/!\ Ce tome est le troisième de la saga. Dans la suite de cette chronique, il y a donc de forte chance pour que je parle de choses qui se sont passées dans les tomes précédents dont tu peux lire mes avis ici.
Si tu n’as pas lu les tomes précédents ou si tu ne les as pas finis, ne poursuis pas la lecture de cet article
Date de parution : Février 2019
Devenue Grande Dame de la Cour de la Nuit, Feyre a offert son cœur à Rhysand.
Après la trahison de Tamlin, pourtant, la jeune femme n’a eu d’autre choix que de suivre celui-ci à la Cour du Printemps, qu’elle considérait autrefois comme sa maison. Mais Feyre n’a qu’une idée en tête : découvrir ce que manigance Tamlin, qui s’est rangé aux côtés du roi d’Hybern, et rentrer au plus vite à la Cour de la Nuit.
Car la guerre contre Hybern est imminente, et Feyre et Rhysand doivent à tout prix rallier les Grands Seigneurs à leur cause…
La fin du second tome laisse présager le fait que celui-ci va être palpitant ! C’est pour cette raison que je ne peux pas m’empêcher de le découvrir, d’autant que les critiques concernant cette saga sont vraiment partagées. Je veux me faire mon propre avis :p
À la fin du tome précédent, il s’en était passé des choses ! Les deux sœurs de Feyre ont été transformées en Faes et on a découvert que Lucien et Elain sont des âmes-sœurs.
Tamlin a trahi tout le monde en s’associant au Roi Hybern avant de se rendre compte que celui-ci l’a trahi à son tour. Le roi pense avoir détruit le lien d’amour qui existe entre Feyre et Rhysand, mais en réalité, c’est juste leur marché qu’il a brisé. La nouvelle Grande Dame de la Nuit repart avec Tamlin et Lucien dans la Cour du Printemps. Personne ne sait que Rhys a fait d’elle son égale. Grâce à leur lien d’amour, il y a toujours une forte connexion entre eux. Ils vont s’en servir pour espionner le Grand Seigneur de la Cour du Printemps. Les pions sont en place, la partie d’échec peut commencer (mais attention, Lucian semble avoir vu clair dans son jeu…).
Le livre s’ouvre sur un prologue raconté par Rhysand. On découvre des événements ayant eu lieu deux ans avant la construction du mur.
Le Fae est sur un champ de bataille où de nombreux corps de mortels et d’immortels sont en train d’être attaqués par des mouches et corbeaux.
Et dans ce champ de morts, Rhysand cherche en vain son ami Cassian…
Pour être tout à fait honnête, je ne vois pas trop ce qu’apporte ce prologue. Comme ça a été le cas avec chacun des tomes précédents, je me suis ennuyée au début du livre. Croisons les doigts pour que je rentre vite dedans…
Dès les premières pages du livre, on nous rappelle les grandes lignes de ce qu’il s’est passé à la fin du tome précédent. C’est subtilement intégré à l’histoire, ça me plaît.
Lucien se doute que Feyre joue un jeu, d’autant plus qu’il est obsédé par Elain et qu’il veut retrouver.
Ça fait des semaines que Feyre attend ce moment : celui de se retrouver face à Ianthe. La Grande Prêtresse essaie de justifier le fait qu’elle les a trahis, mais tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’un tissu de mensonges. Elle prêtant que si elle a livré les sœurs de Feyre, c’était pour elle, pour qu’elle ne soit plus seule en tant que Fae… Tsss…
Ah oui j’avais oublié ce point : pour récupérer Feyre, Tamlin a conclu un marché avec le roi Hybern : ses terres seront le quartier général des armées du roi pendant leur avancée vers le Royaume des Mortels et pendant qu’ils tentent de détruire le Mur. Une première délégation arrive le lendemain, menée par Jurian. Il est accompagné d’une nièce et d’un neveu du roi, des jumeaux qui sont tout aussi détestables que lui. D’ailleurs, il essaie de provoquer Lucien en lui parlant de son âme-soeur, ce qui irrite tout le monde, même Tamlin qui le remet à sa place.
