/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Mai 2020
Le Nibel a recouvert le monde. Caprice de la Nature ou punition divine, nul ne le sait, mais cette brume maléfique regorge d’autant de mystères que de dangers. Contraints de se réfugier dans les montagnes pour lui échapper, les hommes ne peuvent voyager de ville en ville que lorsque le fléau retombe dans les vallées, au gré de marées hasardeuses dont seuls les guides connaissent les secrets. En aînée responsable, Rikke a décidé de mener son frère Ulrik, atteint de cécité, jusqu’à la cité de Gilburg. Là-bas, parait-il, se trouveraient des médecins capables de lui rendre la vue. Sous la houlette de leur guide, Answald Friedhart, leur périple se révèlera une aventure aux multiples rencontres… pas toujours bienveillantes.
J’ai découvert Sophie Fischer il y a quelques mois avec la saga Cauchemars qui est devenue un véritable coup de coeur. Pour patienter en attendant la sortir du quatrième et dernier tome de cette série, j’ai eu envie d’en découvrir une autre.
La couverture du livre m’intrigue et le résumé me faisait envie. Plongeons-nous dans une nouvelle histoire ^^
Rikke et Ulrik ont pour destination finale Gilburg. Le jeune homme n’est pas aveugle de naissance, et sa soeur pense que dans cette ville, des médecins sont capables de le soigner. Ils feront une halte à Hamlet où ils se reposeront et reprendront leur périple ensuite.
En fait, le Nibel fonctionne un peu comme l’océan : avec des marées. Pour le coup, la caravane est arrivée pile poil à Hamlet. Quelques heures de plus et ils se faisaient engloutir par la vague.
Ce début d’histoire est un chouilla long, mais il faut prendre le temps de poser le contexte et de présenter les différents personnages.
Au fil de l’histoire, on ne suit pas que Rikke et Ulrik. Certains chapitres sont consacrés à Answald. On comprend donc que ces 3 là seront les personnages principaux de la saga.
Answald a survécu à une attaque de Nibelungen, une des créatures vivantes dans le Nibel. Leur poison est mortel et c’est très rare de survivre quand on a été blessé par l’un d’eux.
Rikke et Ulrik s’inscrivent sur la caravane mandatée par l’Eglise et contenant déjà 3 prêtres. Celle-ci va à Gildurg et sera menée par Answald. Cela met en joie Urick : il ne voulait aucun autre guide. Il sent que celui-ci est spécial, qu’il a un don.
Un mois plus tard, le Nibel est retombé dans la vallée. Le jour du départ est arrivé.
Wah ! La brume est vraiment flippante… En plus de regorger de créatures qui massacrent les personnes qui se font surprendre par la brume, celle ci corrompt les esprits, rend fou ceux qui la respire 😮
Le pire dans tout ça, c’est qu’il semblerait que le Nibel soit une punition de Dieu. Les hommes ont oublié les traditions, obnubilés par le pouvoir, ce qui a contrarié Dieu. Tu m’étonnes que les gens réagissent mal quand les 3 prêtres rejoignent la caravane. A leur place, j’aurai moi aussi du mal à croire à cet être divin et à lui montrer de l’amour et de la dévotion…
Olfram, le « chef » des prêtres, se trouve une mission : pendant le voyage, il veut remettre les âmes errantes, telles que celle de Rikke et Ulrik sur le droit chemin. Il veut leur prouver que le « mal » qu’impose Dieu au jeune garçon (sa cécité) est une sorte de test. Dieu l’a certainement privé de la vue pour lui confier autre chose, peut-être un don ? J’avoue que ce début de voyage est intriguant ^^
Souvent Answald revit son attaque par un Nibelungen dans la brume. Il en fait des cauchemars. Je me demancde comment il a survécu : grosses lésions dans le dos et, avant son réveil en sursaut, la créature aux yeux jaunes avait ouvert grande sa gueule au dessus de son visage et de son cou.
D’ailleurs, personne ne sait d’où viennent ses créatures : est-ce qu’elles « naissent » du Nibel ? Est-ce qu’elles sont arrivées en même temps que lui ? Moi je me demande même si ce n’est pas les âmes qui y ont péri qui mutent et se transforment en créatures.
