/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Octobre 2024
Un évènement inattendu vient bouleverser la vie de Nahara. La découverte d’un lourd secret, révèle la présence d’une entité démoniaque qui s’acharne sur sa lignée depuis des décennies. Commence alors une quête de vérité, empreinte de terreur.
Je suis Celdjésse sur Tiktok et j’avoue que chaque publication concernant son roman me donne envie de le découvrir. J’ai sauté le cap lorsqu’il était promotion sur Amazon pour le black friday 🙂
Une fois à l’appartement, Méora semble être détendue (sans forcément se montrer plus loquace). Elle dit qu’elle n’a pas été agressée par quelqu’un, mais plutôt par quelque chose… Malgré la fatigue qui l’assaille, elle se crispe et hurle lorsque Nahara éteint la lumière de la chambre où la jeune fille va passer la nuit. Fiou…. Elle a dû vivre un sacré traumatisme.
Le lendemain matin, Méora a disparu. Pourtant, impossible qu’elle ait quitté l’appartement : toutes les fenêtres sont closes et la porte est verrouillée de l’intérieur. Nahara a-t-elle perdu la tête ?
Eh bah ! On ne traîne pas avant de plonger dans l’intrigue. J’aime ça 🙂
Oh purée… Dans sa chambre, elle entend des plaintes et gémissements qui semblent provenir… Du mur ! Ça me fait flipper 😅
L’ex de Nahara, David, est un ancien policier. La jeune femme lui donne une description de Méora et, après plusieurs jours de recherche, David lui affirme que son invitée existe bel et bien et que sa colocataire, Mady, est venue signaler sa disparition à la police.
Une fois l’homme parti et Nahara de nouveau seul, les pleurs d’une femme, provenant de la chambre, reprennent. Elle allume alors la télé plus fort pour ne pas les entendre.
Toute cette histoire intrigue David qui va enquêter en parallèle de la police, assisté par Nahara qui a décidé de prendre quelques jours de repos (ça va peut être raviver la flamme entre eux tout ça).
Hummmm… Les gémissements semblent avoir cessé, ou alors, Nahara n’y prête plus attention ?
Première étape de l’enquête : aller interroger la colocataire, Mady.
Méora souffre de terreur nocturne depuis petite. Le jour où Nahara l’a trouvée, il y a eu un orage entraînant une coupure de courant. Méora, dans sa chambre, semblait parler à quelqu’un, avant d’hurler et de s’enfuir en courant (Mady n’a vu personne dans la chambre).
Le lendemain, David et Nahara se rendent chez monsieur et madame Ménard, le couple qui a accueilli Méora lorsqu’elle avait trois ans mais qui a dû renoncer à l’adoption quand l’homme est tombé gravement malade. Bon par contre…. J’avais l’impression que l’homme était mourant quand la directrice du foyer en a parlé. Pourtant, il semble se porter comme un charme, 22 ans plus tard…
Les Ménard leur apprennent que, petite, Méora disait voir un monstre la nuit, très grand. Cela ravive un souvenir chez Nahara : elle aussi voyait “ce monstre” lorsqu’elle était enfant. Une silhouette, une ombre, tellement grande qu’elle est obligée de se courber dans la pièce. Nahara repart de chez les Ménard paniquée et angoissée.
Oh mais en fait, tout laisse penser que Méora et Nahara sont soeurs 😮
Nahara décide d’aller interroger ses parents adoptifs, mais ils n’ont pas grand chose à lui apprendre. Tout ce qu’ils savent c’est qu’elle a été laissée sur les marches de la vieille église, un 21 mars, avec un mot qui disait qu’il fallait lui donner le prénom de Nahara.
David a des infos de son ex-collègue en informatique, Gabriel. Ils ont découvert que Méora a été abandonnée sur les marches de la même église que Nahara !
Ah bah elles ont bien été abandonnées en même temps et le mot dévoilait leurs prénoms respectifs. Le père Arkace en sait plus qu’il ne veut bien le dire. La mère des deux petites lui a dit qu’elle devait les abandonner pour les protéger, qu’un danger rôdait autour de leur famille (le monstre de leurs cauchemars ?). Elle a fait promettre au prêtre de les séparer pour qu’elles soient le plus possible éloignées du danger. Les deux femmes ont une tâche de naissance sur la hanche qui ressemble à une fleur de lys. Le père Arkace leur donne le nom d’un homme qui a la même tâche.