En réalité, les trois invités les provoquent pour les déstabiliser et entrer dans leur esprits. Mais Feyre veille et comprend leur manège. Elle érige un mur noir autour des esprits de Lucien et Tamlin et attaque les barrières mentales de Dagdan et Brannagh pour les mettre en garde.
Le lendemain, Lucien et Feyre emmènent les émissaires et Jurian près du mur afin qu’ils puissent étudier une brèche. Ils doivent trouver un endroit fragile du mur sur lequel utiliser le Chaudron pour briser la barrière magique.
Ah enfin ! Enfin Feyre provoque Ianthe en lui piquant la vedette lors du solstice d’été. Elle fait comme si elle avait été bénie par le Chaudron, comme si la lumière l’avait choisie, alors qu’en réalité, elle utilise ses compétences. Elle vole la vedette à la Grande Prêtresse. Tous ont pu voir le miracle de Feyre Rompt-le-Sort et la nouvelle va vite se reprendre.
Est-ce que Feyre essaie d’utiliser Lucien pour rendre jaloux Tamlin ? Elle n’arrête pas d’être tactile avec lui et de faire exprès d’être proche. Trop proche.
Ah bah c’est exactement ça. Elle est sournoise. Je ne crois pas que ça me plaise qu’elle utilise Lucien de cette façon :/ Est-ce que ça ne va pas le mettre en danger ?
À la seconde brèche qu’ils observent, des mortels sont prêts à la franchir. Pour épargner leur vie, Feyre s’insinue dans leur esprit. Les trois jeunes fuit. Juran, qui est le chef des armées des mortels, la remercie pour son geste. Est-ce qu’il pourrait ne pas être si horrible qu’il n’y paraît ?
On se fait chier non ? Il ne se passe pas grand chose pour le moment. Je pensais que Feyre aurait plus d’impact à la Cour du Printemps, qu’elle ferait plus de trucs. Mais en fait, elle prend son temps.
Il y a cinq siècles, Julian s’est battu au côté d’immortels et de mortels pour libérer ces derniers de l’esclavage que les Faes leur imposaient. Ça le rend malade de voir que de nos jours, ils sont prêts à traverser le mur, pensant que leur vie sera meilleure de l’autre côté. S’ils savaient…
Le lendemain matin, Feyre et Lucien découvrent les cadavres des trois enfants. Les jumeaux les ont traqués de leur côté du mur et les ont amenés pour « jouer” avec eux et les massacrer.
De retour à la Cour du Printemps, Tamlin convoque Feyre et Lucien. Ces derniers ont « puni » le prince et la princesse en lâchant le bogge sur eux. Ils s’en sont tirés, mais pas sans peine.
Tamlin est furieux et Feyre le pousse à bout pour qu’il laisse éclater sa rage et sa magie. Elle se laisse volontairement blessée. Peu à peu, elle est en train de monter les gens contre lui.
Elle va encore plus loin quand elle pousse Tamlin à montrer à ses sentinelles, qui le servent depuis toujours et qui étaient prêts à mourir pour lui pour les libérer de la malédiction, qu’Ianthe a plus d’importance à ses yeux qu’eux. Feyre va loin. Il y a des dommages collatéraux à ses agissements.
Le lendemain, départ pour la troisième brèche. Cette fois, Ianthe et Tamlin sont du voyage. Avec ce qui est arrivé à leur compagnon la veille (fouetté et accusé à tort), les trois sentinelles qui les accompagnent n’accordent pas un seul regard à leur Grand Seigneur.