Le voyage prend une mauvaise tournure. Un monument commémoratif pour le souvenir d’une guide qui s’est sacrifiée pour les nonnes qu’elle accompagnait a été profané. Tout laisse penser que c’est une personne rongée par le Nibel qui est en l’auteur, un homme (ou une femme) qui aurait perdu la tete. Cela dit, comment il ou elle a survécu aussi longtemps au Nibel et aux Nibelungen, c’est un mystère…
Alors qu’il ne leurs reste plus que 3 jours de marche pour attendre Gildurg, le Nibel monte d’un coup, sans signe avant coureur (que guette pourtant sans relâche Answald). Pour le moment, seuls Answald, Rikke et Ulrik s’en sont aperçus. Air aïe aïe… la caravane risque de se faire engloutir non ?
Ça y est, tout le monde a remarqué. Sans perdre une minute, tous tentent de grimper le plus haut possible sur la montagne. Je t’avoue que cette ascension m’angoisse, d’autant plus que c’est le point de vue d’Ulrik qu’on suit ici et il est aveugle. C’est assez stressant.
Ils finissent par atteindre un village abandonné. Le Nibel monte toujours. Answald leur ordonne d’aller se réfugier dans l’église. Avec le mouvement de panique, Rikke et Ulrik sont séparés ; la jeune femme serrait la main de son frère pour le guider, mais elle a été entraînée de force et lui est tombé au sol. Eh voilà, Ulrik est dans le Nibel. Il a été attaqué par une créature qui lui a lacéré le dos. Mais Answald est venu le récupérer. Il tire sur la bête et tente de sortir le jeune infirme de la brume. Alors qu’ils étaient encerclés par des Nibelungen, une lumière apparaît. Forte, puissante. L’espace d’un instant, Ulrik retrouve la vue. Il voit la lumière, la silhouette, le visage du guide. C’est Olfram, l’ecclésiastique qui semble avoir un don 😮 Grâce à lui, le guide et le jeune homme pénètrent dans l’église. Dès que le prêtre baisse les bras, l’obscurité revient dans les yeux d’Ulrik.
Bon les blessures du jeune homme ne sont pas si graves. C’est déjà ça. Cependant, ce qui est plus problématique, c’est que les vivres vont manquer si le Nibel met du temps a redescendre…
Est-ce que Rikke pourrait tomber amoureuse du guide ? Je n’ai pas l’impression qu’on va avoir de l’amour dans cette saga pourtant…
Answald s’en veut de ne pas avoir remarqué plus tôt que le Nibel était en train de monter. Rikke tente de le réconforter comme elle le peut. Comme je le pensais, le guide ne la laisse pas indifférente. Est-ce que c’est partagé ? On sait qu’il s’est attaché à l’aveugle, mais que pense-t-il de sa soeur ?
Quatre jours plus tard, le Nibel est enfin redescendu. Ils peuvent reprendre leur route. Du village abandonné il ne reste plus rien, si ce n’est l’église, miraculeusement debout (intervention divine ? Peut-être, après tout, beaucoup de personnes de la caravane se sont mises à prier avec Olfram).
Les voilà enfin arrivés à Gildurg. Ouf ! Comme je m’en doutais, Rikke ne laisse pas indifférent Answald. Cependant, son métier de guide le contraint à une vie de solitaire et il préfère ne pas penser à la jeune femme. Il vaut mieux pour elle qu’elle reste loin du Nibel.
Answald a été invité à un « pot » par la maire de la ville pour saluer son exploit d’avoir sauvé sa caravane du Nibel. Il ne veut pas y aller, n’aimant pas les louanges et être le centre de l’attention. Quand il en parle avec Ulrik et Rikke (pour lesquels ils semblent avoir beaucoup d’affection), le jeune aveugle propose que sa sœur l’accompagne pour que la soirée soit plus agréable. Le premier rendez-vous de Rikke et Answald :p
Alors qu’ils sont à la réception (et qu’ils sont aussi mal à l’aise l’un que l’autre), un aéronef (machine que personne ne connaît ici) se pose sur dans le jardin. Olfram se méfie : une machinerie pareille, qui brave les commandements de Dieu (il est interdit d’aller haut dans le ciel), ça n’annonce rien de bon. Mais tous les bourgeois de la réception ne connaissent pas le danger et leur curiosité les pousse à s’approcher pour en savoir plus. L’homme qui descend de l’appareil semble avoir une trentaine d’années. Il dit qu’il vient en paix, qu’il s’appelle Elias et qu’il a traversé l’océan pour venir les voir.
