/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Octobre 2018
Fuyez. Elle arrive, elle est tout près. Elle n’épargnera personne. Les arbres tombent,
la terre gèle, l’air est infect. Courez si vous ne voulez pas finir six pieds sous la neige. Une adaptation déroutante du fameux conte d’Andersen.
Le meurtre immonde d’un prêtre dans un pensionnat autochtone, au début des années 1970.
L’inconcevable suicide du grand-père d’une journaliste prête à tout pour faire éclater la vérité.
Un chamane amérindien banni de sa communauté, reclus au coeur d’une forêt mystique.
Une entité ancienne née du froid et de la famine, prête à rétablir son pouvoir sur son royaume de glace.
Une effroyable légende, oubliée de tous…
« Libérée, Délivrée…. »
Ahem…. Ma fille de quatre ans me soule avec la Reine Elsa. Je sais que l’histoire de Disney n’est pas du tout la véritable histoire du conte écrit par Andersen. Du coup, j’avoue être curieuse de savoir comment Simon Rousseau (dont j’avais adoré sa revisite de Peter Pan) a décidé de nous écrire sa vision de l’histoire de la Reine des Neiges…
Dès le début du livre, l’auteur nous précise qu’il s’est inspiré du conte d’Andersen plutôt que du dessin animé pour réaliser cette adaptation. Il ajoute qu’il a également pris quelques libertés pour apporter quelque chose d’encore plus personnel à l’histoire.
Nous voilà à présent à la mi janvier 2018, au Québec.
Comme je l’avais ressenti avec Peter Pan, on sent que Simon Rousseau est québécois. Il va encore y avoir des expressions que je ne vais pas comprendre=)
Notre narratrice s’appelle Anna. Son grand-père vient de mourir. Elle se rend à son enterrement à quelques heures de route de son domicile, en Abitibi (comme dans le prologue).
Lorsqu’elle retrouve sa grand-mère Lyne qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans, les deux femmes se prennent dans les bras l’une de l’autre, pleurant leur retrouvaille et la perte d’Émile.
Eh bien, la mort de son grand-père est étrange. Quelques jours avant son suicide, un Améradien que sa grand-mère ne connaissait pas est venu parler à Émile. Ça semble l’avoir perturbé. Il a ensuite disparu pendant deux jours. Peut-être est-il allé à la réserve. À son retour, il n’était plus le même. Il ne répondait pas aux questions de sa femme, ne voulait voir personne, et a refusé de se nourrir durant cinq jours. Il n’arrêtait pas de se mordiller les lèvres aussi. Lyne a l’air terrifié quand elle raconte tout ça à sa petite fille.
Anna fait un rêve dans lequel elle voit l’arbre coupé de 1972. Au milieu du tronc se trouve un cœur de glace. Quand elle s’en empare, une bête apparaît. Émile lui téléphone et lui dit de fuir… Trop bizarre.
Dans l’atelier de son grand-père, Anna découvre une petite boîte qui était cachée. On apprend alors que son grand-père était prêtre dans un pensionnat indien en 1972. Quand la jeune femme en parle à Lyne, celle-ci n’a pas grand chose à lui raconter, hormis le fait que le pensionnat a fermé en 73 et qu’à son retour, Émile a abandonné sa Bible, l’a épousée et n’est plus jamais retourné à l’église. Selon elle, il s’est passé quelque chose de grave au pensionnat.
Le côté journaliste d’Anna (même si elle n’est encore qu’étudiante) prend le dessus sur tout le reste. Elle veut en savoir plus. Elle veut savoir ce que voulait l’Amérindien qui est venu chercher son grand-père. Elle va mener l’enquête.
Elle commence ses investigations par la rencontre avec Ginette Bouchard, une ancienne sœur qui travaillait avec Émile au pensionnat. Cependant, sa grand-mère la met en garde : la vieille femme a elle aussi vécu des choses là-bas et vit seule depuis longtemps ; elle n’a plus toute sa tête. Anna s’en fiche. Il faut bien commencer quelque part.
Bon bah Lyne avait raison. La vieille est complètement timbrée. Elle nous apprend néanmoins qu’Émile n’aimait pas beaucoup le pensionnat et qu’à l’automne 1972, il s’était beaucoup attaché a deux indiens qui venaient d’arriver. Un petit garçon et une petite fille. Soeur Bouchard pense que le garçon est responsable de la mort d’un certain Simard, quelqu’un du pensionnat.