Alors que Feyre a récolté toutes les informations dont elle avait besoin et qu’elle s’apprêtait à se tamiser jusqu’à la Cour de la Nuit, elle est venue en aide à Lucien. Ianthe l’avait attaché et voulait abuser de lui. Alors elle libère son pouvoir de daemati et s’en prend à la Grande Prêtresse. Malheureusement pour elle, les jumeaux ont tout vu et entendu. Tout comme Feyre l’a fait, eux aussi ont mis en place leurs pions. La jeune femme sait qu’ils ne laisseront pas Lucien sortirent indemne de la clairière où ils se trouvent. Cela fait des jours qu’ils empoisonnent les Faes pour annihiler leur pouvoir (ce qui explique les migraines de Feyre et le fait que sa communication avec Rhysand paraît de plus en plus éloignée). D’ici quelques minutes, elle risque de ne plus pouvoir se tamiser. Alors elle agit, poursuivi par Dagdan. Avec le combat entre Feyre et son frère, Brannagh a oublié Lucien qui se tamise vers elle et lui tranche la tête. Feyre se charge de Dagdan. Elle modifie les pensées de Ianthe pour tourner toute la scène à son avantage et enfonce un peu plus la Grande Prêtresse et Tamlin, puis elle file avec Lucien qui refuse de la laisser partir seule à la Cour de la Nuit. Il veut rejoindre son âme-sœur.
Affaiblis à cause du poison et à cause de l’épuisement de leur magie, ils sont obligés de trouver refuge dans l’ancienne cour de Lucien, celle de l’automne. Ils s’installent dans une grotte où le Fae se reposaient quand il chassait avant son départ de la Cour de l’Automne.
Durant cinq jours, il traverse le royaume en remontant vers le nord. Cinq jours sans magie, dans une cour où le moindre faux pas pourrait dévoiler leur présence et les mettre en danger.
À l’abri d’une grotte dans les montagnes aux abords du Royaume de l’Hiver, Feyre et Lucien se font surprendre par les frères de celui-ci. Fort heureusement pour eux, ils ont récupéré juste assez de pouvoirs pour leur échapper.
Bon c’est trop facile. En plus, j’ai l’impression que maintenant qu’elle maîtrise ses pouvoirs, Feyre est limite invincible. Ça m’agace…
Quand ils passent la nuit dans une grotte, complètement glacés, Feyre hurle à Rhys, par l’intermédiaire de leur lien, de la retrouver. Mais le Seigneur de la Cour de la Nuit ne répond pas. Étant donné qu’elle n’a pas récupéré sa magie, est-ce qu’il l’a seulement entendu ?
Un peu plus loin, aux portes de la Cour de l’Hiver, les frères de Lucien les rattrapent. Alors que tout semble perdu pour les deux fuyards, Cassian et Azriel arrivent à leur secours. Feyre épargne la vie des trois frères. Elle leur révèle qu’elle est la Grande Dame de la Cour de la Nuit et que la prochaine fois qu’ils se verront ça sera sur le champ de bataille. À eux de choisir s’ils seront alliés ou ennemis.
Tous repartent à la maison, à Valeris. Les retrouvailles de Rhysand et Feyre me font chaud au cœur. Le Seigneur lui raconte que, quand il n’a plus senti son lien, il a foncé à la Cour du Printemps où Tamlin était furieux. La stratégie Feyre a payé : les sentinelles ont abandonné Tamlin, certains habitants ont fui dans d’autres cours et d’autres parlent de rébellion. Sa Grand Dame a même acquis une certaine popularité auprès des habitants de la Cour du Printemps.
Quand Feyre voit pour la première fois ses sœurs depuis leurs transformations, elle a du mal à les reconnaître. Nesta n’est que solitude, et colère (d’ailleurs y a une tension entre elle et Cassian, comme s’ils se cherchaient) et Elain n’est plus qu’une coquille vide alors qu’elle respirait la joie de vivre. Elle ne s’adapte pas du tout à sa nouvelle condition. D’ailleurs, aucune des deux ne l’accepte vraiment…
Amren, Azriel, Mor, Cassian et Rhys expliquent à Feyre ce qu’ils ont découvert durant son absence. Le roi Hybern a de nombreux alliés sur le continent, et ensemble, ceux-ci seront impossible à battre. Quand la jeune femme propose l’idée de faire appelle à Miryam et Drakon qui ont une dette envers eux, Azriel lui apprend que l’île sur laquelle ils avaient créé leur nouveau peuple a été détruite et qu’ils ont disparu. Personne ne sait où ils se trouvent ni même s’ils sont encore vivants.