Rassemblant son courage, l’évêque Olfram s’avance vers lui. Elias affirme que, de là où il vient, le brouillard n’existe pas, enfin, plutôt qu’il n’existe plus. Il s’est éteint depuis une décennie 😮 Comment c’est possible ? L’étranger affirme qu’il vient leur offrir un moyen de se débarrasser du Nibel. La maire de Gilburg lui accorde une entrevue. J’avoue que, pour le coup, je suis plutôt d’accord avec le prêtre… Je n’accorde aucune confiance à cet homme. Comment être sûr qu’il dit vrai ? Pourquoi arrive-t-il maintenant ? Comme par hasard, au moment où le Nibel se montre instable ? C’est une sacrée coïncidence non ?
Malgré tout, cet appareil apporte une lueur d’espoir : finis les dangers de la route, grâce à lui, les gens pourraient atteindre plus rapidement des villes. Cette perspective change la vision de Answald : s’il pouvait abandonner sa vie de guide alors peut-être que Rikke et lui….
Eh bien eh bien ! L’archevêque de Guilburg ne pense pas comme Olfram. Pour lui, le Nibel n’est pas une création de Dieu, mais bien une conséquence de la technologie (et de la pollution) des Hommes.
Je ne sais pas si c’est un effet secondaire du Nibel qu’il a respiré, mais Olfram semble de plus en plus avoir des sortes de pulsions mauvaises, il parle lui de la tentation du Malin. Quoi qu’il en soit, il se détourne peu à peu des hommes d’Eglise qui ne sont pas assez croyants pour lui étant donné qu’il n’ont pas résisté aux inventions des ingénieurs et machinistes.
J’avais raison ! Le Nibel transforme bien les créatures égarées en Nibelungen. En effet, un voyageur affirme que lui et ses hommes ont vu un homme aux yeux jaunes, un homme vivant hors des villes, dans le Nibel depuis plusieurs semaines. Il se trouvait au croisement Sainte Mathilda, proche de là où Answald avait découvert la pierre et le monument profané. Ça doit être le guide égaré 😮
Oh oh… Une fois encore, il se passe un truc bizarre avec le Nibel. Il monte plus haut qu’à l’accoutumée : il a englouti le premier étage de Gilburg. Ça n’augure rien de bon.
Answald envoie Rikke et Ulrik se réfugier dans les paliers supérieurs. Pendant ce temps il s’occupe de prévenir les habitants. Les voilà donc séparés.
Le frère et la sœur vont jusqu’au dernier étage pour essayer de trouver l’évêque Olfram. Il a repoussé le Nibel une fois, peut-être pourra-t-il le faire une seconde fois et sauver ainsi tous les gens du premier palier et le guide. Sauf que, comme je l’avais prévu, le prêtre est sous l’influence du Nibel : quand il pose ses yeux que les 2 jeunes adultes, ils sont jaunes ! Le voilà en mutation pour devenir Nibelung… Pourquoi lui est atteint par la brume qu’il a respiré et pas Ulrik et Answald ? Ces 2 derniers sont spéciaux ? Peut-être ont-ils des pouvoirs ? Par exemple, le jeune aveugle perçoit les auras : il repère les gens même s’ils ne sont pas tout proches, ressent les émotions / sentiments… Il voit avec ses sens. Et pour le guide il a survécu une première fois au Nibel sans trop savoir comment .. J’ai hâte de les découvrir un peu plus.
Answald n’est pas le seul guide à prêter main forte à la garde pour évacuer les niveaux inférieurs. Beaucoup de ses collègues l’ont également fait. Cependant ce n’est pas évident de demander à des habitants pauvres de laisser derrière eux le peu qu’ils ont.
Rhooo second passage angoissant du livre… Le Nibel envahit peu à peu l’étage où se trouve Answald. Le voilà pris au piège… À vouloir sauver la vie d’un maximum de gens, c’est la sienne qu’il risque. Est-ce qu’il va réussir à s’en sortir une 3e fois ? Peut-être que son sauveur sera Elias ?
