/!\ Trigger Warning de l’auteure /!\
Contenu sensible : Bien qu’il s’agisse d’un romanstery, ce livre évoque des sujets qui peuvent perturber certaines lectrices ou certains lecteurs. En voici la liste : violences, violences conjugales, maltraitance infantile, mariage forcé, validisme, dépression, suicide, lames, armes à feu, séquestration, mort.
Date de parution : Août 2024
Panique chez les Beaugency !
À la veille de ses fiançailles, vouées à sauver sa famille de la ruine, l’impétueuse Clarisse s’est enfuie de chez elle en pleine nuit. La raison ? L’heureux élu, le sombre et mystérieux Sylvère de Catrevaut, est soupçonné d’avoir tué ses deux premières épouses !
Afin de ne pas perdre la face – ni cette précieuse opportunité –, sa mère n’a pas le choix : elle doit trouver une remplaçante, le temps de remettre la main sur son indocile de fille. Qui de mieux pour cela que Nina, la demi-sœur de Clarisse, qui lui ressemble trait pour trait ? Propulsée héritière de la baronnie et fiancée du Vicomte assassin, la jeune fille, curieuse et pétillante, doit tout faire pour maintenir la supercherie.
Mais alors qu’elle s’évertue à se faire passer pour sa sœur, tout en évitant autant que possible « son promis », Nina entreprend de découvrir si, oui ou non, le ténébreux gentilhomme mérite bel et bien le sobriquet dont on l’a affublé. Au risque de révéler de terribles secrets… et de tomber amoureuse.
Comme je l’ai dit dans ma chronique de Sans-Coeur, Sophie Fischer est l’une des auteures pour lesquelles je fonce dès qu’elle sort un livre, sans même prendre la peine de lire le résumé 😁
Dès le début du livre, Sophie Fischer nous met en garde concernant certains sujets présents dans le livre (voir encadré plus haut). J’avoue que ça m’étonne de la voir dans ce genre de registre, mais ça attise ma curiosité en même temps.
Le père de Clarisse est mort, et Nina n’est pas vraiment la fille de Madame Beaugency, mais celle d’un adultère entre le baron est une femme de chambre. Madame de Beaugency se fiche donc de Nina et ne s’intéresse qu’à sa fille, Clarisse.
Tiens ! On en apprend plus sur le vicomte de Wissparwerstein. Il est riche, bien né, séduisant, bref, il semble parfait. Seule ombre au tableau : il a déjà été marié deux fois et ses deux épouses ont été retrouvées mortes dans d’étranges circonstances… Tous pensent qu’il les a tuées. Le première est morte d’une maladie et la seconde se serait rompu le cou en tombant dans les escaliers.
Toute la maison a besoin que Clarisse épouse le vicomte. Les finances des Beaugency sont au plus mal. Ils ont besoin de cet argent.
Pourtant, Clarisse refuse de se sacrifier et d’épouser un assassin. Elle file dans la nuit et ne réapparaît pas le soir venu, alors qu’un dîner de fiançailles est prévu chez les Catrevaut.
Madame de Beaugency a alors une idée : Nina ressemble beaucoup à Clarisse. Elle va se faire passer pour elle durant le dîner.
Eh bah ce mariage va être génial… Clarisse doit épouser le vicomte pour les finances de la famille, et Sylvère ne le fait que parce qu’il l’a promis à son père sur son lit de mort (après le décès de sa seconde épouse, il avait juré ne jamais se remarier).
Lors du dîner, le vicomte se montre dénué de toutes émotions et s’intéresse à peine à Clarisse”. Heureusement que son parrain, monsieur de Teleret, est là pour tenter de donner une place à Nina.
Eh bah c’est pas la joie… En fait, Sylvère de Catrevaut ne s’intéresse qu’à sa carrière dans la politique. Cela dit, j’ai l’impression qu’il n’a pas vraiment choisi cette voie. Est-ce que sa mère la lui aurait imposée ?
Sylvère est charmant 😅 En gros, il ne veut pas que Clarisse s’attache à lui et il lui suggère même d’essayer de fuir leur union… Oui, charmant…
Clarisse n’est toujours pas rentrée. Après la soirée, Nina doute du vicomte et a peur pour la vie de sa sœur. Mais les galères continuent. Madame de Beaugency et sa fille Clarisse sont invitées par les Catrevaut a passé une semaine dans leur château en Alsace. Mais toujours pas de Clarisse. Nina va encore devoir endosser le rôle de sa sœur, mais pas pour une soirée cette fois ; pour plusieurs jours.
Heureusement qu’Anne, l’une des domestiques et amie de Nina (étant donné qu’elle n’est pas vraiment la fille de Madame de Beaugency, elle passe plus de temps avec les domestiques qu’avec sa famille) est présente. Le séjour sera moins pénible pour Nina et elle pourra être elle-même de temps en temps (sa mère semble avoir oublié qu’elle n’était pas réellement Clarisse).