Toujours selon eux, Hybern veut envahir Prythian pour en faire un exemple. Les habitants d’Hybern considèrent la période d’avant le mur comme une période d’apogée pour leur territoire. À présent, avec la signature du Traité interdisant les esclaves humains, ils sont dans une période noire. Prythian a été l’un des territoires où les Grands Faes étaient de fervents partisans du Traité. L’envahir et les écraser fera donc passer un message fort.
Pour faire en sorte que les alliés d’Hybern ne les attaquent pas, Rhys et ses amis ont fait circuler des rumeurs, des choses vraies et un mélange des deux, laissant supposer une attaque. Tout le monde est sur le qui-vive.
Ils discutent ensuite du plan du roi Hybern pour détruire le mur en utilisant les brèches. Logiquement, le Chaudron devrait être capable de le faire sans utiliser les failles. Est-ce qu’il a perdu de sa puissance ? Pour l’heure, il faut trouver une solution pour combler les brèches.
Feyre propose d’utiliser sa magie pour renforcer les brèches du Mur. Après tout, elle a hérité des pouvoirs de plusieurs Grands Seigneurs. Amren suggère aussi d’utiliser ses sœurs qui sont elles-mêmes des créations du Chaudron. Même si elle refuse de les mettre en danger une nouvelle fois, Feyre comprend qu’ils ont besoin d’elles. Elles sont aussi la preuve de la cruauté d’Hybern. Elles vont devoir être mises en avant pour tenter de regrouper des alliés.
Rhysand a prévu une sorte de grand conseil dans deux semaines avec tous les Grands Seigneurs de Prythian. L’idée est de marcher tous ensemble sur Hybern et combattre. ils doivent savoir qui est avec eux et qui est contre eux.
Le soir venu, ils vont tous dîner au pavillon où ils retrouvent Lucien, Nesta et Elain (même si cette dernière refuse de sortir de sa chambre). Une part de moi se demande si Nesta n’est pas l’âme-sœur de Cassian étant donné la façon dont il la dévore des yeux et qu’il affirme ne pas pouvoir être loin d’elle…
Lucien est étonné de la tournure que prend le dîner. D’ailleurs, j’apprécie le fait que ce soit si simple, sans hiérarchie. Un dîner « comme à la maison ». Rhysand n’a pas peur d’exposer ses plans devant Lucien et il parle même de la réunion avec les Grands Seigneurs. Lucien leur conseille de découvrir ce que ses frères et son père ont compris au sujet des pouvoirs de Feyre. Ils pourraient décider de la tuer pour les récupérer.
Ils iront dans deux jours à la Cour des Cauchemars pour essayer de convaincre le père de Mor d’envoyer son armée combattre à leurs côtés. Amren et Nesta les accompagneront. Il faut que la sœur de Feyre apprenne à utiliser sa magie si elle veut refermer les brèches du mur.
Ah bah en fait, Rhysand et Feyre ne font pas du tout confiance à Lucien. Ils n’ont rien dit devant lui qu’Hybern n’aurait pas déjà deviné.
Rhysand emmène Feyre rencontrer Clotho, une prêtresse. Celle-ci lui présente des textes pouvant les aider avec les brèches du Mur. Même s’ils apprennent pas mal de choses, rien ne leur est vraiment utile pour le moment.
Pour essayer de combler le manque d’alliés dans leur rang, Feyre a une idée folle : proposer au Graveur d’Os de les aider.
Cassian et Feyre se rendent à la prison pour le rencontrer. La Grande Dame de la Nuit ne l’avait pas compris la première fois : pour elle, le prisonnier prend l’apparence du fils qu’elle aura avec Rhysand.
