/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Décembre 2020
Arcaëlle est un monde magique et, malgré tout, souffrant. Après la grande guerre opposant la lignée Taho’Han à celle Mzék’Han, le monde sombre dans la misère. Les Dieux-Empereurs se succèdent. Chaque nouveau dirigeant semble plus sadique et malfaisant que son prédécesseur, cependant, une prophétie apparaît et la rumeur monte… Il est dit qu’une tahora détrônera les Dieux-Empereurs et rétablira l’équilibre. Nous sommes en l’an 210, une adolescente aux ailes plus blanches que la neige et aux yeux vairons, semblable à l’être de la prophétie, a tenu tête à l’Empire et pris la fuite. Le Prince Impérial a été missionné pour chercher cette arcaëllienne qui pourrait être, si l’on en croit les mots des prophètes, l’Élue des Dieux… Comment l’Empire Divin fera-t-il face à cette menace ?
Je suis Audrey sur les réseaux sociaux depuis un moment. J’ai suivi son processus d’écriture de A à Z et, dès que son livre a été publié, j’ai sauté dessus 🙂 En plus de soutenir une jeune auteur, ça me permet de découvrir un nouvel univers.
Le livre s’ouvre sur un prologue. Il est long, beaucoup trop long. On y apprend plein de choses sur les Dieux qui ont créés Arcaëlle, sur les différents peuples et races qui y vivent. Personnellement, je n’aime pas ce genre d’entrée en matière et, pour être honnête, j’ai été incapable de lire le prologue d’une traite : il est trop long pour moi et trop complet. Je ne pense pas avoir retenu un quart des choses qui y sont présentées.
Quoi qu’il en soit, l’auteure a créé un vrai univers : des noms de peuples, des races, des noms de personnages, une langue, etc. Tout ça est propre à Arcaëlle et je trouve ça plutôt chouette bien qu’un chouilla complexe. Espérons que tout s’éclaircisse pendant la lecture.
Quoi qu’il en soit, ce prologue me rebute un peu à me plonger dans la lecture du livre… pour le coup je dois me forcer dès le début 🙁
Au vue de la prophétie, je suis sûre que c’est elle qui va détrôner son père.
Ah bah non je me suis trompée. En fait, la tahora qui est l’élue des Dieux (aussi appelé Enac) est la fille d’Axël et Yazë, Meÿ’Lindha. Elle a les mêmes yeux vairons que Keira la Douce, son ancêtre. Ses parents en sont certains, c’est elle. Pourtant, cette idée ne leur plait pas : ils sont terriblement déçus que leur fille soit l’Enac car ils savent ce que les Dieux vont attendre d’elle…
Alors que sa mère aimerait l’élever comme une enfant « normale », son père s’est fait la promesse de la guider pour qu’elle soit digne de la mission qui l’attend. Dès son plus jeune âge, il la forme au combat, à la tactique, etc… pendant que ses frères et sa soeur jouent à des jeux de leur âge.
Bien vite, Meÿ’Lindha devient vive et agile, mais aussi renfermée et introvertie. Son père la force à donner des ordres à sa fratrie, poussant parfois au sadisme…
Un jour, son père lui explique clairement sa mission : tuer Morloc, le Dieu-Empereur. Son père aimerait qu’elle tue aussi son fils, Zaäkh. Meÿ’Lindha ne comprend pas comment on peut tuer un enfant (d’ailleurs elle se fait la promesse de ne jamais en avoir). Je crois qu’elle ne le fera pas… D’ailleurs, je pense que Zaäkh a quasi le même âge qu’elle. Est-ce que l’histoire pourrait se reproduire entre eux ? Est-ce que la descendante de Keira pourrait lier une amitié avec un mzékils comme l’a fait son ancêtre ?
En grandissant, Meÿ’Lindha ne rêve qu’une d’une chose : être une enfant ordinaire, comme sa soeur, et jouer à des jeux d’enfant, pas être l’arme des Dieux.
Cela dit, les 2 tahoras ne sont pas vraiment « ordinaires » : à cause des lois du Dieu-Empereur, elles sont obligées de rester cacher, sinon elles seront emmenées ainsi que leur famille. Je vois mal comment Meÿ’Lindha va pouvoir aller au palais de l’empereur dans ces conditions :/
En fait, Meÿ’Lindha a vraiment une enfance malheureuse. Elle ne peut ni rire ni pleurer. J’ai l’impression que dès qu’elle montre la moindre émotion, son père l’a punie à coups de bâton 🙁
Au final, elle jalouse ses frères et soeur (surtout sa soeur) et, en grandissant, elle devient froide, sans coeur, limite sadique…
A 18 ans, elle part chasser, mais, sur le chemin du retour, elle a un mauvais pressentiment. Lorsqu’elle retourne vers sa maison, celle-ci est en flamme, entourée de soldats impériaux et sa famille est sur le seuil de la porte. Elle se cache et assiste à la torture ainsi qu’à la pendaison de son père, puis au viol collectif de sa mère qui est également rouée de coups. Mais aucun d’eux n’a ouvert la bouche, préférant mourir que de mettre en danger la mission de l’Enac. Pour le coup, c’est un passage intense et plutôt degueu’. Lorsque je l’ai lu, j’ai eu la gorge nouée tout du long, et là, je revis l’histoire.
