à un homme qui tue sans réel mobile. L’affaire se révèle compliquée.
De retour à la PJ, l’équipe fait le point. Ils n’ont pas grand chose. Le tueur a amené Stéphanie dans cette maison dans le but de la tuer et il a tout fait pour effacer ses traces.
À présent, l’équipe doit comprendre pourquoi il s’en est pris à elle. Le jeu de piste commence…
Caroline retrouve Éric dans la maison de ses parents. Ensemble, ils discutent de l’enquête.
Rho…. La note qui parle de quelqu’un qui les observe et de plus prêt qu’il ne le pense… Est-ce que le tueur est une tierce personne ? Ou ma théorie se tient ?
Rolala… Ça devient intrigant… Je suis persuadée d’un truc et pourtant tout me pousse à croire le contraire. Finalement, même si on en sait plus que les policiers, je trouve qu’on est autant dans le flou qu’eux.
La vache ! Le tueur est vraiment cinglé ! Il prépare la suite de ses meurtres. Pour cela, il se rend dans un cybercafé mais s’arrange pour être méconnaissable, portant une perruque et des lunettes.
Et si Éric avait un frère jumeau ? On sait que ses parents retournaient souvent dans sa ville de naissance mais personne ne sait pourquoi…
Peut-être que cette personne était en hôpital psychiatrique et vient d’en sortir parce que tout le monde le croit guéri ?
On fait la rencontre de Georges Bompart, la prochaine victime de notre tueur.
George est proche de la cinquantaine et, après presque touet une vie en tant qu’hétéro, il a fini par faire son coming out.
Il a fait la rencontre de Marc via un site de rencontre. Marc est un homme marié voulant faire un essai de relation homosexuelle.
Ils se mettent d’accord pour se rencontrer à 16h au domicile de Georges. Marc insiste pour que leur rencontre soit la plus secrète possible.
Wah ! Ce meutre… Marc fait une fellation à Georges qui ne peut retenir son plaisir. Mais il n’a pas le temps d’aller au bout de sa jouissance que Marc le poignarde à plusieurs reprises.
Non mais il est tordu ! À l’aide d’une seringue, il récupère le sperme de Georges. Il va en avoir besoin pour sa prochaine victime.
Avant de partir, il prend soin d’emporter quelque chose (un bout de cuir du canapé), sa coupe de champagne qui contient ses empreintes et il dépose dans la bouche du cadavre, le morceau d’ongle de Stéphanie. Enfin, après avoir nettoyé le sexe de Georges avec du détergent, il quitte l’appartement en laissant la porte entrouvert afin qu’on découvre rapidement le corps.
Pour le moment, y’ a aucune logique qui me saute aux yeux entre les victimes…
Tiens comme par hasard, dans le courant de l’après-midi, Eric a fait une très longue pause dans l’écriture de son roman. Une fois celle-ci terminée, en début de soirée, l’inspiration était revenue au galop… Comme par hasard, il est de nouveau inspiré une fois le meutre commis… Coïncidence ?
Du côté des enquêteurs, ça n’avance pas beaucoup. Ils ont peur d’avoir affaire à un serial killer et s’attendent à ce qu’il remette ça. Ils délimitent néanmoins un périmètre dans les Yvelines.
Ce qui est un peu complexe dans cette histoire, c’est la timeline. On suit différents personnages et c’est pas toujours évident de savoir si un chapitre se déroule avant, pendant ou après le précédent. Mais j’imagine que c’est volontaire de la part de l’auteur 🙂
Raphaël et son équipe se rendent sur les lieux du second meutre. Bien vite, ils font le rapprochement avec celui de Caroline et supposent qu’il s’agit du même tueur.
Pour le moment, l’assassin les emmène exactement là où il le souhaite. Il place ses pions comme s’il menait une partie d’échecs avec la police.
Sylvain est chelou. Dès le lendemain matin, il appelle tout excité Éric pour lui parler du nouveau meutre (l’information circule dans les journaux télévisés). Mince… Ça relance l’idée qu’il pourrait être à l’origine des meurtres pour stimuler son poulain.
Quand il regarde les infos, Eric a l’impression de reconnaître l’immeuble de la victime…
Les inspecteurs remontent bien vite jusqu’au cybercafé. Même si le lieu dispose d’une caméra de surveillance, les images sont tellement mauvaises qu’elles sont inexploitables.
Du côté des empreintes sur le poste… Hum… Un technicien de la police scientifique a relevé tout ce qu’il pouvait mais tous pensent que leur tueur a effacé ses traces.