Le Graveur fait référence à Nesta. Il affirme qu’elle a réveillé quelque chose en plongeant dans le chaudron… Amren avait aussi suggéré qu’elle lui ressemblait plus qu’il n’y paraîssait… Ça m’intrigue.
Eh bien… Le Graveur est le frère de la Tisserande (qui s’appelle en réalité Stryga). Ils ont également un frère du nom de Koshei. Ils sont arrivés dans ce monde bien avant la naissance de Prythian et du couronnement du premier Grand Seigneur. Malgré sa réputation, le Graveur ne veut pas sortir de sa prison. Il s’y est enfermé de lui-même et compte bien rester invisible aux yeux de son frère et sa sœur qui sont redoutables. Bien qu’emprisonnés tous les deux, ils n’en demeurent pas moins puissants.
Néanmoins, en échange de l’Ouroboros, il sera à leur disposition, s’ils arrivent à le libérer de la Prison…
Feyre décide de faire installer ses sœurs et Lucien dans leur propre demeure. On apprend ainsi que Nesta a volontairement volé une partie de l’essence du Chaudron. Mais bon sang, qu’est-elle ? Feyre pense que c’est la Mort (oui j’avoue que sur ce coup, j’y comprends rien… ils en ont déjà parlé avec le Graveur et j’ai pas tout compris…).
Dans l’hôtel particulier, Elain accepté qu’Azriel l’emmène voir le jardin. J’ignore pourquoi, mais il semble être la seule personne avec laquelle elle se sente bien… Lucien est son âme-sœur pourtant, je pense comme Feyre : qu’elle serait bien mieux avec le fils de l’invisible.
C’est le moment de rencontrer Keir, le père de Morrigan à la Cour des Cauchemars. Comme Rhysand s’y attendait, il refuse de mettre son armée au service du Grand Seigneur. Rhys fait alors entrer dans la salle du conseil un invité inattendu : Eris, le frère de Lucien, héritier de la Cour de l’Automne (et à qui Mor était promise). Rhysand a réussi à convaincre Eris de former une alliance avec Keir, à la condition que celui-ci prenne part à la guerre du côté de Rhysand. Mais le père de Mor en veut plus. Il veut être libre. Il ne veut plus être sous les ordres de Rhysand. Il veut aller à Velaris, accompagné de sa Cour. Rhysand accepte, sous certaines conditions qu’ils définiront plus tard. Mor se sent trahie, et on la comprend, d’autant plus que Keir n’a fait cette demande que pour faire chier sa fille…
Quand Keir les quitte, Eris et Rhysand dévoilent leur alliance. Beron, le Grand Seigneur de la Cour d’Automne, sera leur allié. Rhysand a manipulé l’esprit des deux frères de Lucien pour qu’il ne dévoilent rien des pouvoirs de Feyre. En échange de son aide, Eris exige de Rhysand que sa Cour le soutienne quand le fils aîné s’emparera du trône de la Cour de l’Automne. Si Rhysand l’aide à tuer son père tout de suite, il lèvera une armée pour marcher sur Hybern
Concernant l’Ouroboros, Keir n’est pas contre le fait de le donner à Feyre. Il lui offre même en tant que cadeau de noces. Cependant, ce miroir ne peut être porté qu’une fois qu’on a regardé à l’intérieur. Et personne n’y est redevenu indemne, pas même des Grands Faes qui ont complètement perdu l’esprit. Pour l’heure, Feyre n’est pas prête à courir ce risque.
Avec ce qu’il s’est passé ce soir, notamment le fait que Keir puisse venir à Velaris, quelque chose s’est brisé dans la relation entre Rhysand et Mor. Mais cette dernière n’est pas seule. Cassian, Amren et Feyre sont de son côté. Keir ne pourra ni pervertir ni détruire son foyer. Ils en font la promesse. Et même si Rhysand a fait en sorte qu’aucun membre de la Cour des Cauchemars ne soit bien accueilli ici (pas d’accueil pour la nuit, pas de restaurant, etc), tout le monde lui en veut (sauf Feyre et peut-être Azriel).