Ohhhh ! Philippe Delaunay faisait lui aussi des cauchemars enfant : il voyait une ombre ! (La même que Nahara et Méora ?). Il affirme que la créature pompait son énergie nuit après nuit. Un jour, elle l’a tellement vidé de son énergie qu’elle a réussi à sortir du mur, et à l’emmener avec lui. L’homme faisait partie des enfants kidnappés en 1944 et qu’un général a retrouvé dans les catacombes. Tous les enfants avaient la même tâche sur la hanche. Ça n’est pas une coïncidence, on est d’accord ?
La marque de naissance du lys remonte à très loin, à la lignée des Machitis, des combattants de la lumière. Les Machitis faisaient partie de la guilde Elafira qui combattait les ténèbres, mais surtout une entité très puissante, Kyrios. Cette ombre se nourrit de l’aura de personnes particulières, telles que Méora et Nahara.
C’est le prête Arkace qui leur apprend tout ça, et il ajoute également que certaines personnes sont à la solde de Kyrios. Elles ont tellement peur de mourir dans d’atroces souffrances qu’elles lui obéissent.
Fiou… Il y a quelques coquilles et quelques couacs de mise en page. Bien que ça n’altère pas ma lecture, j’avoue que c’est un poil gênant.
Je trouve le livre un peu brouillon et trop “facile”… David et Nahara trouvent vite les informations en fait :/
Hum… Je pense que le flic qui est venu fouiller l’appartement de Nahara lorsque Méora a disparu est de mèche avec la créature. Après tout, c’est l’idéal pour étouffer les affaires de disparition.
David décide de prendre Pavozzi en filature. Ce dernier l’amène à la limite de la ville, dans un lieu qui semble abandonné : l’entrée des catacombes…
Ah bah c’est exactement ce que je pensais : Pavozzi est sous l’emprise de Kyrios.
Bon bah c’est reparti entre David et Nahara. J’espère que cette histoire va bien se finir pour tous les deux.
Pavozzi étant occupé au poste, Gabriel, David et Nahara foncent dans les catacombes où l’ex-policier a suivi son ancien collègue.
Ils finissent par débouler dans une “salle” où des cellules ont été aménagées. Ils se rendent rapidement compte qu’ils sont au cœur d’un véritable charnier.
Purée… Il y a quand même des trucs qui me gène dans le style d’écriture. On a du présent, puis du passé. Ça se mélange et ce n’est pas fluide…
Gabriel et David n’entendent rien, mais Nahara est formelle : elle entend sa sœur, ses lamentations. Elle se dirige vers le bruit.
Oh purée, ils arrivent à la sauver, mais l’ombre qui l’a gardée prisonnière les pourchasse.
Alors qu’ils sortent des catacombes, la créature les menace : son châtiment sera impitoyable.
Plus j’avance et plus je me demande si le livre a été relu. Je trouve qu’il y a de plus en plus de maladresses, de ponctuations manquantes, des soucis de mise en page et des tournures maladroites.
Flashback à Némys, en 1575.
Oldaric réclame vengeance quand il surprend sa femme et son frère au lit. Il se rend dans la forêt pour rencontrer Yselda, une puissante sorcière.
Oh purée, c’est lui Kyrios !
Fiou ! Y a vraiment un truc qui ne va pas. On a changé de chapitre, et pourtant, on est toujours en 1575. Il aurait peut-être fallu faire une mise en page différente pour ces chapitres flashback.
À présent, direction Isla, en 1535
Oh c’est étrange qu’Yselda ait joué ce tour à Oldaric. En 1535, elle était pourtant bienveillante. Que s’est-il passé ? Ah bah voilà ! Son amie a été brûlée vive sous ses yeux, pour sorcellerie. Depuis ce jour, elle a décidé de s’adonner à la magie noire et de tuer tous ceux qui oseraient lui demander de l’aide.
Retour de nos jours
Nahara explique à sa sœur ce qu’elle a découvert et ce lien qui les unit.