Meÿ’Lindha attend le crépuscule et tue de sang froid les quelques soldats restants. Elle libére ensuite ses frères et sa soeur qu’elle envoie se cacher à Taho’Manok où elle les rejoindra une fois le Dieu-Empereur mort. De son côté, elle prend une jument nommée Ataëlle et erre dans la forêt toute la nuit, l’âme en peine
Durant toute la nuit, elle est tiraillée entre sa vengeance et sa mission. Elle doute de plus en plus de l’existence et de la légitimité des Dieux et de sa mission.
Quoi qu’il en soit, au petit matin, elle cache son identité et sa race sous une cape, met un bandeau sur ses yeux (la couleur vairons de ceux-ci la trahirait en un instant) et pénètre dans un petit village.
C’est assez déroutant : certains passages du livre sont prenants, on ne peut pas s’arrêter tant qu’on ne sait pas ce qu’il va se passer. Et puis d’autres sont longs, beaucoup trop longs, on s’ennuie, on tourne en rond. C’est dommage parce que ça casse le rythme de la lecture (et personnellement ça me fait souvent décrocher :/ )
C’est la première fois que Meÿ’Lindha met le pied hors du confort de sa maison. Elle se rend compte de la souffrance et de la pauvreté de son peuple. En fait, elle se prend une grosse claque dans la figure. Elle ne supporte pas cette misère et je crois que c’était le coup de boost qu’il lui fallait : à partir de là, elle ne pense plus un seul instant à abandonner sa mission, bien au contraire !
Elle passe une commande d’un arc et de flèches ainsi que d’une épée et laisse une semaine au forgeron pour fabriquer les armes. Pendant ce temps, Meÿ’Lindha se rend à l’auberge « la Douce« . Elle y est accueillie par une amie de son père qui lui donne l’armure de l’ancêtre de la tahora, Keira la Douce (oh! ça explique le nom de l’auberge !).
Une semaine plus tard, Meÿ’Lindha prend la direction de Taho’Manok, le bastion des rebelles. Mais la route risque d’être semée d’embûches. Alors qu’elle entre dans la forêt d’Al’Ba, elle s’aperçoit qu’une buse la guette de loin puis s’envole…
Alors que je pensais qu’on passerait toute l’histoire à suivre Meÿ’Lindha, eh bien voilà qu’on change de personnage. Partons à la rencontre de Zaäkh, le fils de Morloc.
Le mzékils n’est pas du tout comme son père. D’ailleurs, il n’apprécie pas sa façon de régner, de soumettre le peuple ni la façon dont il se compte avec ses esclaves. Il ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que son géniteur. Je suis contente parce qu’il ne semble pas avoir changé depuis la fuite de sa mère qu’il désire, au plus profond de lui, retrouver un jour.
Il est détesté par son père (et c’est réciproque) qui refuse de penser qu’un jour son fils prendra sa place sur le trône.Au passage, Morloc cherche un moyen de devenir éternelle parce qu’il est totalement accroc au pouvoir et ne veut voir personne d’autre que lui diriger Arcaëlle.
La buse vue par Meÿ’Lindha à l’entrée de Al-Ba est le meilleur espion du Dieu-Empereur. Ils savent donc où elle est. Fiou ! Morloc est fou, se drogue et, en fait, il perd carrément la tête. Il ordonne à son fils de rechercher la descendante de Keira et de la tuer.
Zaäkh est ravi de cette aubaine et compte bien en profiter pour retrouver sa mère. En fait, j’ai l’impression qu’il ne prend pas très au sérieux la menace qui pèse sur son père. Pour lui, l’Enac n’est qu’une fable pour rassurer le peuple sur son avenir. Pourtant, au fond de lui, il voudrait que cette arcaëllienne existe pour qu’il puisse faire ses preuves.
On apprend qu‘il semble protéger par les Dieux. Je suis persuadée que lui et Meÿ’Lindha vont vivre le même genre de chose que leurs ancêtres respectifs (une forte amitié, voire plus).
Le voilà donc partie pour réaliser la mission confiée par son père. Pour commencer, il faut qu’il trouve des informations sur l ‘endroit où se trouve la jeune fille. Apparemment le mzékils a eu le même genre d’éducation que la tahora (combat, tactique, …). Je pense qu’ils vont être de niveau égal.
Le prince arrive à Hytraz, la capitale de Taho’Manok. Il ne trouve pas d’informations au sujet de l’Enac, mais il apprend que son père, le Dieu-Empereur, est surnommé le Maudit par le peuple. Zaäkh prend comme écuyer un elfin qui était sur pilori. Ce dernier, nommé Hùlickz, va l’accompagner dans sa quête (même si on a l’impression que le prince s’en fout de lui). Zaäkh est conscient que son père lui a confié cette mission pour l’éloigner. Même s’il le déteste, il sait très bien qu’échouer aura des conséquences fatales pour lui…
Meÿ’Lindha, quant à elle, est toujours dans la forêt. Pour rejoindre le port rapidement, elle traverse un marécage nauséabond. Là-bas, elle tombe nez à nez avec des brigands. Elle ne veut pas les tuer. Après avoir tenté de négocier, elle joue le tout pour le tout et se dévoile. Leur chef, une elfe de 500 ans, la reconnaît. Elle a combattu auprès de Keira la Douce. Elle et son groupe (sauf l’un d’eux qui voulait vendre l’Enac) accompagnent la tahora pour l’aider à sortir du marécage.
