/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Juin 2014
À Bordeaux, l’arrivée d’une étrangère du nom de Rimah bouscule la communauté vaudoue locale. En effet, la voyageuse a suivi la piste de meurtres rituels: les indices et ses connaissances l’ont menée jusqu’à la ville girondine. Assistée par l’innocente Alice, jeune recrue de la communauté qui lui servira de guide, Rimah enquête, interrogeant à sa manière les bokors et mambos de la cité afin de découvrir l’auteur des crimes. Dans sa traque, elle n’épargnera pas non plus sa partenaire qui semble dissimuler, à son insu, un secret fort incommodant…
Même si le forum Entre2Livres est peu actif, nous essayons de lancer de temps en temps une lecture commune (pas une LC comme tu l’entends : ici, pas de nombre de pages à lire imposé par jour, mais juste un livre qu’on met en avant pour être plusieurs à le lire et sur lequel partager nos avis et ressentis). Bref. J’ai trouvé cette nouvelle gratuite et, l’univers vaudou m’a plu. Je l’ai alors proposée aux membres du forum.
Madame Sultise accepte que Rimah enquête à Bordeaux et dans les alentours. Elle l’autorise également à utiliser des pratiques vaudou si nécessaire.
Rho ça me plaît. Tout ce mystère, cette pratique. Même si je ne suis pas fan de toutes les notes de bas de page (je trouve que ça casse la lecture), elles sont indispensables pour comprendre 🙂
Rimah sera accompagnée d’Alice, une nouvelle initiée, craintive et, selon la Mambo, elle ne lui sera pas utile.
À peine ont-elles quitté madame Sultise que Rimah interroge Alice. Sa nouvelle assistante lui apprend qu’il y a environ une centaine de vaudouisants réellement impliqués dans le culte et qu’à sa connaissance, il n’y a pas d’autres communautés à Bordeaux que celles de madame Sultise et monsieur Hilarion.
Oh… Alice ne semble pas du tout croire au vaudou… En tout cas, elle met Rimah sur une piste : un homme qui se fait appeler Bokor (qui signifie sorcier) prétend apporter la fortune ou le grand amour.
Hum… Est-ce qu’Alice aurait un lien avec ce meurtrier ? Ça expliquerait pourquoi Rimah a été attirée par elle pour la choisir comme assistante et pourquoi elle ne lui en dit pas trop sur son enquête. Quoi que… Étant donné qu’elle se fait attaquer par trois vipères, elle n’est peut-être pas de mèche, à moins que l’assassin ne craint qu’elle ne dévoile son identité.
Alice semble posséder un don ou… autre chose. Elle devient comme possédée et élimine facilement les serpents. Cependant, quand elle revient à elle, elle ne se souvient de rien. C’est intrigant 😁 Selon Rimah, un processus très puissant est à l’origine de tout ça.
De nouveaux meurtres ont eu lieu à Bordeaux, entre le moment où Rimah parlait à la Mambo et la « crise » d’Alice. Pas de doute, le meurtrier a voulu faire passer un message.
Étant donné l’état de pétrification des victimes, Alice évoque l’idée qu’un basilic pourrait être derrière tout ça. C’est une piste à creuser pour Rimah. Mais pour l’heure, elles vont rencontrer Émile, le Bokor.
Bon sang, j’adore cet univers. J’avoue que le vaudou m’a toujours fascinée (même si c’est effrayant). Ça me donne envie de lire plus de livres sur ce sujet (même si je ne suis pas tellement à l’aise avec tout le vocabulaire).
Emile refuse de les aider, même s’il réprouve les actes du meurtrier. Il sent une grande puissance, un grand pouvoir en Rimah et Alice. Il veut les voir en action. (Il est bizarre… je ne lui fais pas confiance…).
Oh oh ! Alice est chevauchée (possédée) par Ogoun, le loa de la guerre, du feu et des forgerons. Mais elle doit apprendre à le maîtriser pour qu’il ne prenne pas le contrôle de sa vie (comme ça a été le cas quand elle s’en ait pris à Rimah). Heureusement, sa patronne semble maîtriser la situation et elle va l’aider.