Ils repartent tout de même avec les retranscriptions des échanges du tueur avec sa victime.
Au cours de l’histoire, on met en avant les galères financières de Sylvain et le fait qu’il ait besoin d’argent pour rembourser ses prêts. Et pour ça, il est prêt à tout pour stimuler son poulain.
Il semble aussi être quelqu’un de colérique / violent, comme je le pensais au début avec la scène du cimetière.
J’ai l’impression que M. Röhr essaie de nous mener en bateau… Ça serait trop facile si Sylvain était le meurtrier…
La PJ fait chou blanc dans toutes ses recherches. Raphaël se rend à l’évidence : son équipe n’a rien. Ils doivent juste patienter que le meurtrier remette ça et croiser les doigts pour qu’il commette une erreur.
En attendant, Raphaël donne la soirée à son équipe. Caroline en profite alors pour rejoindre Éric qui l’attendait impatiemment. Il est bloqué dans son livre. Syndrome de la page blanche. Dès que sa compagne lui apporte les dernières nouvelles de l’enquête, tout à coup, l’inspiration revient et il repart à son écriture.
Le tueur a choisi une nouvelle cible : une joggeuse de 17 ans, qu’il observe depuis plusieurs jours et qui l’excite (à tel point qu’il se masturbe en la regardant courir). Est-ce qu’il pourrait la violer ? Ça me paraît indispensable si on part du principe qu’il va lui injecter le sperme de sa seconde victime… Ça serait incohérent qu’elle ait du sperme dans le vagin tout en étant vierge.
Heureusement, sa mère l’avait bassinée avec des agressions et Émilie court toujours avec une bombe de lacrymo sur elle. Quand son agresseur lui bondit dessus, elle arriva à le déséquilibrer et à lui asperger les yeux. Elle prend ensuite ses jambes à son cou et quitte la forêt. En chemin, elle croise un couple de personnes âgées avec un chien. Elle se blottit dans les bras de la femme, effrayée. Elle est sauve pour le moment, mais reste un obstacle pour la réalisation du plan du meurtrier. Il va devoir s’occuper d’elle…
Rho la vache… tout porte à croire que c’est Éric le tueur. Mais plus le temps passe et plus je n’y crois. Si c’était le cas, ça serait vraiment trop simple…
Tiens tiens tiens. On s’attarde à présent sur un neuropsychiatre. Il semble spécialisé dans les troubles mentaux comme la paranoïa, la schizophrénie ou encore les délires psychotiques.
On met souvent l’accent sur les douze coups de poignard qu’inflige le tueur à ses victimes. Et si ça correspondait à 12 ans ? Douze années d’hospitalisation/ de traitement pour troubles mentaux ?
Il y a trois mois, le professeur Laustrier a eu un entretien avec un patient qu’il suit depuis plus de deux décennies. Celui-ci a réussi à manipuler son médecin, lui disant ce qu’il avait besoin d’entendre pour l’autoriser à reprendre une vie « normale ».
Le professeur repense à cet échange depuis qu’il a reçu une circulaire de la PJ concernant leurs enquêtes. Étant donné que les policiers sont persuadés que leur tueur a des troubles mentaux, ils ont demandé le soutien aux établissements psychiatriques.
En épluchant les relevés téléphoniques et les activations de bornes téléphoniques à proximité des meurtres, Raphaël remarque qu’Éric était proche de la première scène de crime au moment de celui-ci. Il informe Caroline et lui demande de se renseigner afin de savoir s’il a pu voir quelque chose…
La lieutenant pose quelques questions à son compagnon qui affirme ne pas avoir bougé de chez ses parents la nuit du meutre. Pourquoi lui mentirait-il ?
On sait que Jack (c’est comme ça que l’équipe de Raphaël appelle le tueur) rôde autour de la maison des parents d’Éric. On sait même qu’il les a tués… Peut-être qu’il a piqué le téléphone d’Éric ? Celui-ci semble passer son temps à chercher après.
Jack a trouvé sa nouvelle victime. Une mère de famille de trois enfants qui travaille dans un restaurant de nuit. Il s’en prend à elle, sur le parking souterrain de son immeuble quand elle rentre de son service à une heure trente du matin.
Isabelle est retrouvée le lendemain, morte par douze coups de poignard. Selon la police, elle aurait été violée : ils ont retrouvé du sperme (ils pensent que c’est celui de “Jack” mais nous on sait que c’est celui de Georges).
Purée ! Raphaël a du nez ! Il a tout de suite compris que le sperme n’était pas celui de “Jack” mais de leur seconde victime.