Lors du premier repas, Nina fait la connaissance de la sœur de Sylvère, Hélène (qui est une jeune veuve), de son cousin, Eugène de Catrevaut ainsi que de Rodrigue Kaufmann un ami d’enfance de Sylvère et Eugène. Elle fait également la connaissance d’Agathe Kaufmann, la sœur de Rodrigue.
J’ai du mal a croire que le vicomte ait assassiné ses épouses alors qu’il est incapable de tuer une bête durant une partie de chasse…
Tiens tiens tiens… Agathe est attirée par Sylvère et n’aurait pas refusé s’il l’avait demandé en mariage.
Le premier soir, quelqu’un glisse un mot sous la porte de la chambre de Nina. Un mot non signé. Un mot qui lui glace le sang. Elle est en danger. Elle doit fuir. Est-ce que ça ne serait pas le vicomte qui la mettrait en garde ? Perso, je me demande si ce n’est pas Hélène qui aurait tué ses belles sœurs… Je ne sais pas pourquoi, mais c’est vraiment le ressenti que j’ai, surtout que, depuis le décès de son époux, elle vit au château en Alsace (où vit également Sylvère et quand il n’est pas là, c’est elle qui tient compagnie à sa femme…). Le mari d’Hélène est mort de la fièvre. Une vraie maladie ? Ou elle l’aurait tué aussi ?
C’est décidé, Anne et Nina vont creuser. La première va interroger les domestiques et la seconde la famille. Elles doivent savoir si Clarisse court un quelconque danger en épousant le vicomte (même si pour le moment, c’est Nina qui risque de se marier…).
Choux blanc du côté de Rodrigue et du côté d’Agathe. Tous deux pensent leur ami innocent. Néanmoins, des éléments m’interpellent. Rodrigue était amoureux de la première épouse du vicomte, alors que lui, ne semblait pas l’être (c’était un mariage de convenance). Agathe est clairement amoureuse du vicomte mais Sylvère n’est pas intéressé et de toute façon, son frère s’opposerait à cette union. D’ailleurs, Rodrigue cache des choses. Et si tout ça c’était du pipeau et que c’était lui qui faisait disparaître les femmes de Sylvère pour qu’il finisse par céder et épouse sa sœur ?
Est-ce que Sylvère n’aurait pas peur qu’on le tue ? C’est quand même étrange la réaction qu’il a eu quand Nina a failli tomber durant leur valse. Ou alors il a cru que quelqu’un l’avait tué ?
Aïe. Les problèmes d’argent des Beaugency continuent. Un huissier menace d’emmener tous leurs meubles. Madame de Beaugency rentre à Montreuil, laissant Nina et Anne en Alsace. Elle rappelle cependant à sa fille de ne pas aller trop loin avec le vicomte. Il est le fiancé de Clarisse, non le sien (elle croit toujours que son aînée va revenir alors que je suis sûre qu’elle vit la vie dont elle a toujours rêvé).
Oh oh… Y aurait-il un semblant de rapprochement entre Nina et Sylvère ?
Oh… Eugène est amoureux de sa cousine (à cette époque, il est monnaie courante de se marier entre cousins). Cependant Sylvère a choisi de faire en sorte qu’Hélène épouse le compte de Villons, malgré sa réputation d’homme violent. Ça n’a pas raté : Hélène a subi ses coups et, depuis, Eugène est furieux contre son cousin qui n’a, selon lui, pas levé le petit doigt pour sortir sa sœur de ce guêpier.
Wah ! Le vicomte est vraiment passionné d’astronomie. Il s’éveille et s’émerveille dès qu’il en parle. Par chance, le père de Nina s’y intéressait aussi et a un peu initié sa fille. Elle arrive à trouver un sujet de discussion avec Sylvère 🙂 Par contre, ça devient de plus en plus compliqué de tenir son rôle.
Oh… ce n’est pas Sylvère qui a arrangé le mariage d’Hélène, mais leur mère. Et cette dernière semble s’en vouloir d’avoir pris cette décision, de ne pas avoir écouté son fils qui s’était opposé à cette union.
L’attitude du vicomte a tellement changé à l’écart de Nina mais aussi en général que ça me fend le cœur de lire que madame de Beaugency revient avec Clarisse. Nina tombe peu à peu amoureuse de Sylvère en plus. Mais la jeune fille doit garder la tête froide et mieux comprendre toute cette histoire. Elle est certaine que Sylvère n’a pas tué ses épouses. En revanche, quelqu’un essaie de l’éliminer : Victoire, sa seconde épouse, a certainement été engagée pour l’assassiner. Mais par qui ?
Tiens ! On tente de s’en prendre à Nina une première fois, dans la forêt, en la poussant dans un fossé. Le plus étrange, c’est qu’elle buvait du vin avec Agathe et Hélène et avait prétexté une envie pressante. Quand elle reprend ses esprits après sa chute, il fait nuit. Tout le monde semble rentrer sans s’être inquiété de son absence…
Une fois sortie de son fossé, la personne qui l’a poussée vient finir le travail, un pistolet à la main cette fois. Heureusement, Sylvère était encore au pavillon de chasse où ils avaient tous pique-niqué et fait fuire le cavalier en tentant de lui tirer dessus (mais il est très mauvais tireur).