La vieille refuse qu’Anna s’en aille. Elle crève alors les quatres pneus de sa voiture. Anna s’enfuit en courant. Par chance, elle croise Donald, un ami de sa grand-mère. Il lui dit que ces gars au garage vont s’occuper de sa voiture et il la raccompagne chez elle. Durant le trajet, Anna lui raconte tout ce qu’elle sait. L’Amérindien qui est venu voir son grand-père, son comportement changeant, les souvenirs du pensionnat retrouvés dans l’atelier. Donald lui dit qu’ils ont des choses à ce dire. Elle ne sait pas tout…
Oh la vache ! Le suicide d’Émile est chelou ! Il s’est ouvert la poitrine avec son couteau de chasse, puis s’est versé de la graisse bouillante dans le thorax pour s’ébouillanter le cœur. Au départ, la police a pensé à un meurtre, mais tout laisse croire qu’il s’agit bel et bien d’un suicide, même le mot laissé pour Lyne (« pardonne-moi, je t’aime« ).
Anna et Donald vont aller dans une réserve autochtone afin d’interroger un homme, Yan. Durant le chemin, Anna découvre que Donald est un ancien policier et qu’il a rencontré son grand-père durant une enquête, en janvier 73, celle de la mort d’un oblat du pensionnat. L’homme est mort d’une crise cardiaque. Mais dans la même nuit, un petit garçon a disparu. Personne ne l’a jamais retrouvé.
Flashback en décembre 72. On découvre les deux enfants pour lesquels Émile s’est lié d’affection et comment ils se sont rencontrés. Elsa est venue consoler Jean qui avait fait un cauchemar. D’ailleurs, ce rêve me fait penser à celui d’Anna… Il est dans la forêt, dans la neige et un monstre veut lui prendre son œil et son coeur…
Arrivés chez Yan, sa femme Michelle (qu’il bat) est assise dehors avec sa fille de 14 ans, enceinte (de son propre père ?). Michelle insiste pour que Donald ne rentre pas chez eux. Et pour cause. Ils découvrent une fillette de 10 ans, enfermée dans une pièce, battue. La petite s’appelle Catherine et est la fille de Michelle. Contre les protestations de la mère, Anna, protégée par Donald, emmène la fillette dans le pick-up.
Au moment de sortir Yan entre dans la maison, un fusil au poing. Il met en joue les deux intrus. La petite Catherine s’interpose. Quand son père s’apprête à lever la main sur elle, Donald lui bondit dessus et le désarme. Il le bât à mort alors qu’Anna met KO Michelle et s’empare de l’arme.
Yan est inconscient, battu à mort par Donald. Ce dernier prend le fusil des mains d’Anna et le pointe sur Yan, prêt à le tuer, encouragé par Catherine. Finalement, Anna arrive à le raisonner. Ils attendent que Yan reprenne ses esprits et l’interrogent sur le tatoué qui est venu voir Émile. Il leur parle alors d’un chaman qui vit dans la forêt et de Elsa. C’est chez cette dernière qu’ils se rendent.
Chez Elsa, Anna découvre un pan de mur rempli de photos, d’articles de journaux, de post-its et de notes. Il met en avant toutes les disparition d’enfants Algonquins depuis 73, avec une mise en évidence du prénom Jean. On dirait qu’Elsa mène sa propre enquête pour le retrouver.
Dans la chambre d’Elsa, Donald découvre du sang séché. Mais ils n’ont pas le temps de s’attarder : quelqu’un leur tire dessus. Ils arrivent à quitter la maison en direction de la forêt mais Donald est touché à la cuisse et le tireur les poursuit. Ils trouvent refuge derrière un gros sapin. Attiré par un animal, les pas s’éloignent. Anna et Donald sont saufs pour le moment, même si la forêt et le froid de la nuit ne risquent pas de jouer en leur faveur. Ils échangent sur les découvertes faites dans la maison mais sans réelle piste. À la nuit tombée, un énorme animal s’approche d’eux. Peut être un cervidé… Quoi qu’il en soit, il semble familier à Anna…
Nouveau flashback en décembre 72, au pensionnat.
Elsa demande à Émile un attrape-rêve pour contrer le cauchemar de Jean. Cependant, le prêtre ne peut pas accéder à sa requête : il ne peut pas amener un objet hérétique dans cette maison de Dieu et si les enfants sont choppés avec, les conséquences seraient désastreuses pour eux. Il dit à Elsa qu’il va prier pour Jean, pour chasser le mauvais esprit, le démon de son rêve et que si une semaine plus tard rien n’a changé, ils trouveront une solution tous les trois.
Elsa repart mais sait que personne ne peut rien pour son ami
Poussée par une intuition, Anna décide de suivre l’animal. Celui-ci les conduit à une cabane en bois, probablement celle du chaman. À l’intérieur, elle est remplie d’objets de rituel (crâne, symboles, plumes, sang, …). Ça fait flipper.
Des coups leur parviennent de sous leurs pieds. Ils découvrent une trappe dans laquelle est enfermée, bâillonnée et ligottée une femme, une amérindienne. Anna pense tout de suite qu’il s’agit d’Elsa.
