/!\ Ce tome est le second de la trilogie. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de chose qui se sont passés dans le tome précédent dont tu peux lire mon avis ici.
Si tu n’as pas lu le premier tome précédent ou si tu ne l’as pas fini, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Juin 2024 (réédition)
Quand tu lis le premier tome d’une trilogie et que tu es embarquée dans l’univers, que tu t’attaches aux personnages, je pense pas qu’il soit nécessaire de justifier ton envie de lire la suite :p
D’ailleurs, je n’achète plus de livres papier depuis un moment, mais Alécanthia va être une exception et va rejoindre mes étagères :p
À la fin du premier tome, Eïmina n’avait pas encore trouvé tous ses Érudits. Il lui manque celui qui symbolise la Pureté et celui qui symbolise la Tempérance.
Son protecteur, Sviden, est mort (en tout cas sa forme physique) et son esprit s’est réincarné en saule pleureur.
L’Élue a récupéré un grimoire ancien qui paraît vide et, alors que le Sage Grofus allait lui expliquer ce que contenait le livre, ils sont convoqués par le couple royal elfique : Xortius est de retour et a assiégé une ville. Les elfes décident de monter une armée pour défendre leur monde.
Voilà donc où nous en sommes.
Le livre s’ouvre sur un prologue qui se passe il y a des millénaires, quand les différents peuples ont commencé à investir le monde.
Deux cents ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Minvorg, le nain qui a disparu. La longévité des Hommes étant nettement inférieure à celle des elfes et des nains, ils oublièrent l’existence de la gemme. Mais pas les deux autres peuples qui continuaient à s’interroger.
Pour canaliser l’énergie du rubis, les elfes ont créé trois anneaux qui gravitent autour de lui.
Vlarran, l’elfe qui a touché la gemme semble avoir changé depuis. Il prononce des paroles incomprises de tous et fait des prophéties. Et si, en touchant la pierre, il avait eu des visions du futur ? Un Sage pense comme moi :p
Pour la protéger, la gemme du Temps est cachée en Maïstilys, le monde magique. Cependant, quand Vlarran la touche de nouveau, il a une vision : un homme va se servir d’elle pour répandre le mal… L’elfe et les deux Sages décident de séparer les éléments qui constituent la pierre et de la dissimuler au reste du monde dans un endroit connu d’eux seuls (uniquement les Sages, parce que Vlarran a disparu quand il a voulu prendre la pierre à mains nues).
Grâce à l’indication de l’emblème que porte l’homme dans la vision, les deux Sages savent, bien des années plus tard, de qui il s’agit : Xortius.
C’est bizarre… J’ai l’impression qu’un des deux Sages est Grofus, l’Érudit qui avait choisi Xortius en Apprenti (l’autre doit probablement être Somfus). Cela dit, pourquoi avoir pris ce risque s’il connaissait la prophétie ? Pour l’avoir à l’œil ? Pour espérer le faire changer ?
Remarque à la relecture de mes notes : en fait, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que les Sages n’ont pas vu le visage de l’homme dans la vision. Seul Vlarran pourrait le reconnaître. Somfus et Grofus ne connaissent que l’emblème et, à l’époque où Xortius était un Apprenti, il ne l’avait pas :p
Du coup, je comprends mieux pourquoi Grofus se sent tellement impliqué et qu’il culpabilise.
Comme je le pensais (et je l’avais dit dans ma conclusion du premier tome), on fait un saut dans le temps de plusieurs mois, quasi un an.
Une barrière de protection a été mise en place autour de Palasthia et Xortius attend… J’ai l’impression qu’il fait une partie d’échec, qu‘il pose ses pions pour mieux attaquer…
3 camps ont été mis en place et chacun d’eux est géré par des Érudits. Owney, Durlat et Eïmina se trouvent dans celui du nord, Laïra et Zaltet dans celui du sud et Prilyon est restée dans celui de Palasthia pour aider les elfes sur place.
Attends… Quoi ? Aìmeygor n’est pas le fraternel d’Eïmina ? Oh… C’est triste… En tant qu’Élue, elle peut se lier avec n’importe quel être vivant, mais il semblerait que j’aimais elle ne connaîtra le lien fort qu’une personne a avec son fraternel 🙁
Eïmina a trouvé d’autres dragons qu’elle a réussi à éveiller (pour protéger leur espèce, elle et les Érudits ont choisi de n’en éveiller que 7) et c’est Aìmeygor qui se charge de les former.
La jeune femme a un lien particulier avec chacun d’eux et arrive même à capter leurs pensées (pour le moment, elle garde cette compétence pour elle ; seul Durlat est au courant (mais il est télépathe, alors elle n’aurait pas vraiment pu le lui cacher :p)).
Ces nouveaux dragons ont trouvé leur fraternel. Les dragonniers et leurs montures s’entraînent un peu à l’écart pour ne blesser personne.
Mina s’est mise à l’écart durant l’année qui s’est écoulée. Elle a du mal avec certains comportements, mais elle a aussi découvert sur qui elle peut compter, comme Owney par exemple (*_*). Elle semble avoir grandi, mûri et surtout pris confiance en elle et en son statut d’Élue 🙂 Elle ne lâche rien et veut montrer aux autres qu’elle n’a pas été choisie par hasard.
Mine de rien, le retour de Xortius a du bon : les Elfes et les Humains vivent de nouveau ensemble, en harmonie, malgré la peur de la guerre.
Somfus et Grofus (ils n’ont pas de noms d’elfes mais de nains je trouve :p) arrivent sur le campement du nord, accompagnés des trois autres Érudits. A mon avis, ils ont quelque chose d’important à annoncer. Eïmina n’a même pas le temps de profiter de ses retrouvailles avec Laïra et Prilyon qu’elle n’a pas vu depuis un an.
Pour les deux Sages, il faut que Mina trouve les deux érudits manquants ; elle doit donc reprendre la route (mais Sviden n’est plus là pour la protéger 🙁 ). Elle sera accompagnée de Durlat et de Prilyon. De ce fait, les cartes sont redistribuées pour la gestion des camps : Laïra ira à Palasthia, Zaltet au sud et Owney restera au nord. Son dragon ne pourra pas l’accompagner.