J’ai énormément de mal avec le déroulé de l’histoire. Ça me paraît bancal, trop facile.
Méora, Nahara et David retournent voir le père Arkace qui a fait des recherches. Il a une piste pour emprisonner Kyrios et va rechercher un temple où étaient élevés les Machitis (oui oui, comme par hasard, il a tout sous la main).
Et encore une fois, de la facilité ! Gabriel et David vont confronter Pavozzi. Le mec est censé être terrifié par Kyrios. Pourtant, il leur déballe tout, tout de suite, sous prétexte qu’il n’en peut plus. Bon apparement, il y a d’autres victimes (peut-être encore vivantes) et une vieille femme que la créature s’efforce de maintenir en vie (serait-ce la sorcière ?).
Je crois que quand la créature a griffé le mollet de Gabriel, une sorte de lien s’est créé entre eux. L’état de Gabriel est de pire en pire et, dès qu’il dort, c’est comme s’il était dans la peau de Kyrios. Je me demande même si le démon n’est pas dans son corps…
Sincèrement, le livre manque d’une relecture consciencieuse… Dans une phrase, on a pour sujet “la vieille dame”, puis dans la phrase suivante, le sujet est “elle”, sauf que ce dernier ne fait pas référence à “la vieille dame”, mais à Nahara, qu’on n’a pas évoqué depuis 3 phrases. C’est insupportable. On a vraiment l’impression que ça s’enchaîne comme c’est le cas dans la tête de l’auteure, sauf que nous, nous sommes extérieurs à tout ça.
Encore une fois, avec une facilité déconcertante, le groupe arrive à libérer la vieille femme des catacombes et à y bloquer Kyrios avec de puissants projecteurs et un groupe électrogène. Voilà… Et tout ça, sans aucun blessé (juste Vince qui a le bras amoché). Ça m’agace que ce soit si facile…
Évidemment, en affaiblissant Kyrios, Gabriel va mieux.
La vieille dame qu’ils ont libérée et emmenée à l’hôpital s’appelle Elanie. Elle refuse de parler au personnel soignant, mais, comme par hasard, elle se confie sans souci à Nahara. Elle est restée enfermée des années dans l’antre de Kyrios. Son histoire et tout ce qu’elle a vécu, touche profondément Nahara.
La police retrouve facilement des informations sur Elanie. Elle a été arrêtée et incarcérée pour le meutre de son mari.
J’ai l’impression de soupirer à chaque nouveau paragraphe 🫤
Elanie a vite été relâchée par la police. Son mari a eu les os broyés, chose qu’une femme (un humain ?) serait incapable de faire. Gabriel comprend que c’est Kyrios qui a tué son mari. Le couple avait deux filles… Inutile de t’en dire plus, je pense que tu as compris où je veux en venir…
Eh bah, la façon dont est mort le mari d’Elanie sous ses yeux est horrible… En tout cas, le fait que la mère et les jumelles soient réunies arrange les affaires de Kyrios qui n’attend que ça depuis des années. Étant donné qu’elles sont toutes les trois les descendantes d’Oneïde, une puissante matriarche de Machitis, Kyrios espère retrouver son humanité en absorbant leur énergie.
Vince, Gabriel, David, Méora et Nahara se rendent au temple Machitis où ils espèrent trouver l’amphore pouvant emprisonner Kyrios.
Comme par hasard (oui oui encore), Meora et Nahara ont la même intuition que l’ancienne matriarche des Machitis. Elles pressentent les choses.
En fait, il n’y a aucune surprise dans l’histoire. On a une explication sur un truc et le chapitre suivant, on découvre que les jumelles ont le même truc. C’est sans surprise et j’avoue que ça rend ma lecture “fade”.
Le groupe trouve plutôt rapidement l’amphore et l’emmène avec eux.
C’est le moment de tenter de capturer et d’emprisonner Kyrios. Mais dans les catacombes, les filles ont un mauvais pressentiment.
