Avertissement de contenu : violences conjugales, violences infantiles, cancer, mort, interruption de grossesse.
Date de parution : Octobre 2024
Découvrez l’ultime aventure qui clôture cette collection. L’Abominable homme des neiges aborde une fois encore le thème des violences conjugales, cette fois, du côté de l’homme violent. Toutefois, il n’est pas question de mettre en scène un énième pervers narcissique, ou un quelconque toxique manipulateur. La colère et la violence peuvent parfois prendre des formes bien plus insidieuses…
« Marié, sur le point de devenir père, Kiran avait tout pour être heureux. Jusqu’au jour où la colère qui le ronge depuis l’enfance déborde une fois de plus.
Une fois de plus, il perd le contrôle de ses émotions. Pour la première fois et celle de trop, il lève la main sur Sophie.
Hanté par son passé et ravagé par la culpabilité, il se lance sur les traces de ses ancêtres, sur le Toit du monde, et découvre un terrible secret familial.
Trouvera-t-il le courage de faire le bon choix pour protéger ceux qu’il aime ? »
Fut un temps où j’étais partenaire de Meryma. Durant cette période, j’ai découvert les deux premiers livres de la série “Contes et Légendes d’hiver”.
Même si je ne suis plus partenaire, j’apprécie la plume de Meryma et les univers / histoires qu’elle présente au travers des livres de cette série. C’est donc avec plaisir que j’ai envie de découvrir ce dernier tome.
On suit une tribu d’hommes et de femmes vivant dans l’Himalaya. L’épouse du chef meurt sous ses coups, semant le doute parmi la tribu. Un jeune homme défie le dirigeant dans un combat à mort. Au moment du coup fatal, la défunte apparaît. Effrayé, son époux fuit vers le sommet de la chaîne de montagne et ne revient jamais. Depuis ce jour, une créature vit a ses endroits (ça me rappelle beaucoup Krampus dans sa novella Le Diable de Noël).
Cette créature finit par devenir une légende. L’Abominable Homme des neiges, le Yéti. Tous cherchent à prouver son existence sans jamais y arriver. Jusqu’à maintenant
Cela fait deux mois qu’il suit une thérapie avec madame Carré. Pour l’aider à avancer, elle a besoin qu’il se confie sur son passé, mais dès qu’on évoque son père, Kiran se braque. Il repense à l’alcool et au coups qu’il infligeait à sa mère
Wah ! Y a beaucoup de tension entre lui et sa femme enceinte de quelques mois, Sophie. Ils s’engueulent pour un rien.
Oh purée ! Quand Kiran la gifle violemment, elle le fout dehors, sans aucune hésitation. Surpris et désolé de son geste, son époux n’insiste même pas et quitte l’appartement, sans prendre ses clés et sans savoir quoi faire.
Kiran trouve refuge chez son meilleur ami, Daniel. Il lui explique la situation. Son ami l’écoute, sans jugement. Malgré les avertissements de Dan, Kiran appelle Sophie. C’est sa cousine qui répond et lui demande de les laisser tranquille, sinon elle appellera la police. Kiran est dévoré par la colère. Daniel ne le reconnaît plus, et, pour la première fois depuis qu’ils se connaissent, il a peur de lui.
Une semaine passe. Kiran, toujours sans nouvelle de Sophie, se rend au cabinet de sa psychologue. Il raconte tout à Virginie Carré qui, une fois de plus, l’invite à parler de son enfance.
Cette fois, Kiran accepte de parler. Son père buvait et était violent. Il frappait régulièrement sa mère décédée deux ans plus tôt d’un cancer du sein. Il a commencé à frapper Kiran quand le petit avait six ou sept ans. Puis, lorsque Kiran avait dix ans, son père est parti.
Virginie suggère à Kiran de retrouver son père pour pouvoir régler des choses.
Un mois est passé. Kiran vit toujours chez Daniel. Il enchaîne les séances de psy et les petits jobs d’intérim.
Virginie Carré suggère à Kiran d’en apprendre plus sur ses origines en allant au Népal, et, pourquoi pas, au Tibet.
On dirait que Kiran est comme possédé par la créature qu’on a découverte dans le prologue…
Wah c’est moche. Alors qu’ils viennent de sortir de l’écho du second trimestre à laquelle Sophie a proposé à Kiran de participer, elle lui annonce qu’elle veut se séparer. Kiran est dévasté mais le comprend : il récolte ce qu’il a semé.
Deux semaines plus tard, Kiran et Daniel atterrissent au Népal.
Un vieil homme du coin a l’air de dire que Kiran est le Yéti. Le même vieil homme désigne le sommet des montagnes quand Kiran lui montre la photo de son père. Il est persuadé qu’il doit aller la haut.
Kiran part seul vers les montagnes. Il sent que c’est là qu’il doit aller.
Plus il s’approche du sommet, plus une tempête de neige le surprend. Puis, il voit le Yéti avant de sevanouir. Quand il revient à lui, il aperçoit Daniel et des villageois. La colère reprend le dessus et cette fois, c’est lui, le Yéti. L’autre créature fait fuir les humains. Kiran reprend apparence humaine et perd connaissance après que la créature l’a appelé deux fois par son prénom (je pense que c’est son père). Il l’emmène au sommet.
L’homme du début qui a été maudit est un ancêtre de Suman et Kiran. Ce dernier comprend que, pour épargner Sophie et sa fille, il doit rester ici.
Séléné a à présent dix ans et ressemble beaucoup à son père. Pas Daniel, qui est son père adoptif (et qui s’est donc mis avec Sophie), mais bien Kiran.
Kiran a tout expliqué à Sophie et Daniel. Il a même écrit un journal de bord pour sa fille, même si, logiquement, la malédiction ne touche pas les filles. Sauf que…
Je n’ai pas accroché au dernier tome de cette trilogie.
Kiran a du mal à gérer sa colère et se montre même extrêmement violent quand une crise éclate. Pour l’aider à s’apaiser et comprendre les raisons de cette violence, sa psychiatre lui conseille de se rendre dans le pays d’origine de son père, le Népal. Là- bas, il va découvrir une ancienne légende.
J’avais beaucoup aimé La sorcière au fond des bois ainsi que Le diable de Noël. Mais là, je ne suis pas rentrée dans l’histoire. Je crois que ça manquait d’action et de surnaturel à mon goût.
Le livre se lit vite et on arrive rapidement au bout, mais personnellement, il m’a manqué un petit quelque chose pour que l’histoire me marque. Est-ce parce que cette fois, le personnage principal de notre histoire est la personne violente (qui, pour le coup, est aussi victime ?).
Même si j’ai moyennement adhéré à l’histoire, j’ai beaucoup aimé la fin 🙂
Le livre est disponible sur :
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