On comprend le titre du livre. Une histoire raconte que le basilic, aussi nommé Coquatrix, serait mort dans un puits où il avait élu domicile à Bordeaux. Un soldat y aurait descendu un miroir, faisant en sorte que la créature se pétrifie elle-même. Rimah est persuadée que la femme (parce qu’elle est sûre que l’assassin est une femme) est allée voir le Bokor pour avoir une solution pour lever la malédiction et, il semblerait qu’elle ait réussi. Bon par contre, tout ce qu’elle raconte au sujet du fait qu’il aurait pu se retourner contre son « maître » me fait de nouveau penser que c’est Alice qui est derrière tout ça.
Rimah explique ensuite à Alice la transformation qu’elle subit. Elle a l’air d’en savoir beaucoup à ce sujet. J’imagine qu’elle l’a vécue.
D’ailleurs, elle est persuadée que ce n’est pas un hasard si Ogoun se manifeste maintenant : Alice va devoir, tout comme ce soldat, descendre dans le puits pour affronter le Coquatrix. Elles vont surveiller le quartier où se trouve le puits pour repérer toute activité étrange.
Après avoir récolté de nouvelles informations auprès de Madame Sultise et de Monsieur Hilarion, c’est accompagnées d’Émile que les deux femmes se rendent dans le hounfour clandestin.
Rimah est en réalité Marie-Couleuvre (elle semble connue et puissante, étant donné qu’Émile est sous le choc, mais nous, on ignore qui sait 😁). En tout cas, elle fait flipper les vaudouisants. Certains tentent de l’attaquer, d’autres s’enfuient, effrayés. C’est la diversion parfaite pour qu’Alice puisse chercher le basilic.
Le combat commence. D’un côté, Rimah affronte Charlène, la meurtrière qu’elle recherchait. De l’autre Alice se retrouve face au Coquatrix. Possédée par Ogoun, la jeune femme se débarrasse rapidement du serpent qui se pétrifié lui-même en voyant son reflet dans la lame d’un sabre. Elle est vraiment redoutable quand le loa la chevauche 😮
Marie-Couleuvre n’est pas en reste. Aidée de son loa, elle tue Charlène. Puis, une fois qu’Alice et Émile sont sortis de la grotte, la sorcière aux serpents l’inonde de nouveau avant de sortir à son tour.
Le vaudou et tout ce qui s’y rapporte est un univers qui me plaît. Pourtant, je ne lis pas assez de livres sur ce thème. Avec cette nouvelle, eh bien, j’ai envie de me lancer, de trouver des histoires qui parlent de vaudou, de me faire un peu peur :p
Cette nouvelle nous emmène à Bordeaux, au cœur de la communauté vaudou. Des meurtres sacrificiels ont lieu et attire l’attention de Rimah qui demande l’autorisation à la Mambo du coin d’enquêter. Elle est accompagnée dans ses investigations par une jeune initiée, Alice, qui se révèle bien plus impliquée dans le monde vaudon qu’elle ne le pensait.
On est sur un format nouvelle. De ce fait, l’histoire va vite. On n’est pas plongé à fond dans l’univers et, même si les nombreuses notes de bas de pages et les explications qu’on reçoit (qui sont d’ailleurs mal intégrées au récit : on sait que c’est fait pour ne pas nous perdre, mais ça ne fait pas « réel » dans les dialogues des personnages) nous aident à mieux comprendre l’univers, eh bien le vocabulaire lié au vaudou est complexe et on est parfois paumé. Eh oui, entre le loa, l’hounfour, le boko, la mambo, les pot-têt , etc… j’avoue que j’avais du mal à me souvenir de ce que chaque mot voulait signifier.
Au début du livre, tu as énormément de notes de bas de page pour t’aider à comprendre où tu mets les pieds. Même si elles sont indispensables (et que tu n’es pas obligé de les lire), je n’en suis pas fan car je trouve que ça casse la lecture (oui, je les ai toutes ouvertes). Heureusement, nous ne les avons que dans les premières pages du livre.
J’ai rapidement été prise dans l’histoire qui m’a plu. La pratique vaudou est fascinante et mystérieuse. Elle me plaît et j’ai pris plaisir à avancer, même pour quelques pages seulement (la nouvelle ne fait qu’une soixantaine de pages) avec Rimah et Alice.
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