Purée… Le manque de relecture se fait de plus en plus ressentir au fur et à mesure du livre… Le père Arkace devient même “le père Arkas”…
Le créature ne compte pas se laisser faire. Vince se précipite au secours de Nahara qui est en train d’être étranglée par Kyrios. L’ombre la relâche et broie le corps du policier qui meurt sur le coup. Mais le groupe ne perd pas espoir. Au fur et à mesure que le prêtre psalmodie, le démon se ratatine, et Gabriel se sent de plus en plus mal. Kyrios finit par disparaître dans l’amphore et Gabriel s’évanouit (je suis sûre que la créature a pris possession du corps du policier).
Les semaines passent. Méora et Gabriel se sont beaucoup rapprochés et forment à présent un couple. Cependant, le comportement du policier change de plus en plus : il a des maux de tête, des sautes d’humeur, a des visions dans lesquelles il se voit en Kyrios (Nahara fait aussi des cauchemars où il est Kyrios). Personne ne le reconnait (je sens que j’avais raison…).
La petite équipe contacte le père Arkace qui va procéder à un exorcisme sur Gabriel.
Bon par contre, étant donné le cauchemar de Nahara, je doute que l’exorcisme se passe bien (même si on nous a dit plus que que ces “visions” / instinct n’étaient pas toujours fiables… Entre nous, j’aimerai que Kyrios gagne pour m’ôter cette sensation de facilité ressentie tout au long du livre).
Bon… Bah…Voilà quoi. Sans surprise. Pas de couacs. Pas d’accident ou d’agression. Juste de la fatigue. Le prêtre qui n’y connaît rien et fait ça pour la première fois, assure comme un chef. Jsuis saoulée…
A priori, le père Arkace a été kidnappé, avec l’amphore, mais est sous bonne garde.
Après des semaines de coma, Gabriel se réveille sans aucune séquelle.
Bref.
Tout finit bien.
Je suis terriblement ennuyée : quand je lis les avis d’autres lectures et que je les compare avec mes impressions, c’est comme si je n’avais pas lu le même livre…
On suit ici l’histoire de Nahara pour qui la vie va complètement être chamboulée un soir d’orage. Elle manque de renverser une jeune femme désorientée, et décide de l’emmener chez elle pour la nuit.
Le lendemain matin, l’inconnue a disparu, alors que toutes les fenêtres et la porte d’entrée sont verrouillées de l’intérieur. À partir de ce jour, Nahara entendra les plaintes d’une jeune femme provenant du mur de sa chambre…
La base et le fond de l’histoire sont vraiment bons. D’ailleurs, dès les premières pages, j’ai été prise dans l’histoire et je voulais en savoir plus. J’ai dévoré le premier tiers du livre. Puis ensuite, ça se gâte.
Au fil du temps, je deviens exigeante avec mes lectures (et mon expérience avec un Phare dans la Nuit me rend encore plus chiante 😁). À mes yeux, le livre contient tout ce qu’on reproche aux auteurs auto-édités : un manque d’accompagnement éditorial et de bêta lecture professionnelle, un manque de correction professionnelle et une relecture approximative. J’ai repéré des coquilles (même dans les noms des personnages), des phrases bancales, des soucis de ponctuation et de conjugaison, mais aussi des couacs dans les dialogues (plusieurs tirets cadratins à la suite, alors qu’il s’agit toujours de la même personne qui parle). Personne n’est parfait et des soucis arrivent, sauf que là, on a vraiment la sensation que le livre n’a pas été relu et, quand, tu ne repères plus que ça, ça rend la lecture pénible.
Je suis une lectrice chiante qui aime la difficulté dans les livres, qui aime quand les protagonistes en chient. Plus j’avançais dans le livre et plus je me retrouvais confrontée à des facilités scénaristiques que je voyais débarquer à des kilomètres. J’ai de nombreuses fois levé les yeux au ciel et soufflé. Ici, c’est vraiment personnel, mais c’est vraiment dommage que certains éléments ne soient pas amenés plus subtilement, comme le lien entre Nahara et Méora qu’on devinent rapidement, ou même qui est Elanie. Toutes ses révélations (qui n’en sont finalement pas parce qu’on les devine rapidement), ont rendu ma lecture “fade” et trop prévisible ; je me suis ennuyée.
Le résumé, la couverture et les avis que j’avais pu lire et entendre sur le livre me faisaient beaucoup envie. Néanmoins, il semblerait que cette lecture ne soit pas pour moi.
Le livre est disponible sur :
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