Flashback en janvier 73 cette fois. On sent que le livre s’accélère. On va commencer à avoir des révélations. Notamment celle de la disparition de Jean peut-être ?
Émile protégeait Jean de l’oblat Germinal Simard qui l’avait dans le collimateur depuis un moment. Ce dernier était réputé pour passer du temps en privé avec les jeunes garçons…
Ce matin-là, Émile vient chercher Elsa. Jean, 8 ans, est sorti du trou où il était enfermé depuis quatre jours et est à présent à l’infirmerie.
C’est horrible que ce que les prêtres faisaient subir à ces enfants. Sous prétexte qu’ils étaient des autochtones, les hommes d’Église les traitaient comme des moins que rien, comme des parias… Le « trou » du pensionnat était le même que celui des pénitenciers. Sauf que cette fois, ce n’était pas des adultes mais des enfants innocents. C’est horrible…
Oh bon sang… Simard ne s’est pas contenté d’envoyer Jean au trou. Il est allé lui rendre visite et la violer, certainement à plusieurs reprises. Quand Émile le comprend, il culpabilise de ne pas l’avoir empêché.
Le garçon apprend à Elsa qu’il a accepté l’offre de la créature qui le hante : son œil et son cœur contre son amitié. À présent, plus personne ne leur fera de mal…
Attends… Donald connaît Elsa ? Il n’hésite pas une seconde sur l’identité de la femme ligottée (qu’il libère tout de suite d’ailleurs) et il lui dit qu’il l’a cherchée partout. Est-ce que Donald est Jean ?
Eh bien Elsa est elle aussi « possédée » par l’esprit. On le sait parce que, tout comme Jean, son œil droit brille d’une lueur bleue et le gauche reste fixe, comme s’il ne lui appartenait plus. Elle demande à Donald de l’embrasser. Celui-ci s’apprête à le faire, comme hypnotisé. Anna n’arrive pas à l’arrêter. Leurs lèvres fusionnent. Quand ils se séparent, du sang gicle de la bouche de Donald. Elsa est en train de manger sa langue qu’elle lui a arrachée. Elle dévore ensuite le pauvre homme. Anna fuit. Si elle reste dans les parages, elle est la prochaine sur la liste. Elle retourne s’enfermer dans la cabane.
Rapidement, Elsa, ou plutôt le monstre d’Elsa, se présente à la fenêtre, la lèche, la griffe. J’avoue qu’il fait froid dans le dos… Ça effraie Anna qui tombe, se cogne la tête et s’évanouit.
Bon bah c’était pas pour rien qu’Elsa était enfermé sous le plancher de la cabane non ?
Janvier 73, au pensionnat.
C’est la sœur Ginette Bouchard qui a découvert le corps sans vie de Germinal Simard. La vache… C’est dégueu. Il ne reste pas grand chose du corps du prêtre… Plus de bras, de jambes et de bassin. C’est comme s’il avait été coupé à cause du froid. Plus de lèvre, de joue et de langue sur le visage. C’est un massacre…
Au bout du lit se trouve Jean, en train de dévorer un organe de Simard. Émile remarque dans l’œil gauche du garçon de la détresse, de la souffrance et de l’impuissance…
C’est ce jour-là qu’Elsa a rencontré Donald. Le policier lui a promis qu’il ferait tout ce qu’il peut pour retrouver Jean.
Quand Anna reprend connaissance, le chaman est avec elle dans la cabane. Il a les mêmes symboles sur le corps que ceux dans la cabane. Est-ce que ça éloigne le mauvais esprit qui a pris possession d’Elsa ? L’homme a la joue gauche qui a disparu, laissant sa mâchoire visible. Est-ce que c’est une victime de la créature et qu’il a survécu ? En tout cas, il n’a pas l’air très aimable.
Ah bah c’est lui qui leur tirait dessus dans les bois. Il voulait blesser Donald, mais sans le tuer…
Comme je le pensais, la cabane retenait les pouvoirs de l’esprit qui a pris possession d’Elsa. Il était devenu inoffensif mais Donald et Anna ont tout gâché.
Le chaman connaissait Émile. Je me demande même si, d’une certaine façon, ils n’étaient pas devenus amis. En janvier 1973, ils ont dû faire quelque chose d’horrible mais nécessaire. Est ce qu’ils ont tué jean ?
Retour en janvier 1973.
Quand il a trouvé Jean près de Simard, Émilie l’a pris, assomé et emmené chez Chogan, le chaman qui était âgé de 20 ans à l’époque. Le petit n’a plus rien d’humain. Il n’émet que des gargouillis gutturaux, il s’est dévoré les joues et les lèvres. Malgré la force surnaturelle dont il fait preuve, les deux hommes arrivent à le maintenir et Émilie brandit un couteau au-dessus de son torse. Ils veulent mettre fin à leur vie durant un rituel. Ce dernier empêchera l’entité de gagner en puissance. Oh… Ils ont fait au garçon ce qu’Émile s’est fait lui-même… Ouverture du thorax et ils ont versé de la graisse animale bouillante sur son cœur de glace.