Les deux Sages l’informent ensuite qu’en plus de trouver les Érudits, elle devra tenter de rallier d’autres peuples à leur cause, et elle devra aller récupérer la gemme du Temps chez les Nains, dans la grotte du Crâne. Ils lui donnent des indications et un coffret dans lequel placer le rubis. Somfus et Grofus les préviennent qu’ils ne doivent en aucun cas toucher la pierre, mais ils restent vague, puis repartent dans un portail. Tous comprennent qu’ils n’ont pas été tout à fait honnêtes avec eux. Que cachent-ils ? Pourquoi ?
Eïmina, Durlat et Prilyon se mettent en route. À peine ont-il franchi le dôme protecteur qu’un phoenix, mal en point, tombe du ciel. Il s’agit de Vultur le fraternel de Laüstig (comme par hasard… pile poil à ce moment… je ne le sentais pas dans le précédent livre).
En lisant dans les pensées de l’animal, Durlat et Mina découvrent que Xortius a dû se construire une forteresse et que Laüstig y est prisonnier. L’Élue veut lui venir en aide.
Durant leur voyage, Prilyon se rend compte qu’Eïmina a caché à tous ses compétences en termes de télépathie. Il comprend pourquoi elle l’a fait et ne lui en veut pas.
Ils rencontrent ensuite un premier peuple, les Maïkya, aussi connu sous le nom de « fées des prés« .
Fiou… C’est quand même compliqué le rôle de Mina… Je pensais qu’en tant qu’Élue elle ne connaîtrait jamais le lien qui relie quelqu’un avec son fraternel, pourtant, il semblerait que c’est le contraire. D’une certaine façon, chaque être vivant est son fraternel. Elle peut lire dans les pensées et ressentir les émotions des personnes qui l’entourent (ça veut dire qu’elle sait tout ce que ses camarades pensent ? Voilà peut-être pourquoi elle a été déçue de certaines personnes…).
La petite fée les emmène dans une plaine où toutes sortes de créatures rares vivent en harmonie. J’avoue que certaines descriptions me font penser à des pokémons :p Durlat ne sait plus où donner de la tête. Découvrir cet endroit féerique et en apprendre autant sur des créatures inconnues est une aubaine.
Quand le reste du groupe des Maïkyas rejoint la petite fée, ils guérissent, tous ensemble, Vultur. Puis des guerriers ailés les emmènent devant leur chef, Shaïnok, qui va décider de leur sort.
Une fois devant lui, le collier d’Eïmina se met à vibrer et un faisceau noir part en direction de Shaïnok. Ce serait un Érudit ? 😮 Celui de la Tempérance (entre les 2 restants, c’est celui qui semble le mieux correspondre à son caractère) ? Il refuse cependant de prendre part à leur quête et annonce ses ordres : ils ont libre accès à son territoire, mais ils ont interdiction de partir.
Pour essayer de faire changer d’avis leur chef, Eïmina, Durlat et Prilyon “jouent” une conversion pour attirer l’attention des Arkanoks, le peuple qui vit ici. Et ça marche. Bien vite, Shaïnok revient à leur rencontre, mais pour les arrêter ! Suspendus dans des cages en haut d’un arbre, ils y passeront la nuit. Un des gardes les informe que leurs paroles ne sont pas vaines ; son chef va y réfléchir, il veut le meilleur pour tout le monde. Ils doivent être patients…
Rhoooo Mina a laissé quelqu’un au camp qui lui manque. Owney ? 😛 Ils avaient l’air vraiment proches au début du livre (et j’avoue que depuis le début des aventures de l’Élue, je les imagine ensemble).
Le lendemain, quand Shaïnok vient les réveiller, il est étonné qu’ils ne se soient pas enfuis. Mina lui redit qu’ils ont besoin de lui et de son peuple, qu’il a été choisi par les cristaux de la Destinée. Le chef décide alors d’accepter son rôle d’Érudit. Cependant, il ne peut pas partir en laissant sa contrée sans protection. Il accompagnera donc Eïmina et ses amis une fois qu’ils auront fini leurs deux missions. En attendant, il reste là pour préparer son départ.
Le petit groupe prend la direction d’un bâtiment en ruine. Ils sont dans la contrée des Six, le lieu où vivaient les anciens mages qu’on avait nommé les Érudits (oh… ceux du prologue du premier tome donc ?). Le septième Érudit était leur chef, il vivait à Palasthia avec le roi.
La contrée est quasi déserte. A l’heure actuelle, elle est uniquement peuplée de milvions, des créatures magiques qui construisent et fabriquent des choses. L’Élue et ses 2 amis les invitent à continuer de reconstruire la contrée des Six.
Ils reprennent ensuite la route et traversent le Cimetière des Deux Guerres, en pleine nuit. L’endroit est lugubre et fout clairement la trouille : une épaisse brume s’élève du sol. Les trois amis décident donc de se séparer pour mieux progresser. Je n’aime pas ça…
Eïmina croit alors apercevoir et entendre Sviden. Elle ne réfléchit pas et court dans sa direction. Elle doit savoir si c’est bien lui.
Quand elle le rattrape, il lui sourit, puis Mina est tirée en arrière par des ronces et la vision de son protecteur disparaît. Quand elle relève la tête, elle est face aux tombes de ses parents.
En réalité, le cimetière est ensorcelé : il fait voir aux êtres tourmentés les peurs de leur vie. Pour Mina, il s’agit de la mort de ses proches.
Heureusement, soutenue par ses amis, la jeune femme arrive à dissiper l’effet du sortilège sur elle et ils trouvent le chemin de la sortie. Elle promet de revenir pour lever le sort, puis, ils reprennent leur voyage.
