/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Avril 2014
Une série de meurtres dans le Sud Gironde. Une affaire classée ? C’est ce que tout le monde désirerait croire. Quand, seize ans plus tard, les crimes reprennent alors qu’ils pensaient le meurtrier mort et enterré…
Le stand d’Isabelle Hermelin était installé juste devant celui d’Un Phare dans la Nuit lors du salon d’Hagetmau en mai dernier. Ses livres m’ont tout de suite fait de l’œil, attirée par la couverture simple mais tellement intrigante. Il est temps que je le lise.
Le livre commence en juin 1994. On suit un homme bouleversé par ce qu’il vient de voir.
J’aime beaucoup la façon dont on nous décrit la scène de crime. C’est le capitaine qui fait son rapport. C’est hyper immersif.
Maxime soupçonne que le couple sacrifié connaissait son assassin. Peut-être même qu’il faisait partie des convives invités à dîner. La troisième victime ne semble pas liée au rituel. Un dommage collatéral ?
Il était 4 au dîner : les 3 victimes ainsi que Dylan, le fils du couple. Le jeune homme a le profil typique d’une personne pouvant avoir un coup de sang. Il a grandi avec une éducation assez stricte. Il est sensible et introverti. C’est un étudiant en anthropologie des religions. Dans la chambre qu’il occupait enfant et qui lui servait quand il revenait chez ses parents, les deux policiers trouvent un écrin de dague vide qui contient une citation de Belzohem : “la vie n’a de sens que parce que la mort existe”.
Oh… J’ai l’impression que les victimes étaient toutes consentantes, comme si elles voulaient libérer leur âme. J’ai l’impression que Dylan a assisté à tout ça, impuissant. Mais je crois aussi qu’ils étaient plus que 4.
Dylan et Jean-Arthur, la troisième victime, avaient fait un pacte de sang. Chez ce dernier, Dylan découvre le livre de compte de la confrérie dans lequel se trouve des noms. Il emmène le livre, un carnet verrouillé par un cadenas et une boîte métallique contenant de l’argent et s’enfuit.
Fiou… Je ne comprends pas tout ce que je lis. J’ai la sensation qu’il va y avoir beaucoup de personnages.
Cette fois, on fait la connaissance d’Alexandre Bergayac. J’ai l’impression que c’est un policier, mais il est complètement négligé, peut-être même dépressif, depuis la disparition de sa sœur jumelle, Joyce, certainement enrôlée dans une secte.
La fouille du domicile de Dylan n’a rien donné, idem pour celui de Jean-Arthur, même si Maxime et Jérémie comprennent qu’un cadre a été dérobé et que le voleur cherchait un écrit.
Le carnet cadenassé est un journal tenu par Jean-Arthur. Il y décrit sa rencontre avec Maxime et ce qu’il a ressenti à ce moment. Leur rencontre date de 2 ans et demi auparavant.
Je crois que Jean-Arthur est le gourou de la confrérie de l’ange ténébreux, fils de Belzohem.
Oh… Dylan et Jean-Arthur sont liés par un pacte de sang. Mais le jeune homme obsédéait carrément Jean-Arthur. Pour se soustraire à cette addiction, il doit le tuer, mais avant, il veut le libérer en tuant ses parents.
Oh purée ! Mais il est fou ! Une de ses mystiques s’est libérée de son passé en notant son enfant 😮 Il est fou ! Et il le fait un paquet de fois en plus, sa fierté augmente avec le nombre de personnes qu’il “libére”.
Dylan prend alors une décision. Pour commencer, il brûle le carnet et tout ce qui a un rapport avec le culte (il est dans la cabane où, je pense, ils avaient l’habitude de faire les cérémonies). Il se confie ensuite une mission : punir tous les visionnaires, tous ceux cités dans le journal de Jean-Arthur.
Alors que Dylan s’apprêtait à tuer la deuxième personne sur sa liste, celle-ci, bien que grièvement blessée, lui tire dessus. Dylan s’acharne alors sur Xavier, le plantant de nombreux coups de dague avant de s’évanouir.