Ils “rencontrent” 10 hytrez (des zombies ; si si il y en a dans cette histoire… à quand les vampires et loup-garous ?). L’elfe se sacrifie pour sauver Meÿ’Lindha et ses amis.
Finalement la tahora finira la route seule (même celui qui avait voulu la vendre a fini par être mordu et transformé en hytrez)
Après la longue traversée d’une plaine, elle arrive à l’entrée de la forêt de Thaä. Elle a cependant l’impression d’être suivie, épiée. Elle y rencontre un vieillard qui lui explique qu’on lui a demandé de la former à l’art de la magie. Jürt’Han va lui enseigner l’art du fluide pendant 2 ans avant de mourir.
Alors qu’elle vient de quitter celui qu’elle considérait comme son grand-père, l’Enac se fait capturer par 2 mercenaires qui vont la vendre à Oswald. Ce dernier est le propriétaire d’une arène où ne combattent que des jeunes tahoras (un peu comme à l’époque des gladiateurs).
Arrivée à l’arène, Meÿ’Lindha est acheté 250 pièces d’or par Owald (une sacrée belle somme) et on rencontre Yamaëlle, une des gardes personnels de son nouveau maître et elle en a clairement rien à fiche de Meÿ’Lindha. En tout cas, sa nouvelle vie va être simple : entraînement, combat, repas, dodo. Si elle essaie de se rebeller : coup de bâton. Si elle recommence, elle sera froidement abattue. Comme au temps des gladiateurs au final…
Oh ! Une des combattantes est une elfe blonde : Ayelline. C’est celle à qui Keira avait donné le bracelet dans le prologue ! Son destin est de s’allier à l’Enac ! J’en suis sûre ! Pour l’heure, elle sera sa formatrice.
Après plusieurs mois, Meÿ’Lindha participe à son premier combat d’arène. Le public la surnomme « la Borgne » à cause du bandeau qui cache son œil vert et dissimule son identité. Stressée et angoissée à l’idée de perdre, la jeune tahora se demande aussi si elle va être capable de tuer un innocent dont le seul crime est d’être un esclave, tout comme elle… Oh crotte… C’est un combat à mort… (bon comme on n’est qu’à un tiers du livre, on se doute bien que c’est Meÿ’Lindha qui va gagner :p ). Après un combat court mais sanglant dont le spectacle a plu au public, Meÿ’Lindha est emmenée à l’infirmerie où elle est soignée. Mine de rien, elle culpabilise d’avoir tué un innocent, même si c’est la loi de l’arène : tuer ou être tué. Elle prie alors les Dieux de protéger et d’épargner sa seule amie, Ayelline. Enfin… elle n’a pas que des sentiments amicaux pour l’elfe au vue de ses rêves et de ses envie futures :p
Wahou ! 67 ans qu’Ayelline combat dans l’arène ! Elle est formidable ! Espérons que ça dure… En tout cas, une échappatoire pour accomplir sa destinée se présente : le Dieu-Empereur veut un spectacle et on demande à Owald de préparer quelques gladiateurs à envoyer auprès de Morloc pour un show (d’autres maître d’arène ont été contactés et celui dont les combattants gagneront sera récompensé). Meÿ’Lindha et l’elfe ainsi que 3 autres combattants seront de la partie.
Les voilà donc dans une caravane (enfin… plutôt une cage traînée par 2 buffles) en direction d’Alzbey, la capitale de l’Empire, le lieu de vie de Morloc.
Meÿ’Lindha élabora un plan qu’elle partage avec ses compagnons de voyage qui approuvent. Je pense qu’Ayelline sait qui est Meÿ’Lindha depuis le début car elle porte le bracelet :p Elle sait pourquoi la tahora veut éviter d’aller dans la capitale.
Wah… le plan a marché à la perfection, trop facilement à mon goût même… Les gardes étaient vraiment débiles… Bref les gladiateurs se séparent et Ayelline veut accompagner Meÿ’Lindha.
Pas de carte, pas de monture, les 2 amies vont se guider comme elles le peuvent pour rejoindre le porte clandestin et se rendent au QG des résistants, Taho’Manok. Pour le moment, elles se trouvent dans la forêt du Pic de Thaä (le point de départ de Meÿ’Lindha avant de rencontrer la personne qui lui a enseigné l’art de la magie).
On jongle régulièrement entre Meÿ’Lindha et Zaäkh.Finalement, je me demande si le prince n’est pas tout aussi important que l’Enac dans l’histoire…
Voilà 2 ans que le prince Zaäkh recherche l’Enac vainement. Cela dit, il a entendu parler d’une tahora très habile à l’épée dans une arène au sud de Kail. Pendant ces long mois, il en a aussi profité pour chercher sa mère, mais là aussi, il a fait chou blanc. Le jeune mzékils doute de plus en plus de la réussite de sa mission. Cela dit, ça lui permet de voyager et de découvrir Arcaëlle.