J’aimerai qu’on m’explique un truc : comment un loup peut escalader le pic abrupt ? :/ (Logiquement je ne reviens pas sur mes notes une fois ma lecture finie, mais j’ai eu l’explication de l’auteure, du coup, je me dois de te la partager : dans ma tête, abrupt = escarpé, impraticable ; pour Sophie, la montage est effectivement raide mais il y a un moyen de l’escalader ou de cheminer (elle m’a conseillé d’aller taper montagne abrupte sur google :p )).
Du coup, j’ai ma réponse, donnée par l’auteure elle-même, je cite “Comme n’importe quel loup je pense ^^ Abrupt mais pas impraticable puisque même les trois « humains » le font ^^”. Fin de citation :p
Mina est vraiment une poissarde :p Alors que le petit groupe fait une pose dans un renfort de la montagne, trois soldats de l’armée de Xortius passent par là. Prilyon les rend invisibles, mais Mina éternue -_-‘ Les soldats s’arrêtent et scrutent les environs. La jeune femme se souvient alors d’une demande de Grofus et Solmfus et envoie les 3 soldats dans une prison elfique. Ah ah ! D’ailleurs, en parlant de cette prison, Mina repense aux nymphes et au soldat qu’elle avait sauvé. Pour moi, il est l’Erudit de la Pureté et j’avoue que le fait qu’on en reparle, ça me conforte dans cette idée :p
Grâce à un passage dans une grotte, ils atteignent une sortie et se retrouvent devant un château. Les pouvoirs de Mina sont impressionnants. Elle peut se connecter à n’importe quel animal et voir à travers ses yeux 😮 Grâce à un hibou qui vole dans le coin, elle a une description précise du château.
Eïmina, Durlat et Prilyon décident d’y pénétrer et laissent leur fraternel dans la grotte.
La porte du bâtiment n’est pas fermée. Tout est calme. J’avoue que ça me paraît trop facile… J’ai la sensation que c’est un piège :/
En réalité, c’est facile en apparence. Les dons télépathiques de Mina et de l’elfe sont bloqués, de même que la magie.
Quelqu’un joue avec eux : les portes sont closes, sauf l’une d’elles. On décide pour eux de l’endroit où ils doivent se rendre… Je n’aime vraiment pas ça…
Ils se dirigent vers un escalier qu’ils grimpent. Arrivés à l’étage du château, ils sont gênés par une odeur nauséabonde et une substance gluante et verdâtre au sol. Ils s’arrêtent devant une porte sous laquelle ils aperçoivent de la lumière et une ombre passer. Quelqu’un se trouve dans la pièce. Il s’agit d’une lutine de maison, enchaînée à un mur. Elle a été créée par Xortius lui-même pour ne connaître que lui comme seul et unique maître.
Eïmina arrive enfin à bout de la serrure qui ferme la chaîne à la cheville de la lutine quand 4 soldats apparaissent dans l’encadrement de la porte.
Non sans effort, les 3 amis arrivent à tuer les soldats. Cependant, Prilyon a été blessé en protégeant la lutine et maintenant, les soldats savent où ils sont.
L’ancienne prisonnière les emmène dans un passage secret qu’elle seule connaît.
La lutine, qu’ils ont décidé de baptiser Neeltia, les emmène dans des cuisines qui ont l’air abandonnées, non loin des geôles.
Ils finissent par retrouver Laüstig qui,malgré l’absence de magie, arrive à contacter Vultur. Le phoenix et la chimère de Prilyon arrivent pour les sauver et les ramener à la grotte. Cependant ,pour leur faire gagner du temps, Neeltia se sacrifie, mourant sous les coups des soldats pendant que le petit groupe prend la fuite.
Une fois à l’abri, Eimina soigne Prilyon et ils décident de vite reprendre la route. Cependant, ils ne font pas confiance à Laüstig (et moi non plus). Les pensées du jeune homme sont floues et ils ont du mal à y accéder, comme s’il essayait de cacher quelque chose (tout comme Mina l’a déjà évoqué concernant Vultur).
La mère et la sœur de Laüstig ont été enlevées par Xortius. Il pensait les retrouver dans le château, mais c’était un piège. Depuis, le jeune homme veut se venger du Mage noir. Moué… Y a un truc qui cloche dans son histoire. Pourquoi Xortius kidnapperait deux femmes ? Je suis sûre que Laüstig travaille pour lui, que c’est un espion…
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le moment de creuser davantage. Les soldats les traquent toujours et ils se rapprochent. Le groupe court en direction des marécages de Manéas.
Une fois sur place, ils sont emmenés par le monstre qui garde les lieux auprès de Pourkoï, un vieil homme, chef de la famille tsigane qui vit dans le marais.
Parmi le groupe de tsiganes se trouve Faë, une diseuse de bonne aventure. Elle dit à Prilyon que l’amitié n’est parfois rien de plus et qu’il trouvera l’amour lorsqu’ils seront six (six quoi ? Lorsque les six Érudits sur sept seront réunis ?).
Après une fête et un moment de détente, les voyageurs dorment sur le camp tsigane ; un repos bien mérité.
Le lendemain, Mina discute avec Pourkoï. Il lui apprend qu’elle peut avoir confiance en Laüstig. Il a discuté avec Faë la veille et il n’est apparemment plus une menace. Je suis persuadée qu’il bossait pour Xortius et qu’il a décidé de retourner sa veste…
Le chef des tsiganes lui apprend également qu’il y a peut-être un peuple sous-marin qui pourrait se rallier à sa cause, ainsi que les Orcs. D’ailleurs, Pourkoï s’empresse d’aller contacter leur roi. Ce dernier déclare être aux côtés d’Eïmina pour ce combat et il envoie deux de ses plus vaillants soldats, Teoulos et Fournos. Les deux Orcs accompagneront Mina et ses amis.
La vache ! Je suis impressionnée par les compétences magiques d’Eïmina 😮 Pour quelqu’un qui a découvert il y a un peu plus d’un an qu’elle possédait de la magie, elle a vachement progressé 😮
Le groupe est conduit au sein du peuple des nains grâce à deux d’entre eux rencontrés à la Bouche du Dragon.