Étant donné que la soirée est synonyme de franchise, c’est le moment d’avouer à Amren qu’ils sont allés à la Prison et qu’ils cherchent un moyen de libérer le Graveur. La vieille femme leur apprend alors que pour sortir, le Graveur devra renoncer à ce qu’il est et devenir une sorte de Grand Fae… Pas sûre qu’il accepte… À moins qu’il le fasse en se glissant dans la peau du fils de Feyre et Rhysand ?
Bon les sœurs de Feyre sont un mystère. Est-ce qu’Elain aurait un don de clairvoyance ? Ou des sortes de présages ? En tout cas, on dirait qu’il n’y a qu’Azriel qui comprenne ce qu’elle raconte (moi j’y comprends rien en tout cas).
Alors que Feyre et Nesta étaient parties étudier des livres dans la bibliothèque des prêtresses, elles sont surprises par les deux hommes, les corbeaux du Roi Hybern (Elain avait prédit leur arrivée). Ils vienne chercher Nesta pour récupérer le pouvoir qu’elle a pris au Chaudron (c’est à cause d’elle qu’il est incapable de briser le Mur). Si les deux hommes ont pu arriver jusqu’ici, qu’en est il du reste de Velaris ?
Une créature se terre dans les bas-fond de la montagne où se trouve la bibliothèque. C’est par là que les deux sœurs foncent. Feyre passe un marché avec la créature qui s’en prend alors à leurs poursuivants. Cassian et Rhysand arrivent. Le premier fait sortir les deux jeunes femmes et le second part s’occuper des corbeaux du roi.
Ah enfin ! Ils comprennent qu’Elain est une prophétesse ! La vache ! Il était temps. Par contre, elle parle toujours d’une reine aux plumes de feu, que tout le monde croit morte mais qui ne l’est pas vraiment… Il s’agit de la sixième reine des mortels. Ses consoeurs ont prétendu qu’elle était trop malade pour les rencontrer quand ils cherchaient à négocier la moitié du Livre avec elle. Grâce à Elain, on sait que les reines l’ont vendue à un seigneur sorcier qui garde d’autres jeunes filles comme elle. Elle est maudite. La journée, elle est un oiseau de feu et la nuit, elle redevient humaine. Je crois que c’est Koshei, le frère du Graveur.
Lucien partira à la recherche de cette reine dès le lendemain. Il veut se rendre utile et ne trouve pas sa place ici.
Ah enfin ! On arrive à la moitié du livre et peut-être que ça va bouger ! Le roi Hybern a attaqué la Cour de l’Été et ses armées assiègent Adriata (là où se trouve la résidence du Grand Seigneur). Azriel et des espions s’y rendent en éclaireurs pendant que Cassian se rend auprès des légions Illyriennes pour donner ses ordres. Malgré le fait que trois d’entre eux aient leur tête mise à prix par Tarquin (le Seigneur de la Cour de l’Été), ils ne vont pas le laisser seul face à l’armée d’Hybern.
Tout le monde prend part au combat, sauf Nesta et Elain, qui restent à Velaris sous la surveillance d’Amren.
Personne d’autre que la Cour de la Nuit n’est venue en aide à la Cour de l’Été.
Pendant que les hommes combattent l’armée d’Hybern, Mor et Feyre se rendent au palais afin d’essayer de le défendre. Elles s’apprêtent à affronter une cinquantaine de guerriers.
Pfff ça me soule… À elles deux elles terrassent tous les soldats du palais… Même ceux contre lesquels tentaient de résister les gardes de l’armée de Tarquin. Elles ne sont que deux et, même si Morrigan a une expérience de la guerre, ça n’est pas le cas de Feyre qui n’était qu’une humaine quelques mois plus tôt… Et genre là, elle se prend pour une combattante et elle sait tout faire ?