Oh bon sang… “Jack” veut faire porter le chapeau à Éric… Isabelle vivait dans le même immeuble que le studio que l’écrivain a délaissé pour aller s’installer chez ses parents.
Le soir de ce meutre, Eric a prétendu sortir dîner avec Sylvain. Quand Caroline essaie de contacter l’éditeur, pas de réponse. Idem quand elle tente d’appeler son petit ami. Alors, elle décide de se rendre à sa rencontre, à Saint Rémy.
Dis donc ,on sent qu’on approche de la fin du livre. Je trouve que ça s’accélère.
Sylvain vient d’ailleurs d’arriver dans la maison des parents d’Éric. L’auteur est sorti faire quelques courses et lui dit par téléphone qu’il ne va pas tarder.
Mais quoi ??!! Sylvain reçoit un courrier de la factrice (avec l’accord d’Éric). Celui-ci provient du notaire. Eric lui demande de l’ouvrir. Sylvain semble avoir découvert un truc de ouf, mais on n’en saura pas plus. Il est égorgé.
Plus tard, Caroline se gare devant la maison de Saint Rémy. Eric ne semble toujours pas là. En revanche, une longue traînée de sang l’accueille dans la maison. Voilà, j’angoisse.
Elle découvre le cadavre de Sylvain et les objets que “Jack” a dérobés à chacune de ses victimes. Près d’eux se trouvent également un mot d’Éric, dactylographié, disant qu’il n’y est pour rien dans cette histoire, qu’elle doit le retrouver seule à la vieille cabane et qu’il lui expliquera… Ça pue…
Bon… Tout porte à croire que c’est Éric et qu’il a des problèmes psychiatriques. J’aurai donc bon depuis le début ?
Toutes les actions du tueur au moment où il dépose le cadavre de Sylvain et les objets dans le salon laissent penser qu’il vit ici, et que ce serait donc Éric…
Mais bon sang ! Pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours que quelqu’un joue les héros ? Caroline éteint son portable et part seule vers la cabane.
Le professeur Laustrier a fini par contacter Raphaël et lui a transmis l’identité du patient qu’il pense être le tueur.
Une fois encore tout porte à croire qu’il s’agit d’Éric, mais des trucs clochent… Quoi que… Le médecin a précisé que le patient avait arrêté sa thérapie. Il n’a jamais parlé du fait qu’il était hospitalisé ? Néanmoins, vu son dossier, ça devrait être le cas… Rho ça m’embrouille…
Étant donné que Raphaëll n’arrive pas à joindre Caroline, il demande à son équipe de la retrouver et fonce à Saint Rémy, chez Éric. Une fois arrivé sur place, il découvre le cadavre, les objets et le courrier laissé par Éric. Il appelle des renforts.
Y a un collègue de Caroline, un gars qu’elle ne peut pas piffrer, Damien, qui est injoignable également. Est-ce qu’il l’a suivie ? Après tout, il semble jaloux d’elle…
Quoi qu’il en soit, le temps presse. Il doivent retrouver la jeune femme.
La cabane (qui ressemble plus à un abri de jardin qu’à une vraie cabane) est bien un piège. Caroline y retrouve Éric, bâillonné et ligoté. Mais elle a à peine le temps de s’en rendre compte qu’on lui assène un violent coup à la base du crâne. Elle perd connaissance et son arme automatique.
Le tueur va les noyer ! Eric et Caroline sont menottés l’un à l’autre sur le ponton, au bord de l’eau stagnante de l’étang. Leurs chevilles sont attachées ensemble à un gros parpaing en ciment.
La vache, cette fin est vraiment trop stressante…
Eh bien j’avais en partie raison ! “Jack” est le frère d’Éric.
Martial et Éric ont six ans d’écart. Depuis qu’il est petit, les parents des garçons avaient senti que leur aîné n’était pas « normal ». Alors, ils l’ont emmené suivre un psy.
À ses douze ans, le jeune garçon a pété les plombs, le jour de l’anniversaire d’Éric. Lors d’une balade sur une barque avec son jeune frère et son père., il a poussé Éric dans l’eau et lui a plongé la tête sous l’eau. Le petit ne savait pas nager. Martial exultait : enfin, il allait être débarrassé du chouchou et retrouver sa place auprès de ses parents. Il s’en est même pris à son père quand il a tenté de sauver Éric. Finalement, le papa a plongé et a ramené son cadet sur la berge où il lui a fait du bouche à bouche. Quand les gendarmes et le médecin sont arrivés, les parents avaient attaché les mains et les pieds de Martial avec leur ceinture. Celui-ci avait douze ans (voilà certainement la raison des douze coups de couteau).