C’est moi ou Durlat est vachement tactile avec Mina ? Ils ont quand même l’air assez proches non ?
Après de longues heures de trajet, les grottes du Crâne sont enfin en vue.
La rencontre avec les nains se déroule bien. Le groupe d’amis y est bien accueilli. Une chose est surprenante : même les nains peuvent user de magie 🙂 En toute honnêteté, les nains ne sont pas du tout comme on a l’habitude de les représenter : un peu bruts, sales, etc… ici, eh bien… Ils me font penser à des hommes en moins grands ^^ Ils vivent comme les humains, arrivent à suivre le cycle solaire même dans leur grotte grâce à la magie, ils cultivent des plantes, etc.
Ah bah d’ailleurs, c’est exactement ce que pense Mina ^^
En plus d’être l’Élue et donc de gagner facilement la confiance des nains, Eïmina a un atout : Durlat en connaît quelques-uns, dont leur chef, Beleoxor, depuis des dizaines d’années. Ce dernier a confiance en l’elfe, mais teste tout de même Mina.
Beleoxor apprend à l’Élue et son Érudit ce qu’est réellement la gemme du Temps. On apprend ainsi qu’elle permet de manipuler le climat et les intempéries (je pensais que le « temps » c’était la durée moi…). Il ne faut donc pas que ce rubis tombe entre de mauvaises mains ; cela pourrait avoir des effets catastrophiques.
Dans le labyrinthe de tunnel et de pièges menant à la gemme du Temps, le chef des Nains informent Eïmina qu’elle peut le compter parmi ses alliés.
Le travail de L’Élue ne s’arrête jamais… Elle vient de récupérer la gemme et hop ! Elle va déjà repartir vers le sud uniquement accompagnée de Prilyon pour essayer de rencontrer un peuple légendaire et le rallier à leur cause. Ils seront accompagnés de deux nains, Daavor et Zaldor qui vivent sur le chemin.
Le lendemain, Mina et Prilyon arrivent à la mer de Cymbelthin. La pente pour atteindre l’étendue d’eau est escarpée. Mina glisse et perd sa besace. En dévalant le sentier, le sac s’est renversé et le coffret qui contenait la pierre s’est ouvert (la jeune femme a du se tromper dans le sort elfique censé le fermer). Sans réfléchir, et avant que Prilyon n’ait pu l’en empêcher, elle saisit le rubis à pleines mains alors que tous l’ont prévenue du danger. La pierre se met à trembler et à briller intensément. Un éclair en jaillit ; Vlarran est de retour…
Grâce à un portail, Durlat emmène son frère elfe et le coffret bien fermé cette fois. L’Élue et son Érudit reprennent leur chemin. Près de l’eau, ils rencontrent un groupe composé d’une archéologue, d’un scientifique et d’une guérisseuse qui les guident là où ils doivent plonger pour trouver le peuple qu’ils recherchent.
Elsyka, la guérisseuse, leur fournit des bijoux qui, au contact de l’eau, modifient la morphologie de leurs porteurs afin qu’ils puissent respirer sous l’eau. C’est ainsi qu’Eïmina et Prilyon s’enfoncent dans les profondeurs de la mer de Cymbelthin jusqu’à une cité engloutie.
Les deux amis sont vite repérés par des soldats et on ne peut pas dire que l’accueil soit cordial… Ils sont attaqués. Les soldats, en supériorité numérique, prennent le dessus et les assomment.
Quand ils reviennent à eux, Mina et Prilyon sont enfermés dans une cellule. L’Élue devine bien vite que le peuple marin ne leur veut pas spécialement de mal : ils ont défendu leur peuple, ne sachant pas si les visiteurs venaient en amis ou en ennemis. Même dans cette situation, on sent la bonté émaner d’Eïmina.
Trois jours plus tard, toujours aucune visite de leurs geôliers. Trois jours que l’Élue et son Érudit n’ont ni mangé ni bu.
Finalement, ils reçoivent de la visite. Prilyon ne comprend pas ce que la créature leur dit, mais Mina oui. Son collier émet des ondes particulières et c’est grâce à lui qu’elle comprend et parle la langue du peuple sous-marin. La jeune femme leur explique la raison de leur présence. Le soldat va transmettre sa requête. En attendant, ils resteront en prison où on va leur apporter de quoi grignoter.
Le peuple des Ekaülüs ne peut pas survivre sur terre. De ce fait, ils ne prendront part au combat que dans le cas où celui-ci se déroule en mer. Les deux jeunes gens sont ensuite reconduits à la surface.
Inquiets pour leurs amis qui ont disparu pendant quatre jours, Durlat, Laüstig et les Orcs les attendent près de l’entrée du souterrain aquatique que Mina et Prilyon ont emprunté.
Après avoir raconté ce qu’il s’était passé, Eïmina demande à ses compagnons de retourner auprès des archéologues pendant qu’elle fait une petite toilette. A peine a-t-elle terminé qu’elle est de nouveau assommée.
L’esprit de Mina semble prisonnier d’une sorte de boucle. N’arrivant pas à se réveiller, elle tente une projection astrale afin de découvrir où se trouve son corps. Elle a la sensation de ne pas être en sécurité.
Effectivement, elle est inconsciente, enfermée dans une cellule en bois. Elle a une grosse blessure à la tête qui l’empêche de reprendre connaissance. Elle tente alors quelque chose qu’elle n’a jamais fait : utiliser sa magie pendant qu’elle est en projection astrale pour soigner son corps. Le soin lui demande beaucoup d’énergie, mais elle y arrive tout de même et réintègre son enveloppe charnelle.
Elle quitte facilement sa cellule en déverrouillant la serrure grâce à la magie. Personne ne semble la surveiller.
Quand elle regarde autour d’elle, elle ne reconnaît pas l’endroit où elle se trouve. Elle a été déplacée après son agression.
Son assaillant est à la recherche de quelque chose, la gemme du Temps peut-être ?