Malgré la barbarie de l’acte, les deux hommes se réjouissent (enfin… tout est relatif hein) : l’entité maléfique a été éliminée.
Il y a quelque temps, Elsa est venue voir le chaman pour qu’il lui apprenne à communiquer avec les morts. C’est ce qu’il a fait, mais il n’aurait pas dû. Il ignore comment, mais l’entité a dû réussir à communiquer avec elle et lui apprendre ce que lui et Émile avaient fait à son ami. Ça l’a rendue vulnérable et elle a peut-être passé un accord avec l’esprit. Chogan l’a ressenti peu avant la mort d’Émile. C’est pour ça qu’il est allé le voir. Ils sont allés chez Elsa et l’ont emmenée dans la cabane. Mais Émile, rongé par le remords, n’a pas pu aider davantage Chogan. De retour chez lui, le grand-père d’Anna a compris qu’il changeait. Alors, il a fait le même rituel que celui de Jean pour ne pas devenir comme lui…
Chogan et Anna quittent la cabane. Le chaman lui avait conseillé de prendre quelques attrapes-rêves et de se les mettre autour du cou pour la protéger, mais elle a oublié. Ils grimpent sur une moto neige et s’enfoncent dans la forêt, direction le sud.
Bien vite, le vent se lève, emportant avec lui une odeur nauséabonde propre à l’entité. Le froid s’installe. La neige se met à tomber. La motoneige s’arrête. Le moteur est gelé. Lhomme et la femme comprennent alors qu’il faut fuir.
Ça me rappelle le rêve d’Anna. Est-ce que son grand-père va lui venir en aide ? D’après le chaman, il ne peuvent s’en sortir que si les esprits les aident.
La créatures les poursuit. Elle envoie ensuite des corneilles qui s’en prennent uniquement au chaman. Quand ils repartent, l’homme est mort et méconnaissable. La créature s’empare du cadavre et le dévore. Elle s’empare ensuite du corps d’Anna qui perd connaissance quand la créature l’approche de sa bouche. C’est finalement le caribou qu’Anna et Donald ont vu plus tôt qui vient à son secours. On dirait qu’il communique avec l’entité. Celle-ci relâche Anna et s’éloigne. L’animal prend la jeune femme dans ses bois en l’emmène vers le sud.
Quand Anna se réveille, elle est à l’hôpital. On lui a emputé les deux jambes, rongées par le froid. Mais ce n’est pas tout. La créature a pris possession de son corps…
L’épilogue se déroule le lendemain.
Plus de 1200 personnes ont disparu suite à un épisode de gel aussi rapide que violent et surtout imprévisible.
Ahhh ! Le livre se clôture sur la légende Algonquine concernant cette entité maléfique. Le Atchen avait été emprisonné dans le grand pain par un chaman et des bons esprits. Quand l’arbre a été coupé, ça a libéré l’entité.
Le caribou, c’était pas le grand-père d’Anna. C’était Jean… Le caribou était son animal préféré, tout comme celui d’Elsa était la corneille…
Pour commencer, le livre n’est pas aussi dégueu que ce à quoi je m’attendais. Alors effectivement, il y a des passages plutôt sanglants et les scènes qu’on s’imagine font froid dans le dos, mais ça n’arrive que quelques fois et de manière plutôt courte dans le livre.
Anna est une jeune étudiante en journalisme qui retourne auprès de sa grand-mère, perdue de vue depuis plusieurs années, afin d’assister à l’enterrement de son grand-père. Celui-ci est mort dans des circonstances étranges et même Lyne, sa femme, a du mal à comprendre son comportement. Est-ce que tout cela à un rapport avec ce qu’il s’est passé en 1973 dans un pensionnat indien où il travaillait en tant que prêtre ?
J’ai été complètement prise dans le livre. Les chapitres sont courts, fluides, prenants, plaisants, intrigants. L’histoire se dévore et j’ai vraiment apprécié ma lecture, malgré quelques mots et expressions québécoises que je n’ai pas toujours compris (cela dit, ça m’a surtout dérangée lors des dialogues).
Tout comme avec Peter Pan (écrit par le même auteur), on suit deux histoires : l’enquête d’Anna concernant la mort de son grand-père et des flashbacks d’événements qui se sont déroulés au pensionnat dans les années 70.
Plus on se rapproche de la fin du livre et plus les flashbacks sont fréquents. On sent que le rythme augmente et que le dénouement est proche. J’ai vraiment eu du mal à lâcher et comme avec l’autre Contes Interdits de cet auteur, j’ai beaucoup aimé la fin !
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