Les Accoucheuses – Le Couvent des Pascalines

Oh… Les sœurs se sacrifient pour les pensionnaires. En effet, l’argent commence à manquer, tout comme la nourriture. Les nonnes réduisent leur portion pour les laisser aux femmes enceintes. Cela dit, quand elles ont besoin d’argent, elles mettent un petit quelque chose de plus dans les tisanes qu’elles distribuent aux filles chaque après-midi pour déclencher les accouchements. De cette façon, elles ont plusieurs bébés à montrer aux futurs parents et gagnent plus d’argent (on paye plus cher pour avoir l’opportunité de choisir).

Louise est persuadée qu’elle ne fera pas partie de la vague d’accouchement. Son père paie grassement le couvent. Ça serait perdre une poule aux œufs d’or.

Eugénie a dit aux nonnes qu’elle était presque à terme. Elles lui ont donné la tisane qui déclenche l’accouchement. Mais en réalité, la jeune femme n’est qu’à sept mois et demi de grossesse !
Pas de chance pour Louise. Elle n’a pas pris de tisane, mais le travail se déclenche pour elle aussi.

En allant chercher l’une des sœurs pour Eugénie, Louise comprend une chose : lors de la vague, les accouchements ne sont pas naturels et la majorité des filles y perdent la vie (pour gagner de l’argent, les sœurs préfèrent sauver l’enfant que des “filles de la rue”).

Les soeurs ont emmené Eugénie et on découvre que son bébé est le fruit d’un viol.

Oh putain ! Comme le travail a commencé pour Louise, elle se rend dans une salle d’accouchement. Elle y retrouve une femme a qui on a pratiqué une “césarienne”. Elle est morte, les intestins pendouillant. Son bébé a été violemment jeté dans une bassine à cause de sa peau métisse. Finalement, tous les bébés ne sont pas bons à vendre…

Louise essaie de rejoindre le portail où devrait l’attendre Gustave. Dans sa fuite, elle récupère Eugénie qui était à l’infirmerie. La jeune femme est épuisée mais ne saigne plus. Cependant, le bébé ne va pas tarder à sortir. Le temps presse.

Eugénie n’a pas survécu. Le bébé se présentait en siège. Louise a commencé à l’accoucher mais les sœurs et le médecin les ont retrouvées. L’homme a ouvert le bas ventre d’Eugenie. Pendant que sœur Marie-Paule tirait l’enfant, lui le poussait de l’intérieur… Horrible 🙁 Lalgré les sept mois de grossesse seulement, le bébé est en vie

L’instinct de survie et de protection de son bébé multiplie le courage de Louise. Elle se bat contre Marie-Paule et arrive à la tuer avant de prendre la fuite (j’ai bien cru qu’elle n’y arriverait pas).

Louise a accouché seule d’une petite fille dans une église.

Irène, une soeur qui s’est attachée à Louise (peut-être en est-elle éprise d’ailleurs) retrouve la jeune femme dans l’église. C’est une novice, c’est-à- dire qu’elle est arrivée depuis peu au couvent. Elle a découvert ce soir ce que ses collègues faisaient. Elle semble sous le choc. Elle va aider Louise et sa fille à fuir.
Elles se cachent dans les écuries et Irène repart dans les cuisines pour essayer de trouver à manger. Elle promet de revenir vite, mais ne reviendra jamais…

A l’aube, Louise décide de tenter le tout pour le tout. Elle franchit le portail du couvent, marche dans la forêt un moment, puis croise la route d’un paysan. Elle s’évanouit à ses pieds quand elle comprend qu’elles sont sauvées.

Quatre mois après sa sortie du couvent du Pascaline, Louise va enfin assister à un nouveau bal où elle va revoir le père de sa fille, Gustave. Ce dernier a refait sa vie durant son séjour au couvent et elle compte bien lui faire payer son affront.
Le père de Louise l’a aidée à se venger des sœurs en faisant fermer le couvent (il n’a pas douté d’elle une seule seconde). A présent, il est l’heure de la renaissance de Louise après toutes les humiliations qu’elle a subies.

Ah putain ! C’était qu’un rêve. Elle est toujours dans le box ! Malheureusement, les sœurs ont retourné le cerveau d’Irène. Elles arrêtent Louise devant le portail. La sœur prend la petite et laisse à ses consœurs le soin de “s’occuper” de Louise qui la lapident à mort.

Dans l’épilogue, on retrouve les âmes d’Eugénie et de Louise, coincées au couvent des Pascalines.

Aucun membre de la famille de Louise n’est venu se recueillir sur sa tombe. Personne n’a réclamé son corps (alors que le père d’Eugénie est venu chercher le sien).

On ne sait pas ce qu’il est advenu d’Amantine et du fils d’Eugénie. Ont-ils été adoptés ? [fermer]