Alertées par les voisins qui ont été réveillés par le coup de feu tiré par Xavier, les gendarmes arrivent rapidement sur place. Avant de mourir, Dylan glisse dans la poche d’Alexandre Bergayac la feuille contenant les 6 personnes à tuer. Il lui parle de la confrérie de Sybil. Le gendarme connaît ce nom. Sa sœur, c’est par elle qui l’avait déjà entendu.
Quelques jours plus tard, Bergayac part en retraite, mais sa “rencontre” avec Dylan continue de le chambouler. Il va mener l’enquête, persuadé qu’il y a un lien dans tout ça et que sa sœur n’est pas morte. Il va se renseigner sur Sybil, le passeur des âmes…
Seize ans plus tard, en 2010.
Quelqu’un semble décidé à reprendre ce que Dylan avait commencé…
Nathanaël, un homme drogué, obsédé par la violence et l’occultisme a été choisi par Sybil pour être son prophète (est-ce vraiment le Dieu qui lui parle ou la folie qui le guette ?). Sybil veut que Nathanaël crée la confrérie des âmes.
Il y a vraiment beaucoup de personnages. On jongle d’une scène à l’autre. Je pense que c’est ça qui me fait décrocher de la lecture : je n’arrive pas à me “poser”, à imaginer les personnages malgré les descriptions que l’on a d’eux. Je ne peux m’attacher à aucun d’eux. De ce fait, je lis mais sans être réellement plongée dans l’histoire.
Dans la première partie, je trouvais le capitaine de police assez antipathique. J’avoue avoir exactement le même ressenti avec celui de cette partie de l’histoire. D’une manière générale, aucun personnage n’est vraiment attachant, même Bergayac, qu’on retrouve dans les 2 parties de l’histoire.
Je me demande si le meurtrier n’est pas Bergayac, même si c’est un certain Alexis qui a tué Paula, la troisième visionnaire de la liste…
Pour aider Alexis a comprendre ses cauchemars et savoir s’il est ou non le meurtrier de Paula, Cyrielle, sa petite amie, l’emmène voir un hypnotiseur.
Les deux gendarmes enquêtant sur les meurtres récents interrogent Bergayac. Ce dernier leur parle de la liste de Dylan ainsi que des dernières paroles qu’il a prononcées.
Oh purée. Alexis est possédé par Dylan qui est une âme damnée prisonnière de Sybil. Il vient achever son oeuvre 😮
L’exorciste refuse de les aider. Ce n’est pas la première fois qu’il entend ce nom. Un mois plus tôt, un groupe de musiciens et une femmes sont venus le voir pour la même chose. Il les chasse rapidement.
J’ai l’impression que l’âme de Dylan a changé de corps… Est-ce qu’il aurait pris possession de Gérard ? Il a des absences, il est distrait, anxieux, suspicieux, parano.
Ah mais non ! Gérard est l’un de ceux que Dylan veut tuer !
Alexis prend contact avec Bergayac et lui raconte tout ce qu’il sait. Le détective privé va enquêter sur des cas de possession et va retourner voir le sorcier.
Mafuta (le sorcier hypnotiseur) apprend à Bergayac un détail qui va avoir toute son importance : avant les cauchemars et les maux de tête, les gens qui sont venus le voir avaient écouté un CD (Nathaniel a reçu un CD qu’il ne devait surtout pas écouter).
Ah bah en fait, Nicolas n’est pas vraiment le petit-fils d’Alexandre Bergayac. C’est un ami informaticien. À la demande du détective, il a trouvé le blog consacré à Sybil qu’un certain Azazel vient de mettre à jour (Azazel est Nathaniel). Bergayac lui demande de trouver de qui il s’agit. Il sent qu’il est prêt du but.
Oh bah c’est Paul, l’ami qui héberge Gérard (le dernier vivant de la liste de Dylan) qui reçoit le cd et qui ne peut s’empêcher de l’écouter. Paul est à présent possédé et compte bien préparer un dîner inoubliable à son “ami”.