Après leur avoir tout raconté, il les pousse à l’eau. N’oublie pas qu’Éric est phobique à ce sujet. Il panique… Avec 2m50 de profondeur, y a peu de chance pour qu’ils s’en sortent…
Au moment où le couple s’enfonce dans l’eau, Raphaël arrive sur le chemin forestier. Rholala… ça va être trop tard :/
Ohhh putain ! Damien ! Damien avait bien suivi Caroline ! Tout n’est peut-être pas perdu ! (Cela dit, j’espère qu’il va mettre ses ressentiments de côté et sauver sa collègue hein).
Le policier a assisté au « plongeon » de Caroline et Éric. Quand il a voulu interpeller Martial, celui-ci n’a pas obtempéré et a même levé l’arme de Caroline en direction de Damien. Celui-ci l’a abattu de trois balles dans la poitrine.
Une fois sûr que Martial était mort, il a plongé pour tenter de sauver le couple. Caroline est consciente, mais pas Éric. Il a perdu connaissance assez rapidement une fois plongé dans l’eau. Finalement, après une attente qui m’a semblé interminable, ils arrivent à sauver Éric. Rho purée… c’était trop stressant tout ça.
Des semaines plus tard, Eric a terminé son manuscrit et est en pleine session de dédicaces. La rédaction de son manuscrit a été une véritable thérapie pour lui, tout comme la rencontre avec le professeur Laustrier qui lui a permis de mieux comprendre les troubles dont était atteint son frère.
La relation entre Caroline et Damien est apaisée et ce dernier a obtenu une promotion au poste de capitaine grâce à son exploit pour sauver sa collègue.
Concernant le couple, ils recherchent un endroit où vivre maintenant que la maison de Saint Rémy a été vendue, un endroit où ils pourront commencer une nouvelle vie qui accueillera un petit bout dans quelques mois.
Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un thriller / policier. Pourtant, à chaque fois, je prends du plaisir à me glisser dans la peau d’un flic et à faire carburer ma tête pour émettre des hypothèses toutes plus folles les unes que les autres. Ça n’a pas manqué avec ce livre.
Ici, un serial killer tue de manière complètement aléatoire. Il n’y a aucun lien entre ses victimes, comme s’il les choisissait au hasard. La PJ de Versailles galère : l’homme, qu’ils ont surnommé Jack, ne leur laisse aucun indice. Néanmoins, ils n’ont aucun doute sur le fait qu’il soit bien l’auteur de chacun des meurtres : sa signature est présente sur chacun des cadavres… Qui est-il ? Pourquoi tue-t-il ? Et pourquoi un auteur de polar semble être lié à chacun de ses meurtres ?
Au fil de l’histoire, tu suis différents personnages : Raphaël, le chef du groupe de policiers en charge de l’enquête, ; Caroline, une lieutenant de la PJ appartenant à l’équipe de Raphaël ; Eric, un auteur en devenir qui bosse sur son futur livre pour faire le deuil de ses parents ; Sylvain, l’éditeur malhonnête d’Éric ; et enfin, le tueur…
Tout au long du livre, et justement parce qu’on nous fait jongler d’un personnage à un autre, on doute de l’identité du tueur. Des hypothèses se mettent en place, tu as beau en être sûr, elles sont pourtant balayées d’un revers de la main en un claquement de doigts.
Les scènes de crime ne sont ni glauques ni trop sanglantes. Tu peux lire ce livre sans crainte à ce sujet. Par contre, l’histoire est complètement addictive. Tu enchaînes les chapitres qui, plus tu avances dans le livre, deviennent courts, comme si on sentait le final (oui parce que pour le tueur, c’est une sorte de spectacle qu’il réalise, ses crimes sont de l’art…) approcher.
Ça se lit bien, c’est plaisant et, j’ai vraiment passé un bon moment malgré des soucis de mise en page.
J’ai néanmoins un petit doute sur la crédibilité de la scène finale (je trouve que niveau timing, les choses auraient dû être différente… Mais bon, c’est un livre :p).
En tout cas, je deviens bonne en déduction :p Sans avoir l’identité exacte du tueur, j’avais deviné qui il était et pourquoi il tuait :p (et dès le premier tiers du livre). Mais ça n’empêche que j’ai douté jusqu’à la fin et que, même si on en sait plus que les policiers, on est, finalement, autant dans le flou qu’eux concernant leur enquête.
©2020-2024 Les Lectures de Miettes
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