Lui et son compagnon elfin prennent donc la direction de la petite arène de Fazej, celle d’Oswald où ils espèrent en savoir plus sur cette tahora.
Sur la route, ils tombent sur les gardes que les gladiateurs ont enfermé dans leur propre cage avant de s’enfuir. Le prince en apprend plus sur celle qu’il recherche : elle est borgne et jeune. Il fait tout de suite le rapprochement : ce bandeau est un excellent moyen de cacher ses yeux vairons ! A-t-il trouvé sa proie ?
Ils se mettent donc à la poursuite de Meÿ’Lindha qui a un jour et demi d’avance sur eux (sauf qu’elle est à pied et eux à cheval).
Durant la nuit, le fantôme de l’Impératrice, Keira la Douce, apparaît à Ayelline. Le spectre lui révèle qu’elle a 6 descendants : 3 tahoras (Meÿ’Lindha, Tay’ann (la soeur de l’Enac) et Keira (la fille d’Abÿel)), 2 humains Ank et Vince (les frères de l’Enac) et un mzékils (Zaäkh). Elle lui révèle que la mère du prince est issue d’une des branches de son arbre généalogique et qu’elle leur viendra en aide une fois à Taho’Manok. Elle informe également l’elfe qu’elles doivent être prudentes : elles sont suivies de près.
Non mais attends j’ai raté un bout là… Quand je les ai laissées, elles dormaient, attachées dans un arbre. Et là elles ont un campement ? :/ Elles ont avancé sans moi ? Il semblerait que oui 🙁
De leurs côtés, Zaäkh et Hùlickz avancent à un bon rythme. Le prince pense qu’ils rattraperont la tahora et sa complice dans 8 ou 9h. Le jeune mzékils réfléchit à un possible retournement de situation : il pense utiliser l’Enac comme son bras armé pour tuer son père, puis s’en débarrasser pour prendre le trône…
Zaäkh et Hùlickz ont rattrapé les 2 gladiatrices. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de l’Enac, le prince confie une mission à son compagnon : infiltrer les 2 fuyardes et en apprendre le plus possible sur la tahora, qui elle est, ses forces et ses faiblesses.
C’est ainsi qu’il accompagne Meÿ’Lindha et Ayelline jusqu’au port clandestin, leur faisant croire qu’il se rend lui aussi à Taho’Manok où se trouve sûrement sa jeune soeur.
Le voyage dura 3 semaines durant lequel Hùlickz faisait régulièrement ses rapports au prince.
Alors que l’elfin est envoyé au port pour trouver un bateau qui les emmènera sur l’île et que l’elfe prépare le campement, la tahora part chasser. Thaä lui apparaît alors et lui fait la morale. Je pense que Meÿ’Lindha avait bien besoin d’un coup de pied au c*l pour la rebooster et reprendre confiance en elle.
Hùlickz et Zaäkh mettent au point un plan : ils vont utiliser un navire travaillant pour le Dieu-Empereur pour faire passer l’elfin, l’elfe et la tahora sur l’île. Ce navire doit d’ailleurs emmener une dizaine d’espions pour qu’ils infiltrent les rangs rebelles. Les 3 compagnons de voyage devront donc se montrer discrets et rester le plus possible dans leur cabine. Meÿ’Lindha a déjà des doutes sur l’elfin. Je me demande comment elle va accepter ça…
Alors qu’Hùlickz retourne auprès de Meÿ’Lindha et Ayelline, le prince quant à lui monte discrètement à bord du navire. Il sera donc du voyage et seuls le capitaine, son second et l’elfin sont au courant de sa présence.
Malgré ses doutes et suspicions, Meÿ’Lindha, Ayelline et Hùlickz grimpent à bord du trois mâts pour un voyage d’une dizaine de jours vers le port d’Hytraz, la capitale de Taho’Manok.
L’enac a le mal de mer et ne fait que vomir durant tout le voyage qui n’est pas de tout repos : entre les tempêtes, les pirates et les pouzan (des sortes de sirènes mais en plus moches), la tahora est pressée de retrouver la terre ferme.
Lorsque l’île est vue, le prince y débarque en pleine nuit sur une barque. Mieux vaut pour lui que personne ne remarque sa présence.
Poussée par une forte intuition, Meÿ’Lindha réveille ses camarades et les force à quitter le navire. Ils volent une chaloupe et rament jusqu’à une petite crique.
Après quelques minutes de marche, ils arrivent à l’orée de la forêt de Gubaz qu’il faut traverser pour atteindre la capitale de Taho’Manok. Ils s’y engouffrent. Meÿ’Lindha reste sur ses gardes : elle a un mauvais pressentiment…
De son côté Zaäkh a acheté un cheval et a chevauché pendant 2 jours dans la forêt. Le voilà à présent dans Hytraz où il est fasciné par la vie : tout le monde y est heureux (même les plus pauvres). Personne ne semble avoir peur ou être oppressé. J‘ai l’impression qu’une part de lui jalouse la vie de ses gens… En tout cas, il profite de son « avance » sur les 3 compagnons pour rechercher sa mère (honnêtement, j’espère qu’il va la trouver ; je pense que c’est ce qui peut le faire pencher pour de bon du bon côté ).