Sylvère est lui aussi en train de tomber amoureux de Nina. Et il a déjà eu le cœur brisé deux fois. Comment va-t-il réagir quand il va comprendre qu’elle n’est pas celle qu’il va épouser ? (Parce qu’il va forcément s’en rendre compte et que maintenant que Nina sait qu’il n’a pas tué ses épouses, Clarisse va forcément être d’accord pour se marier avec lui). D’autant plus que le vicomte l’embrasse et qu’elle s’abandonne complètement à se baiser, oubliant qu’elle ne joue qu’un rôle dans toute cette histoire.
Pour éviter de trop souffrir, Nina quitte le château. Mais dans sa fuite, alors qu’elle allait atteindre la voiture qui ramenait sa mère et sa sœur, quelqu’un l’assomme et l’emmène. La voilà à présent enfermée dans une cave.
Ohhh c’est Rodrigue qui est derrière la tentative d’assassinat de Sylvère (il lui en veut pour la mort de sa première femme) ! Mais c’est Agathe qui a poussé Nina par jalousie.
Les sentiments de Sylvère pour Nina sont sincères et quand madame de Beaugency est arrivée avec son aînée, il a tout de suite compris que Clarisse n’était pas sa Clarisse. La jeune femme lui a révélé la supercherie et il est entré dans une colère noir et ne veut plus jamais entendre parler des Beaugency (d’après Rodrigue).
Contre toute attente, Nina arrive à s’enfuir, mais Rodrigue la rattrape à l’extérieur. Alors qu’il s’apprête à la tuer, Eugène braque une arme sur lui. Il a compris.
Quand Nina se libère après l’avoir mordu au sang, c’est Sylvère qui abat son poing sur son visage. Il est finalement venu au secours de Nina … Hum … En réalité, il est venu régler ses comptes avec Rodrigue après avoir tout découvert dans les journaux cachés de Victoire.
Finalement, Nina rentre à Montreuil sans reparler au comte.
Deux semaines plus tard, Clarisse est fiancée à “l’ennemi” de la famille, un époux qu’elle a choisi cette fois.
Oh purée ! Sylvère a envoyé les poèmes de Nina à un éditeur qui a adoré. Pour quelqu’un qui ne voulait plus entendre parler d’elle…. Et il est aux fiançailles ! Il sait tout de Nina. Clarisse lui a tout raconté dans une longue lettre. Il avoue à la jeune femme qu’il est amoureux d’elle et qu’il veut l’épouser. Rhooo bon sang ! Ça finit bien ❤️
Quelques semaines sont passées. Nina est à présent la vicomtesse de Wissparwerstein.
Sylvère a quitté la politique et a postulé pour devenir professeur dans une université de Strasbourg (la politique n’était pas son premier choix).
Tout est bien, qui finit bien (et ça on aime ❤️).
Une fois encore, j’ai l’impression de découvrir Sophie Fischer dans un nouveau genre alors que j’ai déjà lu tous les livres sortis de La Demoiselle et le Mousquetaire.
Les finances de la famille Beaugency sont au plus mal. Pour sauver sa famille, madame de Beaugency n’a qu’une solution : faire en sorte que sa fille aînée, Clarisse, épouse un homme riche et bien né. Elle jette son dévolu sur le vicomte de Wissparwerstein, Sylvère de Catrevaut. L’homme cherche une nouvelle femme, mais sa réputation de Vicomte Assassin ne joue pas en sa faveur. Quand Clarisse apprend ce qui l’attend, elle fugue, laissant sa sœur Nina endosser son rôle pour sauver la famille.
Le vicomte a-t-il réellement tué ses deux précédentes épouse ? Clarisse est-elle en danger ?
Même si cette histoire se déroule à la même époque que la Demoiselle et le Mousquetaire, je trouve le personnage principal de Nina bien différent de celui de Joséphine (mon cœur penche pour cette dernière, je l’avoue). Ici, Nina semble prête à tout pour entrer dans le moule et sauver sa famille, pour plaire à sa mère. Pourtant, elle est également prête à prendre des risques et à fouiner pour veiller à ce que sa sœur ne court aucun danger.
J’ai pris plaisir à interroger les suspects et à tenter de rassembler les pièces pour découvrir le coupable (j’avais d’ailleurs mis le doigt dessus sans en être convaincu à 100%).
On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce livre. Les pages défilent, les personnages nous animent, tout comme l’intrigue. On s’attache au personnage de Nina, mais également à celui du Vicomte qui, même s’il paraît froid et distant aux premiers abords, devient vite quelqu’un dont on veut être proche.
J’ai apprécié leurs échanges et le slow burn qui se met en place entre eux.
Bref, c’est un nouveau livre de Sophie Fischer que j’ai apprécié et je lirai la suite de cette saga avec plaisir (cette fois, c’est Clarisse que l’on suivra, et je sens quelle va me plaire 🙂 ).
Le livre est disponible sur :
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