Quoi qu’il en soit, quand Mina détecte sa présence, elle se rend compte que c’est un novice qui agit ainsi pour survivre. Elle le maîtrise, lui fait la morale, puis, grâce à un portail, le confie à Laïra. On ne va pas se mentir : ce passage n’est certainement pas là par hasard. On retrouvera certainement ce personnage plus tard.
Elle est vite rejoint par Prilyon et Durlat qui ont suivi les pensées du voleur pour la retrouver. Ils se trouvent dans un village pauvre, au sud de la Bouche du Dragon.
Une fois le reste de leur groupe rejoint, ils franchissent un portail pour retourner à Palasthia. Les soldats accueillent chaleureusement Durlat et Prilyon, et découvrent leurs nouveaux alliés, Laüstig et les Orcs. En revanche, ils n’ont que du mépris pour Eïmina. Ça me fait mal au coeur pour elle… C’est un lourd fardeau d’être l’Elue…
Ahhhhhhh mais ahhhhhh ! Je savais qu’Owney et Eimina finiraient ensemble :p
Maman ? Eïmina est maman ? Pourquoi Laüstig comprend et pas moi ? C’est quand même pas son fils ? Il a eu une aventure avec Mina… Elle aurait été enceinte ? Le petit garçon a 2 ans… Cela dit, ça expliquerait certaines remarques… Je pensais que c’était d’Owney qu’on parlait quand on disait que c’était la première fois qu’elle le laissait. En fait, il s’agissait de Maydwën… Eh bien, je ne l’ai pas vu venir…
J’ai l’impression qu’on est de retour dans le passé, quelques semaines seulement après la fin du premier tome. Eïmina a des signes de grossesses : fatigue, nausée.
Quand elle apprend la nouvelle à ses amis, ils le prennent plutôt bien. En revanche, quand elle l’annonce aux deux Sages, ceux-ci lui font clairement comprendre qu’ils préféreraient qu’elle ne garde pas le bébé… Néanmoins, si ce n’est pas sa décision elle devra arrêter les entraînements. Voilà donc la raison pour laquelle elle s’est autant perfectionnée en magie. Elle a remplacé les entraînements de combats par des entraînements de sortilège :p
On comprend mieux aussi le mépris qu’ont les soldats envers elle.
Retour au présent, avec la rencontre de Laüstig et son fils. On n’assistera pas davantage à la scène. Il se passe un truc avec Aìmeygor : il est le fraternel d’une jeune femme. Le lien qu’il partageait avec Mina est en train de disparaître (Sophie, je te déteste… t’es vraiment sans pitié avec elle 🙁 ).
Laüstig et la jeune femme, Kalistia, se connaissent : ils sont frère et soeur.
En lisant les pensées et souvenirs de Aìmeygor, Eïmina accède également à ceux de Kalistia. Elle découvre ainsi que, malgré elle, elle a aussi un « lien » avec la nouvelle venue : c’est la meurtrière de ses parents !
Rho la vache Sophie ! Tu ne nous épargnes pas ! J’ai besoin de faire le point.
Eïmina est en couple avec Owney. Elle a eu un fils, Maydwën, avec Laüstig. La sœur de celui-ci est sur le camp, et Aìmeygor est son fraternel. On découvre aussi que Kalistia est celle qui a incendié la maison d’Eïmina quand elle était enfant, sous la menace de Xortius qui allait s’en prendre à sa famille si elle refusait.
Le père de Mina et la mère de Laüstig et Kalistia sont vivants dans le Berh, un lieu de chaos et de désolation où Xortius envoie quelques-unes de ses victimes pour leur montrer sa puissance.
Kalistia et Laüstig lèvent le sort qui protégeait leurs souvenirs. Eïmina redécouvre alors, au travers de leurs mémoires, ce qu’il s’est passé avec Xortius, comment ils ont eu pour mission de tuer ses parents et comment ça s’est passé. Ils lui apprennent que, suite à cet événement, ils ont décidé de jouer double jeu : protéger les gens des agissements du Mage noir tout en lui faisant croire qu’ils étaient de son côté.
On a pas mal de flashbacks dans cette partie. En général, ça me dérange, mais ici, ça me plaît. Il y a eu de nombreux mois qui sont passés entre le tome 1 et le tome 2, (d’ailleurs, il me semble que neuf mois avait clairement été évoqué 😮 ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille pour la grossesse de Mina). Du coup, ça me plaît d’avoir quelques scènes qui sont expliquées 🙂
Cette fois, on découvre l’importance qu’a eu Aìmeygor dans la formation des dragons éveillés par Eïmina mais aussi l’apprentissage des futurs dragonniers sur le campement. L’Élue a choisi avec soin les dragons pour faire en sorte qu’il y ait de la diversité. C’est pourquoi aucun des dragons ne se ressemblent vraiment (j’avoue que je serai curieuse d’avoir un visuel de ceux-ci :p ).
Melissa et Saïvior sont les 2 elfes responsables de l’entraînement des dragons et des volontaires.
Par miracle, sur la dizaine d’hommes et de femmes volontaires, 7 d’entre eux découvrent leur fraternité parmi les dragons. Thalzyn est l’une deux. Elle vient de se lier avec le bébé dragon blanc qui se prénomme Dolszor.
Eh bien ! Comme Sophie nous l’avait dit dans un live Twitch, aucune communauté n’est mise de côté. Laüstig est en fait homosexuel. Il se cherchait quand il a rencontré Mina (en réalité, il s’en doutait) mais n’a fait son coming-out que plus tard. D’ailleurs, il a déjà trouvé un amant sur le camp, un soldat du nom de Daxan. Ce dernier lui apprend qu’il n’a pas à s’en faire pour eux. Ici, deux hommes qui s’aiment sont bien plus appréciés qu’une femme célibataire et enceinte… Laüstig découvre alors ce que pensent les combattants de la mère de son fils. Il se fait alors la promesse de veiller sur Eïmina.