Plus j’avance dans le livre et plus des choses me soulent. On a beaucoup de personnages dans cette saga. On pourrait aisément passer de l’un à l’autre en changeant de chapitres. Ça apporterait même une dynamique à l’histoire. Bah non. On voit au travers des autres grâce à Feyre qui se plonge dans leurs esprits. C’est comme ça qu’on voit le combat que mène Rhysand contre l’armée d’Hybern, au milieu de la flotte de vaisseau. Ça m’agace !
Rhys est affaibli. Le roi Hybern est lui-même sur le navire où il combat et il utilise son pouvoir pour diminuer celui du Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Mais en réalité, le roi Hybern est intouchable : ce n’est qu’une illusion. C’est ce tour de passe passe qui bouffait tout le pouvoir de Rhysand. Dès lors que le roi disparaît, Rhys récupère toute sa magie et pulvérise les soldats ennemis.
C’est à cause de la pagaille que Feyre a causé à la Cour du Printemps que le roi Hybern a pu si facilement amener ses troupes à Prythian. Tarquin juge que c’est la Grande Dame de la Nuit qui est la responsable de l’invasion de la Cour de l’Été. Décidément, leur relation n’est pas prête de s’améliorer…
Face à l’urgence de la situation, Feyre et Rhysand décident d’avancer le conseil avec les Grands Seigneurs de trois jours. Finis les mensonges. Ils ne joueront pas un rôle durant celui-là. Ils seront eux-même, une famille. Néanmoins, ils garderont sous silence les pouvoirs de Feyre, ne mettant en avant que ceux transmis par Rhysand, puisqu’en tant que Grande Dame de la Nuit, elle est censée en avoir hérité certains.
Eh bien eh bien. De retour à Velaris, c’est une Nesta inquiète qui les rejoint. Inquiète pour Cassian. Étant donné la façon dont Mor lui répond, la guerrière serait-elle jalouse ? 😛
Le jour du conseil et surprenant tout le monde, Nesta décide de les accompagner. D’ailleurs, Rhysand lui propose de tenir le rôle que Feyre avait avant de devenir Grande Dame de la Cour de la Nuit : celui d’émissaire auprès des mortels. Nesta accepte. Tous (sauf Amren et Elain) se rendent alors à la Cour de l’Aube où aura lieu le conseil.
Tous les Grands Seigneurs ont répondu présent, même Tamlin. Mais en réalité, il est juste là pour fourtre la merde et essayer de rabaisser Rhysand et Feyre et de leur faire perdre leur crédibilité.
C’est finalement Beron, le Grand Seigneur de la Cour de l’Automne, qui fait perdre son sang froid à Feyre. Elle déverse sa magie sur lui, révélant à tous ses pouvoirs.
Finalement, Nesta et Feyre arrivent à convaincre six des sept Grands Seigneur de s’allier contre Hybern. Seul Beron a dit qu’il y réfléchirait.
Lorsque la nuit arrive, le conseil s’achève pour reprendre le lendemain. Tous passeront la nuit dans la Cour de l’Aube. Rhysand en profite pour discuter avec Hélion, le Grand Seigneur de la Cour du Jour. On apprend alors qu’il a eu une relation pendant plusieurs centaines d’années avec la mère de Lucien et que ce dernier est son seul héritier. Personne ne sait que Lucien n’est pas le fils de Beron (sauf Feyre, Rhysand, Beron et sa femme). Ça expliquerait pourquoi son père et ses frères ont autant de haine envers lui.
Alors que tout semble bien se passer, Nesta prévient ses compagnons : elle a un mauvais pressentiment. Elle leur suggère de quitter le palais. Rhysand, Cassian et Azriel fouillent tous les alentours et ne trouvent rien d’alarmant. Ils restent donc pour la nuit tout en prenant garde aux paroles de Nesta.
Le lendemain, la crainte de Nesta se confirme : Hybern a utilisé le pouvoir du Chaudron pour détruire le Mur. Ils ont trop tardé (les mortels vont être réduits à néant 🙁 ). C’est son lien avec le Chaudron qui a permis à Nesta de comprendre que ses pouvoirs se réveillaient. Est-ce qu’Elain l’avait senti aussi ?