Un vieillard vient à la rencontre des 3 compagnons de voyage, un ancien conseiller de l’Impératrice. Il leurs donne 3 bsurt (des sortes de loup de la taille de chevaux). Ainsi, ils seront rapidement à la capitale où le conseiller leur confie une missive scellée pour Abÿel.
Quelques heures plus tard, les voilà devant la grande arche de la capitale : Hytraz. Ils y sont accueillis par Abÿel qui semble attendre l’Enac depuis un moment. Elle est devenue une guerrière importante. Elle les emmène chez elle ou ils seront hébergés quelque temps.
Malgré tout Meÿ’Lindha et Ayelline trouvent que tout ça a été trop facile et chacune d’elle a des doutes sur la capitaine du trois mâts (mais chacune les garde pour elle).
Bon bah c’est sûr : Meÿ’Lindha et Ayelline sont amoureuses. Dire que je pensais que la tahora aurait une relation avec le mzékils moi…
La résistance est mise au courant de l’arrivée de l’Enac par Abÿel.
Après avoir vu Hùlickz pour un rapport, le prince se fait attaquer. Il est grièvement blessé et perd beaucoup de sang. Heureusement, une patrouille de soldats était dans le coin et l’a vu tomber. Ils découvrent l’insigne dévoilant qu’il s’agit du prince héritier et décident de l’emmener à Abÿel. Elle va revoir son fils et Zaäkh va retrouver sa mère 😮 Comme quoi, un malheur n’est pas toujours malheureux (enfin tu me comprends…). Tous ceux au courant de la présence du prince ont promis à la rebelle de tenir leur langue. Cela pourrait poser des problèmes au sein de la Résistance s’ils apprenaient que le prince est chez la rouquine. En tout cas, le soigneur a fait son travail pendant 2 longues heures. Zaäkh est tiré d’affaires mais doit se reposer.
Abÿel comprend que Zaäkh et Hùlickz travaillent ensemble, probablement pour renverser l’Enac. Elle compte bien tirer tout ça au clair… En attendant, elle emmène Meÿ’Lindha voir Kaï’Jad, une des généraux de la Résistance. Cette dernière, après avoir expliqué à Meÿ’Lindha ce qui l’attendait (des cours pour vaincre le dieu empereur et des cours pour apprendre à régner) s’entretient seule à seule avec Abÿel. Elle est au courant que cette dernière héberge le prince et pour elle, il s’agit de trahison. Si Zaäkh tente quoi que ce soit contre les résistants, elle le tuera ainsi que sa mère :/
Abÿel, Ayelline et Meÿ’Lindha sont attendues au quartier général. Des navires de l’Empire ont pris la direction de Taho’Manok. Ils vont se faire attaquer. Après bien des négociations, on dirait bien que l’Enac va participer à son premier combat entre 2 armées. Cela dit, le nombre de guerriers chez les résistants n’est pas très élevé… je ne sais pas trop comment va se finir ce combat :/
Ah bah enfin. Ayelline et Meÿ’Lindha succombent au désir et couchent enfin ensemble. Alors que l’elfe a eu un coup de foudre pour la tahora dès le premier regard posé sur elle et rêvait de ce moment depuis, l’Enac, quant à elle, a l’impression qu’elle avait juste envie de sexe, qu’elle n’est pas tellement amoureuse de l’elfe. Pour le coup, je me demande si elle ne refuse pas de se laisser aller aux sentiments étant donné ce qui l’attends.
Tiens… Meÿ’Lindha découvre Zaäkh et veut absolument le tuer avant qu’il ne s’en prenne à elle. C’était sans compter sur la force et la détermination d’Abÿel qui ferait tout pour protéger son fils. Elle tient tête au bras armé des Dieux et la force à quitter la chambre. Le prince, quant à lui, semble subjugué par l’Enac et comprend qu’il sera difficile d’en faire une alliée pour pouvoir mener à bien son plan…
Alors qu’elle est sortie se calme, le fantôme de Keira la Douce vient parler à l’Enac. Elle ne doit pas tuer Zaäkh qui est un descendant de la dernière Impératrice. D’ailleurs, l’Enac et le prince sont l’avenir d’Arcaëlle. Ils vont devoir s’unir, c’est ce qu’ont décidé les Dieux et ils n’ont pas leur mot à dire (pffff j’avais raison dès le début : ils vont finir ensemble…). Meÿ’Lindha refuse ! Il est hors de question qu’elle laisse un mzékils la toucher. Cependant qu’elles pourraient être les conséquences d’une telle désobéissance aux Dieux ?
Totalement désemparée, elle raconte tout ce qui vient de se passer à Ayelline. Prenant sur elle, l’elfe lui dit que si les Dieux ont décidé ça pour elle c’est qu’il y a une raison. Il y a plus de 200 ans que son destin est écrit, depuis la chute de Keira la Douce. On ne peut rien contre ça.
Elle emmène son amie en parler avec Abÿel, espérant recevoir des conseils.