L’Élue rassemble les Érudits. Elle rappelle Laïra et Zaltet. Au même instant, ils sont demandés sur la place centrale du camp où est arrivé Shaïnok accompagné de son fraternel et de trois Arkanoks : Burtok, Einok et d’un troisième qui lui est inconnu. Le nouvel Érudit lui demande de s’isoler pour discuter.
L’arkanok inconnue est en réalité une femme prénommée Anaïak. Son peuple la surnomme la Hurleuse. Cette dernière veille sur les créatures des plaines et a la capacité de communiquer avec chacune d’elles. Elle a une information importante à transmettre à l’Élue : une trentaine de soldats de Xortius escortent une calèche en direction des pics d’Erbenzör (là où était retenu Laüstig). D’après ce dernier, ces soldats font partie de l’Elite du Mage noir. Il s’agit des enfants qu’il a kidnappés et qui sont allés au bout de leur entraînement (que j’appellerai plutôt « formatage » au passage…).
Quelque chose interpelle l’Érudit de la Sagesse. Durlat se demande pourquoi Xortius aurait pris d’assaut Alteïsthia si c’est pour l’abandonner aussi vite.
Eïmina décide d’y envoyer Laüstig et Tael, un soldat pratiquant la magie. Je n’apprécie pas le guerrier, mais j’ai un mauvais pressentiment :/ J’ai la sensation que c’est un piège.
De leur côté, Grofus et Somfus viennent récupérer la gemme du Temps. Ah bah comme je le pensais, elle contrôle aussi bien le temps qui passe que la météo. Les deux Sages sont en train de finaliser l’installation pour la faire fonctionner. Ils décident également que tous les Érudits et l’Élue resteront ensemble sur le camp pendant au minimum une semaine.
Eh bien ! Cette semaine au camp tous ensemble a des avantages. Les Érudits en profitent pour faire le point sur leur sentiment : Prilyon pensait être amoureux de Laïra mais il ne ressent pour elle que de l’amitié. De son côté, la Mage est tombée sous le charme de Zaltet qui est fou amoureux d’elle. Concernant Shaïnok, il en pince pour Anaïak depuis qu’ils sont enfants mais doit se faire pardonner quelque chose.
Finalement, Laüstig et Tael reviennent sains et saufs. Xortius a bien quitté Alteïsthia, mais il n’a laissé derrière lui que de la désolation ; leur rapport est déprimant. Les bâtiments ont été incendiés, certains ne sont plus que des cendres et des tas de cadavres jonchent les ruines de la ville. Des gens brûlaient vifs dans leur maison. Impossible pour les deux soldats de rester sans rien faire, même s’ils devaient rester discrets. Ils ont envoyé des sbires de Xortius dans la prison elfique et ont ouvert un portail pour ramener les blessés au camp.
Pour remonter le moral des troupes, les Érudits organisent un spectacle (ça me rappelle la fête du prologue du premier tome). Le temps d’une soirée, chacun s’amuse et oublie l’horreur de la guerre.
Dès le lendemain, Eïmina se prépare à partir, seule. Elle veut aller à la rencontre de personnes pratiquant la magie pour leur demander de l’aide afin de vaincre les soldats de Xortius encore à Alteïsthia. C’est donc tout naturellement qu’elle va aller à Flovana, en Maïstilys.
Une fois dans l’école de magie, Eïmina croise un ancien professeur, Meïtamistos. L’illusionniste l’accompagne voir Agentior, le directeur de l’école.
Rho dis donc, elle n’a pas le temps d’en placer une. Agentior a tout un tas de missions pour elle. Pour commencer, elle doit se rendre à Amoïla. Là-bas, elle rencontrera deux espions qui l’accompagneront dans les Quadralaïyne, les collines légendaires.
Eïmina respecte donc les consignes d’Agentior.
Arrivée à Amoïla, elle est subjuguée par l’architecture du lieu. Ne sachant où trouver les espions, elle se rend à la Tarverne Raïsek (oh oh ! Si tu as participé à la campagne Ulule, ça te dit quelque chose hein :p ). Nannnn il n’a pas osé quand même ? Agentior n’a pas choisi les deux ennemis de l’Élue et de ses Érudits quand ils étaient à l’école comme espions quand même ? En tout cas, ce sont les deux seules personnes qui dénotent dans la taverne : Spactoïs et Nestios.
D’après la légende, personne ne peut se rendre au centre des Quadralaïyne. Personne sauf l’Élu. Durant son voyage, cet Élu devrait mener un combat contre lui-même. On parle également de l’Épée de Justice. Est ce que c’est une arme que l’Élu va obtenir ? Est-ce que cette épée va le juger ?
Spactoïs et Nestios accompagnent Mina aussi loin que possible, jusqu’à ce qu’une sorte de mur invisible ne les empêche d’aller plus loin. La jeune femme continue alors son chemin seule. Elle se retrouve bien vite avec une épée à la main, face à un individu encapuchonné. Elle se souvient alors de la légende et, après avoir échangé quelques coups, elle décide de poser son arme. Cette dernière, ainsi que celle de son adversaire s’évapore. La capuche de son ennemi tombe, dévoilant le visage de Mina. Son double lui montre alors le chemin à emprunter que l’Élue suit sans hésiter.
Dans cette nouvelle pièce se trouve l’Épée de Justice. Eïmina la saisit et l’attache à sa ceinture. Elle rencontre ensuite la Gardienne de l’arme légendaire. Cette dernière apprend à Mina que le septième et dernier Érudit se trouve en Alécanthia, au même endroit que la seconde partie du parchemin que lui avait montré Blau dans le premier tome (celui qui parle de la prophétie).
La Gardienne l’informe également que, même en tant qu’Elue, elle peut avoir un fraternel. D’ailleurs, ce dernier est exactement là où elle se trouve. A cet instant apparaît une créature ailée gigantesque qui ressemble à un gros félin mais avec une tête de dragon. Oh 😮 L’animal a, incrustés sur son front, trois diamants en forme de goutte (ça me fait penser aux manchettes de l’armure d’Eïmina que Sophie nous montre parfois :p ). La forme astrale ouvre la gueule et un bébé en sort. Cette fois, Mina ressent un lien fort avec la créature. D’ailleurs, son collier s’active et un faisceau lumineux frappe le petit sur le front : les diamants sont remplacés par trois cristaux de la même couleur que ceux des cristaux de la Destinée. Désormais, Eïmina et Mohrlïn ne font plus qu’un.