Ouf ! Après bien des efforts, il arrive à atteindre l’étage supérieur. Tout comme Rikke et Ulrik, il pense à la seule personne pouvant les sauver : Olfram ! Il court vers le dernier étage (il va probablement arriver pile quand il faut pour sauver ses 2 amis).
Olfram a des pouvoirs 😮 Il a réussi à fermer les portes de l’église rien qu’en levant les bras et a éteint les bougies 😮 Je pense qu’Ulrik a raison : le prêtre devient un Nibelung et du coup, il a le pouvoir de faire venir la brume à lui. Voilà pourquoi elle envahit la ville.
Alors qu’Answald cherche Olfram à la mairie, il se rend compte qu’elle est vide et que l’aéronef n’est plus là. Super… ils sont partis, laissant les habitants périr dans le Nibel…
S’il doit mourir, il veut que ce soit avec Rikke dans les bras. Il se ressaisit et part à la recherche de la jeune femme. C’est ainsi qu’il prend la direction de la cathédrale.
Il arrive finalement à entrer dans l’église par une porte secondaire (l’évêque tenant les portes principales closes). Il suit quelques échanges de sa cachette puis enfin, se décide à agir. Mais le prêtre est trop fort. Il le maintient à distance grâce à ses pouvoirs et personne ne peut lui tenir tête.
Quoi ??? Ça se finit comme ça ? Ulrik est évanoui, assommé par la chute que lui a imposé Olfram. Rikke est blessée après la gifle reçue du Nibelung. Et Answald est mort ? Évanoui ? On ne sait pas… Il n’est plus bloqué contre le mur mais il n’atteint pas le sol. Frère Eberhard l’a t il rattrapé ? Mon dieu il me faut le second tome !
Pour commencer, l’univers de ce livre n’a rien à voir avec celui de la série Cauchemars. Ici, on ne se retrouve pas dans un monde que l’on connaît. Pour survivre face au Nibel qui est une brume, les habitants ont dû fuir les plaines et construire des villes dans la hauteur des montagnes où le brouillard ne les atteint pas (je ne regarderai plus le brouillard de la même façon, c’est certains…). Une fois que tu es “pris au piège” dans le Nibel, tu es foutu(e).
Au cours de ma lecture, je me suis rendue compte qu’on ne suivait pas un seul personnage principal. En effet, même si le narrateur est omniscient, nous suivons à chaque chapitre un personnage en particulier : Rikke, Ulrik, Olfram ou Answald. En général, je n’aime pas ce genre de narration parce que j’ai souvent du mal à savoir avec qui je suis (ici, étant donné qu’on a un point de vue externe, eh bien le prénom du personnage est clairement dit assez vite), mais aussi parce qu’on a parfois du mal à situer l’action (a-t-elle lieu avant le chapitre précédent ? Après ? En même temps ?). Cela dit, ça ne m’a pas vraiment dérangée ici, peut-être parce que le changement s’opère dès les premiers chapitres et que celui-ci te permet d’en découvrir plus sur chacun des personnages (tu comprends un peu mieux son histoire, ses sentiments, ses réactions).
Les chapitres du livre sont parfois (trop) longs et, très honnêtement, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Il faut le temps de poser le contexte, de présenter les personnages et j’ai eu mal avec toutes les descriptions (j’ai besoin d’action !). D’ailleurs, c’est vrai que dès que l’histoire a commencé à bouger (notamment à partir du voyage vers Gildurg), là j’ai été prise dans l’aventure et j’ai eu du mal à décrocher. Deux passages m’ont fait stressé mine de rien 😮
Même si le livre ne fait que 200 pages, je me suis attachée aux personnages et j’avoue m’être retrouvée dans certaines de leurs remarques/façons de voir les choses.
Concernant mon avis final du livre, je dois dire que j’étais peu emballée au début, puis, au fur et à mesure, je me suis laissée transporter. Ce n’est pas un coup de cœur et il est bien loin dernière Cauchemars, saga pour laquelle j’ai eu un réel coup de foudre. Néanmoins, étant donné la façon dont ce tome se termine, je ne peux pas m’arrêter là ! (Tu sais, c’est le genre de fin où tu sautes directement sur le tome suivant pour connaître la suite tellement elle est soudaine et inattendue et que tu veux absolument savoir ce que deviennent les personnages!). Hâte de pouvoir découvrir le second tome ^^
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