Hum… En fait, ça va être facile. Aussi bien l’Enac que le prince semble attirer l’un par l’autre… Ça va finalement se faire naturellement cette union. Dommage, parce que je l’avais vu venir dès le début 🙁
Le jour J, celui de la bataille, approche. Dans chacun des 2 camps, une stratégie se met en place. Des espions sont envoyés de part et d’autre.
Côté empire, on décide d’envoyer des xens capables de se transformer en insecte mortel (guêpe, scorpions et serpents) pour s’infiltrer dans la capitale et éliminer quelques rebelles (on en entendra jamais plus parler d’ailleurs…).
Personnellement je sens que ça va mal se finir pour Ayelline. Elle a beaucoup de mauvais pressentiment ; je suis certaine qu’elle va mourir 🙁
En tout cas, les 2 clans veulent prendre position au même endroit : sur la colline surplombant Hytraz.
Trop absorbée par le combat, j’avoue ne pas avoir eu envie de prendre des notes au fur et à mesure de ma lecture. Quoi qu’il en soit,. Meÿ’Lindha a eu raison d’insister pour y prendre part : rien que sa présence à fait fuir quelques combattants de l’Empire. Comme je m’y attendais, Ayelline est morte en sauvant l’Enac qui a, une fois de plus, le coeur en charpie et a perdu un bout de son âme. Je pense qu’il va falloir du temps pour qu’elle s’en remette.
En tout cas, les Résistants ont gagné cette bataille et l’un des généraux du Dieu-Empereur (peut-être le pire) est mort.
Deux mois se sont écoulés depuis la guerre et la mort de l’elfe. Pas une seule journée ne passe sans que l’Enac ne pense à elle et ne pleure. Finalement, elle qui ne savait pas trop ce qu’elle ressentait pour Ayelline, je pense pouvoir dire sans me tromper qu’elle l’aimait pour de vrai.
De la fenêtre de sa chambre, Zaäkh observe Meÿ’Lindha se défouler sur un mannequin, évacuer sa peine. Le spectacle lui fend le cœur, il veut l’aider. On sent que le mzékils est en proie à un combat intérieur, il ne sait plus trop à quel camp appartenir. En tout cas, pour le moment, il veut apaiser Meÿ’Lindha. Il sort de sa chambre (alors que ça lui est interdit) et propose à l’Enac de s’entraîner ensemble. Peu à peu, la tahora se vide la tête et ne pense plus à son amie.
Il a réussi. Le prince a réussi à se rapprocher de l’Enac, à lui redonner le sourire, du courage. Passer du temps avec lui lui fait du bien. Malgré la désapprobation de tous, elle veut pouvoir continuer à s’entraîner avec le mzékils.
Y a un truc qui me chiffonne et que je n’ai jamais compris avec les Dieux. Quelqu’un met le bazar et ne leur plaît pas. Au lieu de régler le problème eux-même, ils envoient un Élu faire leur job.
Ici Meÿ’Lindha demande à Thaä si elle a le choix, si elle peut ne pas être l’Enac. La divinité lui répond que oui. Mais si elle abandonne sa mission, la créatrice détruira le monde pour en créer un autre. Mais pourquoi tu ne détruis pas toi-même Morloc ?!! Les Dieux m’énervent. Voilà, fin de la parenthèse :p
Les mois passent. Meÿ’Lindha continue son apprentissage et passe de plus en plus de temps avec Zaäkh. Les 2 ados se lient même d’amitié l’un pour l’autre (rendant jaloux Hùlickz).
Un jour, Kaï’Jad la convoque. Sa soeur était au palais de l’Empire. Morloc a “joué” avec elle, l’a torturé pour savoir où se trouve l’Enac. La petite est morte. Les rebelles savaient très bien où elle était, mais la générale se garde bien de lui dire que la soeur de l’Elue des Dieux n’était pas leur priorité. Quoi qu’il en soit, alors qu’elle semblait remonter un peu la pente, Meÿ’Lindha a de nouveau le coeur en miettes. J’espère que ses frères n’ont pas connu le même sort.
Fiou… Il ne le semble pas avoir vu une note à ce sujet, mais il y a quand même des passages de sexe (enfin de viol) assez détaillés dans le livre. Personnellement je n’aurai pas penser que c’était le cas et heureusement que ça ne me choque pas. Cela dit, je doute que ça soit le cas pour un enfant ou ado… Morloc n’y va pas de mains mortes avec ses esclaves.
Plus le temps passe et plus Zaäkh et Meÿ’Lindha se rapprochent, passant d’ennemis à amis +++ (même si aucun d’eux ne veut vraiment avouer ses sentiments). Sans s’en rendre compte, le jeune mzékils a embrassé la cause des résistants qui hésitent à l’utiliser en tant qu’agent double. Cependant, ils oublient vite l’idée quand ils apprennent que Morloc a mis la tête de son propre fils à prix… Ça ne semble pas étonner ni Abÿel ni Zaäkh lui-même (d’ailleurs, ça ne semble pas effrayer le prince non plus…).
Enfin ! C’est Zaäkh qui fait le premier pas et dit à Meÿ’Lindha tout ce qu’il a sur le coeur, ce qu’il ressent pour elle, qu’il la veut. Après des hésitations (l’Enac a l’impression de trahir Ayelline en aimant quelqu’un d’autre), elle succombe à son tour et tous deux connaissent une première nuit torride et passionnée.