Une fois de retour auprès des espions, elle leur fait ses adieux et retourne à Flovana faire son rapport à Agentior. Malheureusement, le directeur n’est pas dans son bureau. A la place, elle y découvre huit femmes et un homme peu accueillants. J’avoue que j’ai eu un peu peur qu’ils s’en soient pris au directeur.
En réalité, Agentior arrive dans le bureau accompagné d’un homme et d’une femme et fait les présentations. Il a fait appel à la guilde de Nayrök, des sortes de mercenaires, pour aider Mina dans sa quête. Onze personnes avec chacune leur spécialité. Des mages guerrier, archer, bohémien, soutien, illusionniste, espion ; une nécromancienne ; une dryade ; un alchimiste. Une sacrée équipe en somme, mais surtout des amis de confiance du directeur.
A peine de retour au camp que la guilde emprunte un portail pour se rendre à Alteïsthia.
Avant de partir, Agentior a montré un grimoire à Eïmina. Elle a ainsi pu découvrir un sortilège qui, à l’aide de cristaux de roche envoûtés et placés à des endroits stratégiques, crée un dôme. Un peu comme si on voyait une sorte de pentacle avec des cristaux et que le centre était protégé. Sans plus attendre et surtout sans se reposer, Mina ouvre un portail et file chez les Nains (j’adorerai pouvoir voyager comme ça…). Grâce à Daavor et Zaldor, elle a vite les pierres et retourne sans plus attendre sur le camp pour les envoûter. Dès le lendemain, les cristaux sont placés et le dôme est installé.
Les jours passent. Aucun événement particulier ne se produit. Les entraînements continuent pour les Érudits.
Mais un jour, le dôme se fissure et se désintègre. Une corne de brume signale l’approche d’ennemis : des soldats de Xortius et son Élite.
Rho ne me dit pas que Sophie va encore faire mourir quelqu’un à la fin du livre hein…
Le combat est tendu. Zaltet est blessé par une flèche empoisonnée. Ah…. Si… Ça a été tellement rapide 😮 j’ai du mal a croire que ça soit vrai 🙁
Ervina, la membre de l’Élite, blesse Prilyon au visage avec le même poison.
Bon ! Stop ! Avant que je n’aille plus loin, il faut que je dise un truc. Dis-moi que ça ne va pas se finir comme ça. Le livre s’appelle la gemme du Temps. Jusqu’à présent, on n’a pas vu son pouvoir (sauf avec les prophéties de Vlarran). J’imagine qu’on va faire un retour en arrière non ?
Prilyon n’est pas mort, mais il s’est arraché l’œil pour éviter que le poison ne se répande. D’ailleurs Eïmina le soigne du mieux qu’elle le peut.
Anaïak est morte elle aussi.
Eh bah… On s’est pris une claque là 🙁
Eïmina est sûre qu’il y a un traître parmi eux. Comment Xortius aurait-il pu désactiver le dôme sinon ? Elle envoie alors son meilleur espion enquêter.
Ahhhhhhhhhh !! L’espion est Zaltet ! Sa mort n’était qu’une illusion. Il a découvert le traître. Il s’agit d’un homme blond prénommé Valik. C’est celui que les parents adoptifs de l’Élue voulaient lui faire épouser.
Oh bon sang… Mais pourquoi ? Pourquoi Xortius a incendié le saule pleureur de Sviden ? L’arbre est mort… Ses cendres s’envolent dans le ciel. C’est comme si Sviden était mort une seconde fois en fait 🙁
Mais Mina n’a pas le temps de faire de nouveau son deuil. La tour de la Perdition, l’une des deux portes pour se rendre en Maïstilys. a été détruite. Heureusement qu’Owney est avec elle et qu’il l’empêche d’y foncer tête baissée. A la place, il la ramène au camp. Il faut qu’ils établissent un plan.
Les cristaux seront surveillés en permanence par 3 personnes, une de chaque peuple, afin qu’ils apprennent à travailler ensemble.
Ils vont ensuite demander à des personnes de confiance de vérifier la fiabilité des gens vivant sous le dôme grâce au sortilège de vérité.
Une fois qu’Eïmina sera certaine que seules des personnes dignes de confiance vivent sous le dôme, les Érudits et elle déménageront, tous ensemble, dans la contrée des Six. Les créatures bricoleuses, aidées par des nains et avec le soutien matériel de l’Élue, ont reconstruit la cité.
Eïmina va récupérer de nouveaux cristaux chez les Nains afin de créer un dôme autour de la contrée des Six et de la tour de la Perdition. D’ailleurs, elle y enverra ensuite les milvions pour qu’ils reproduisent un exploit.
La guilde de Nayrök est de retour et fait son récit à Eïmina. Je sais que Sophie a prévu plusieurs trilogies basées sur l’univers d’Alécanthia. Est-ce que l’une d’elle pourrait concerner la guilde ?
Des semaines sont passées depuis l’attaque de Xortius.
Eïmina, ses Érudits et quelques volontaires se sont installés dans la contrée des Six. Weiss, ses parents adoptifs, Blau et Tilo, en font partie. Enfin ! Je suis contente que Mina ait un peu de « chance » :p Retrouver son frère lui fait d’autant plus de bien qu’elle a laissé Maydwën à la famille royale elfique et qu’Owney (qui a été nommé Premier Érudit) est resté à Palasthia.
Ohhh je ne m’attendais pas à cette fin de livre 🙂 Le mariage de Zaltet et Laïra. Par contre j’avoue que j’ai peur de ce qui va se passer dans le tome 3. Je crains que les plans d’Eïmina et Owney, une fois la menace Xortius derrière eux, ne se fassent jamais (ça ne m’étonnerait même pas que l’un des deux meure… Tu ferais pas ça Sophie hein ?).