Oh… Bergayac est peut-être plus impliqué qu’il ne le pense dans les meurtres… Est-ce qu’il pourrait être celui qui dépose les CD dans les boîtes aux lettres pour permettre à Dylan de se réincarner ?
Fiouuu par chance, Gérard arrive a avoué à Dylan qu’il n’a pas tué son ami (pour se libérer, c’est Paul qu’il devrait tuer). Dylan fouille dans la mémoire de Paul. Cela confirme les propos de Gérard. On découvre alors ce qu’il s’est passé chez les parents de Dylan. Jean-Arthur les a drogués pendant le repas. Dylan a tracé le pentacle et y a placé ses parents. Cependant, il n’a pas pu se résoudre à faire les saignées. Le gourou la fait a sa place. De colère, il a perdu le contrôle et a tué Jean-Arthur.
Dylan laisse la vie sauve à Gérard, mais son âme n’est pas libéré pour autant : sa mission n’est pas finie (je pense qu’il doit tuer Nathanaël). Ah bah c’est ça. C’est d’ailleurs Nathanaël qui distribuait le CD dans les boîtes aux lettres que lui indiquait Dylan. Cependant, quand ce dernier lui entaille le bras, Sybil semble se manifester et menace Dylan. Bergayac, qui avait eu l’adresse de Nathanaël par l’intermédiaire de Nicolas, observe la scène de loin.
Sybil, par l’intermédiaire de Nathanaël, tente de tuer Dylan. Fort heureusement, les gendarmes ne faisaient pas confiance à Bergayac et l’ont suivi. C’est l’un d’eux qui achève Nathanaël d’une balle dans la tête.
Paul redevient lui-même et le détective privé détruit le CD. Espérons que Dylan ait enfin trouver la paix.
Ah purée… Dans l’épilogue, des personnes des 4 coins du monde ont reçu un étrange CD dont leur a parlé un Esprit.
Ce n’est pas fini…
Eh bien j’ai peiné à finir ce livre et j’avoue avoir eu la sensation d’avoir été bernée sur la marchandise…
Tout commence par une scène de crime en 1994. Un couple semble avoir été sacrifié sur un pentacle. Un homme est également mort. Une quatrième personne, Dylan, le fils du couple, a disparu.
À partir de ce moment, les meurtres s’enchaînent sans que les enquêteurs comprennent réellement le lien entre chaque victime.
Tout prend fin à la mort de l’assassin, mais, 16 ans plus tard, les meurtres reprennent. Qui a repris la “mission” commencée des années plus tôt ?
J’ai eu énormément de mal à adhérer au style d’écriture. D’un paragraphe à l’autre, on change de personnage, de lieu. On se retrouve souvent à suivre des personnages qu’on ne connaît pas. On reste tellement peu souvent avec eux qu’on les rencontre à peine, on ne sait rien d’eux. Tu n’as pas vraiment de personnages principaux (à la limite le détective privé Bergayac que l’on suit au début du livre et qu’on retrouve 16 ans plus tard), mais même là, tu ne t’attaches pas à lui.
Je pensais me retrouver dans une enquête policière sectaire. Je pensais lire des scènes de rituels. Mais non. Rien de tout ça. L’enquête n’est pas prenante, pas palpitante (et les interactions entre les policiers sont détestables, elles ne font pas vraies). J’ai eu parfois du mal à voir où on allait.
Les dialogues ont aussi été problématiques pour moi, mais c’est surtout leur mise en page qui a gêné ma lecture : on se retrouve avec des phrases narratives au milieu d’un dialogue et il n’y a pas de mise en page qui nous le précise, ce qui rend pénible la lecture.
Heureusement, les 100 / 150 dernières pages deviennent beaucoup plus intéressantes, on sent que le dénouement est proche et on veut connaître la fin (qui est, à mes yeux, beaucoup trop rapide et facile).
Finalement, je suis assez déçue de ma lecture et je regrette même mon achat.
J’ai acheté les 2 tomes de la duologie en même temps, mais j’avoue n’avoir pas beaucoup d’entrain pour lire Esther…
Le livre est disponible sur :
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