Mais dès le lendemain matin, Meÿ’Lindha fait marche arrière, ou plutôt ralenti. Elle a peur que Zaäkh la déconcentre de sa mission. Elle veut donc d’abord accomplir son destin avant de penser à l’amour (et au fond d’elle, elle veut se protéger : ne plus revivre la tristesse qu’elle a ressentie avec Ayelline en perdant le prince ; elle ne veut pas qu’on se serve de lui contre elle).
Le temps passe. La guerre approche. Morloc devient de plus en plus fou, tant et si bien que même les gens au sein du palais impérial le craignent et évitent.
L’Enac quant à elle, est à présent respecter. Après 2 ans elle est considérée comme un membre à part entière de la résistance et fait même partie des chefs. Les rebelles ont gagné quelques batailles et certains impériaux (guerriers, nobles, proches de Morloc) changent de camps et les rejoignent.
Les rebelles se préparent à partir pour Alzbey, la capitale de l’empire, pour le combat final.
Pouah… on va dire que je suis négative et pessimiste, mais au fond de moi, je sens que Meÿ’Lindha et Zaäkh n’auront pas une fin heureuse. Je sens que l’un d’eux va mourir 🙁
Meÿ’Lindha a un pressentiment et pense qu’il faut vite partir au combat. Elle informe les chefs de la résistance et leur présente son plan. Tous acquièrent et ils partiront dans 5 jours.
Cependant une inquiétude envahit les rangs :un groupuscule est en plein essor : les Hayert’Vaäl, adorateurs du Dieu du chaos (Zaäkh et Hùlickz en ont déjà parlé). Ils ont pour objectif de renverser Morloc mais pas pour les mêmes raisons que les rebelles. Ces derniers risquent de devoir se battre sur 2 fronts. Le prince et l’elfin, accompagnés d’une garnison, auront donc pour mission d’aller tuer le Grand Prête d’Özan.
Tsss… Plus le voyage avance et plus je me dis que cette histoire d’arène ne me plaît pas. Je le sens mal… Je sens que le comte censé être leur alliés va se retourner contre eux, surtout que Meÿ’Lindha va faire partie des soi-disant “esclaves” qui y seront enfermés… ça ne me plaît vraiment pas…
Ah bah en fait le comte Kùdo’Han a l’air sincère et l’explication concernant la raison pour laquelle il aide les rebelles a l’air vraie aussi. Mais il n’empêche que je stresse quand même :/ Ah oui je me suis carrément trompée sur son compte ! Il a respecté sa part du marché. Les mages (dont Ank, l’un des frères de Meÿ’Lindha) ont rejoint les guerriers et Zaäkh et Abÿel ont veillé à ce que le comte donne à Meÿ’Lindha l’armure de son ancêtre et son épée. Ils sont prêts. Ça y est.
Oh bah mince alors ! Même les citoyens d’Alzbey ont rejoint la résistance ! Tout le monde est à bout et n’en peut plus de ce Dieu-Empereur fou !
Bon y a toujours un moment où un plan tombe à l’eau. C’est le cas ici. L’armée de rebelles et l’Enac sont démasquées avant d’entrer dans le palais. Ce dernier est gardé par des tas de soldats, 2 à 3 fois plus nombreux que les rebelles. Sauf que, contrairement aux rebelles qui sont prêts à mourir pour la cause, la majorité des impériaux a été recrutée contre son gré et ne veut pas mourir.
Rolala je suis à fond dans ce combat final que je trouve fou ! Entre les soldats impériaux qui retournent leur veste après le discours de motivations de l’Enac, les esclaves qui se rallient à la cause et les soldats qui servent le prince Zaäkh et du coup soutiennent l’Enac, je ne vois pas comment ça pourrait mal se finir ! D’ailleurs le prince a ajouté à l’armure de l’Enac son écusson représentant le blason du fils héritier de l’empire. Même s’il n’est pas à ses côtés pour le combat, il voulait lui filer un coup de pouce (certains pourraient se joindre à elle en voyant l’écusson). Malin le mzékils :p
Le combat fait rage et on compte de nombreuses pertes des 2 côtés. Les soldats fatiguent, certains s’évanouissent même. Morloc apparaît dans les airs, au-dessus du champs de bataille. Il semble ravi de la scène se déroulant sous ses yeux. Il rappelle son armée et laisse à l’Enac 15 minutes pour se rendre, seule, dans la salle du trône (soit disant qu’il sera clément avec les traîtres… moué…). Si elle ne le fait pas, la guerre reprendra et ça sera un massacre.
Meÿ’Lindha en a assez de voir les gens mourir pour elle. Elle va se rendre. Alors que tous pensent que c’est la fin, une colombe multicolore se pose sur l’Enac et chante avant de s’envoler. Thaä est parmi eux. Il veille et accompagne son élue.
La voilà à présent seule, dans la salle du trône, désarmée face au dieu empereur.