Ah… Je me disais bien qu’on ne pouvait pas finir sur une note positive…
À peine la cérémonie terminée, une corne de brume retentit. Des ennemis approchent : une trentaine de soldats et une dizaine de cavaliers de l’Élite. Ils se mettent en place mais n’attaquent pas. Ils semblent attendre quelque chose. Xortius est parmi eux, et il a un « présent » pour l’Élue : son père…
Pour commencer, je pense qu’il est important de préciser qu’il n’y a pas de résumé ou de rappel de ce qu’il s’est passé dans le tome précédent. Même si on te redonne parfois quelques informations, tu n’as pas de présentation des personnages ou encore des lieux. Du coup, si tu as lu le premier tome il y a un moment, cela peut déranger ta lecture dans le sens où tu ne te souviendras pas forcément de “qui est qui” ou encore de l’importance d’un lieu.
N’hésite pas à aller regarder ma chronique du premier tome, notamment la partie “au fil de ma lecture” où tu pourras retrouver un résumé détaillé du livre.
Ce tome se passe plusieurs mois après la fin du livre précédent. Mina, ses Érudits, les Elfes et les Hommes travaillent de concert pour protéger de grandes villes d’Alécanthia. En effet, l’armée de Xortius est de plus en plus présente et, même si le Mage noir semble “passif”, on a l’impression qu’il place ses pions pour mieux attaquer.
En plus de s’occuper de la mise en place et de la gestion des camps de protection, Eïmina et ses Érudits ont d’autres missions. Ils doivent retrouver la gemme du Temps et la remettre aux deux Sages et ils doivent rallier d’autres peuples à leur cause.
Grâce à cette seconde mission, on apprend à un peu mieux connaître l’Élue et ce que représente son statut. Dans le premier tome, il y avait des choses qui m’avaient dérangée concernant Mina : elle venait de découvrir la magie, faisait des choses de ouf et ça ne l’étonnait pas (même les personnes qui l’entouraient n’étaient pas étonnées). Cette fois, on comprend mieux ce que signifie “être l’Élue”, l’importance de ce rôle. On découvre ainsi que ses capacités sont innées et que, même son comportement depuis sa naissance est le reflet de qui est elle. D’ailleurs, si on parle de ses compétences, cette fois, je ne suis absolument pas choquée par ce qu’elle est capable de faire parce qu’elle s’entraîne depuis des mois ! (et je dois dire qu’elle est impressionnante).
Comme bien souvent dans une trilogie, le second tome est un tome que je qualifie de transition. Il ne se passe pas grand chose (ici, il se passe des choses, mais tu sais que le plus gros est à venir, comme par exemple, le combat final entre Eïmina et Xortius). On sent que des éléments sont en train d’être mis en place, qu’on nous dévoile quelques petits trucs par-ci par-là. Je pense que le troisième et dernier tome de la saga risque de contenir beaucoup d’action et de révélations 🙂
Sophie a réussi à me surprendre dans son livre. Même s’il y a des choses dont tu te doutes dès le prologue (sans pour autant savoir comment ça va se mettre en place ou se dérouler), d’autres m’ont complètement surprise et, pour être honnête, ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit.
En fait, son côté “romancière” est un peu sadique, il faut l’avouer… Elle joue avec tes émotions : avec Sophie, que tu sois dans le camp des gentils ou des méchants, cela n’a pas d’importance. Tout peut basculer en un claquement de doigts. Il faut savoir faire des sacrifices pour défendre ses convictions (oui oui… ).
Tout comme le tome précédent, j’ai été complètement embarquée dans l’histoire. Souvent, quand je lis une saga et qu’il y a un saut dans le temps entre deux tomes, ça me paume et ça ne me plait pas. Ici, je m’y attendais, ça me paraissait logique. J’ai néanmoins été surprise de voir que, dans le début de la deuxième partie du livre, on avait des flashbacks de ce qu’il s’était passé au cours de ces derniers mois. C’est malin. Ça te permet de combler les “trous” et de ne pas avoir l’impression d’avoir été mis de côté dans le déroulement de l’histoire.
Même si j’ai aimé cette lecture, j’ai tout de même deux bémols.
Le premier (et pour être honnête, sur les 300 et quelques pages, j’ai le souvenir de n’y avoir été confrontée que deux fois, mais comme c’est quelque chose que je n’aime pas, ça m’a marquée) c’est qu’il y a parfois des passages un peu long. On se retrouve avec des paragraphes qui te présentent des personnages ou créatures et qui ne sont que des successions de descriptions et noms. En général, c’est à ce moment que je décroche ; je survole la partie et je ne retiens rien…
Le second bémol (pour le coup, c’est pas vraiment un bémol, mais plus une remarque 😀 ) concerne les personnages. On avait déjà rencontré pas mal de monde dans le premier tome. Dans ce livre, on n’a pas de rappel de qui ils sont et pourtant, on les retrouve et il faut re-situer les choses (je pense notamment à la princesse Adarra, ou encore au deux fripouilles de Flovana). Mais en plus d’avoir les personnages du premier tome, beaucoup de nouveaux sont introduits et c’est parfois compliqué de s’y retrouver.
Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture et l’attente va être longue jusqu’à la sortie du troisième et dernier tome de la trilogie. J’avoue que j’ai quelques attentes vis-à-vis de celui-ci, pas dans les actions mais dans les choses qui ont été mises en place. Par exemple, pour moi, quand tu accordes de l’importance à un personnage et que tu changes sa vie, ça n’est pas pour rien. Je m’attends donc à le retrouver dans la suite 🙂
J’avoue que je suis également curieuse de connaître la décision/réaction d’Eïmina face à la scène finale. Cette fois, je n’imagine pas de saut dans le temps entre la fin de ce tome et le suivant. On verra bien ce que Sophie nous réserve.
Le livre est disponible sur :
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