Au début, je me suis dit que le combat serait facile vu que Morloc est clairement sous l’emprise de drogue. Cela dit, il semble bon au combat 😮 Ce n’est pas si facile pour Meÿ’Lindha finalement . D’ailleurs il est bien préparé : il a un bouclier anti-fluide. Aucune magie ne l’atteint. Heureusement, l’Enac le comprend assez vite et ne se fatigue pas avec la magie pour rien (d’ailleurs elle est déjà bien assez épuisée comme ça). Elle doit trouver une faille !
Peu à peu la drogue fait son effet. Le Dieu-Empereur devient de plus en plus fou et maladroit, laissant à Meÿ’Lindha une ouverture : elle lui coupe la main.
Malgré l’état de Morloc, l’élue des Dieux est dans un piteux état et très blessée tout comme son ennemi. Ils tombent tous les 2 à genoux, affaiblis. Puisant dans ce qui lui reste de force. L’Enac attrape son épée et transperce Morloc qui s’effondre. Épuisée, Meÿ’Lindha s’écroule à son tour et ferme les yeux. Quand elle ouvre les paupières, ils sont là : Yäze, axël, Tay’Ann, Jürt’Han et Ayelline. Ils la regardent avec fierté. Elle a réussi !
Meÿ’Lindha a vu le spectre de Keira, la fille d’Abÿel. Elle est morte elle aussi ? 🙁
Six mois sont passés depuis la mort de Morloc. Zaäkh n’est pas revenu et personne n’a de nouvelle de la garnison envoyée pour tuer le Prêtre du Chaos.
A Arcaëlle, la vie « juste » reprend. Meÿ’Lindha s’apprête à devenir officiellement Impératrice. Et dans quelques semaines, elle donnera naissance au bébé de Zaäkh (oui oui, elle a fait la guerre enceinte et l’est à présent de 8 mois 🙂 ).
Ahhh ! J’aime quand les livres ont un épilogue, une vraie fin ^^ QUOIIIIII ???? On ne sait pas ce que sont devenus Zaäkh et Hùlickz, on ne sait pas si Keira est vraiment morte, et quand est-il de Vince ? En tout cas, j’étais sûre que Zaäkh et Meÿ’Lindha ne finiraient pas ensemble. Ça me rend triste pour l’Enac… Jamais elle n’a pu être libre et heureuse (enfin j’espère que sa fille lui a quand même apporté de la joie).
Pouhahhhh tant de questions sans réponse 🙁
La seule chose que l’on sait que la fille de Meÿ’Lindha et Zaäkh s’appelle Ayelinne et que, malgré les meilleures intentions du monde de Meÿ’Lindha, certains semblent agir pour elle alors qu’elle ne cautionne pas leurs actes… Je ne pense pas que le paix reviendra totalement à Arcaëlle un jour 🙁
J’ai commencé le livre avec un très mauvais a priori. Le prologue est, à mon sens, beaucoup trop long et si je ne m’étais pas engagée dans cette lecture, j’aurais laissé tomber. Cela dit, une fois celui-ci terminé et le premier chapitre entamé, on a l’impression de lire un autre auteur, une autre plume. L’écriture est prenante, les personnages attachants ; on se plonge dans Arcaëlle malgré les spécificités du monde, des races, du langage (d’ailleurs, le livre contient beaucoup de notes de bas de page pour qu’on ne soit pas perdu).
Je me suis totalement plongée dans l’histoire. A chaque fois que je me posais avec le bouquin, j’étais ravie de retrouver l’Enac, j’avais l’impression de faire partie de son groupe, de son aventure.
Même si j’ai beaucoup aimé le livre, certaines choses m’ont dérangées. Par exemple, je trouvais certains élements de l’histoire trop “réél” et pas assez dans l’univers d’Arcaëlle en fait (l’esclavage, certaines maladies, les zombies …). J’ai aussi trouvé que certains passages du livre étaient long et sans réelle intérêt, qu’on y “tournait en rond”. Bref, le rythme de lecture était parfois cassé.
Pour finir, parlons de la fin du livre. Celui-ci possède un épilogue. Quand j’ai vu ça, j’étais ravie ! On allait savoir ce que devenaient chacun des personnages et la vie à Arcaëlle. Eh bien je peux te dire que cet épilogue m’a totalement frustrée ! J’ai des tas de questions sans réponse et, finalement, eh bien je n’ai pas fait mes adieux à Arcaëlle et à tous les personnages auxquels je me suis attachée. Je n’arrive pas à me dire que c’est fini, qu’à présent, quand je prendrai ma liseuse, ça sera pour me plonger dans une autre histoire (et personnellement, ça me dérange beaucoup :/).
Ah oui, dernière chose que j’aimerai noter : il n’est pas précisé lors de l’achat du livre que certaines scènes pourraient être choquantes pour de jeunes lecteurs (ou alors, je ne l’ai pas vu). Le Dieu-Empereur est un sadique qui n’a aucun respect pour les jeunes tahoras. On assiste à 2 ou 3 reprises il me semble à des scènes de viol assez détaillées. Il me paraissait important de le souligner.
Du coup, si on résume, je dirai qu’il ne faut pas baisser les bras à cause du prologue (qui dure quand même une vingtaine de pages). L’histoire est prenante, on s’y plonge et les personnages sont attachants. J’ai beaucoup aimé l’univers créé et le fait qu’être un Elu n’est pas toujours une bonne chose…
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