Le monstre tapi dans le fond de la grotte s’appelle Bryaxis. Feyre fait un nouveau marché avec elle afin qu’elle leur vienne en aide sur le champ de bataille.
Pour tenter de sauver un maximum de mortels, tout le groupe se rend chez le fiancé d’Elain, Graysen. Lui, et surtout son père Nolan, détestent les Faes. Cependant, la situation est exceptionnelle.
Sur place, ils retrouvent Jurian. Ce dernier affirme qu‘il est de leur côté depuis le début. Qu’il jouait un rôle. Quelle meilleure place pour observer son ennemi qu’à ses côtés ? Il leur apprend que dès la fins du conseil, Tamlin les a trahis en allant rejoindre le roi Hybern et qu’il prépare une attaque à la Cour de l’Été par la terre dès le lendemain (en sachant qu’ils ont déjà essayé de les attaquer par la mer et qu’ils sont donc affaiblis).
Le lendemain, Rhys et ses troupes peuvent s’apercevoir que Jurian avait dit vrai. Grâce à lui, ils ont l’effet de surprise et remportent la bataille, envoyant un signe fort à Hybern (qui va certainement se douter qu’il a un traître dans ses rangs).
Cinq jours après la bataille, Azriel les informe que l’armée d’Hybern s’apprête à attaquer la Cour de l’Hiver. Varian, le fils de Tarquin, exposé son plan : Rhys et Feyre vont créer une illusion. L’idée est de faire croire qu’ils campent sur leur position et n’ont pas bougé. Pendant ce temps, invisibles sous un bouclier, leurs troupes marcheront vers le nord où l’armée d’Hybern se trouve. Ça peut marcher.
Mais cette fois, Hybern ne s’est pas laissé duper. Il se joue de Cassian et ses hommes. C’est la légion de Keir qui tombe la première. Et c’est un carnage. Les combattants sont en mauvaise posture. Cassian est encerclé, Azriel n’arrive pas à le rejoindre, Rhys s’épuise… Ça sent le roussi. D’ailleurs, même Mor le ressent. Elle fait les cent pas depuis leur poste d’observation. Elle ne rêve que d’une chose : entrer dans la bataille, mais elle doit rester auprès de sa Grande Dame pour la protéger, elle et ses sœurs.
Pour les aider, Feyre fait toujours la même chose quand elle ne sait pas quoi faire : elle va chercher le suriel…Elle envoie Morrigan dans la bataille afin d’avoir le champ libre pour retrouver la créature avec l’aide d’Elain.
Quand elle retrouve le suriel non loin de la chaumière de la Tisserande, Feyre apprend plusieurs choses. Pour commencer, grâce à son lien avec le Chaudron, Nesta est capable de le retrouver. Comme le roi ne lâche pas son artefact, elle pourrait déterminer où lui et son armée se cachent.
Ensuite, elle apprend que la clé pour vaincre Hybern se trouve dans la seconde et avant dernière page du Livre. Mais avant que le suriel puisse en dire plus, sa gorge est transpercée d’une flèche. Ianthe se trouve face à Feyre, accompagnée de deux soldats d’Hybern (ils l’ont suivie ?).
Après de longues minutes d’hésitation, Feyre s’enfuit vers la chaumière où elle appelle la Tisserande à l’aide. Cette dernière est ravie du repas que lui apporte Feyre. Une prêtresse et deux soldats. Alors que ceux-ci hurlent à la mort, Feyre retourne auprès du suriel qui est en train de mourir. Celui-ci lui dit qu’elle doit rester auprès de Rhys maintenant. Une fois mort, c’est Hélion qui vient la chercher et la ramène dans la tente de son âme-sœur.
Ils ont gagné la bataille de justesse mais Cassian a été grièvement blessé. Il est entre les mains d’une guérisseuse.
Dans le courant de la nuit, Nesta, Feyre et Amren sont attirés par le Chaudron. En cherchant à le trouver, Feyre et Nesta l’ont attiré jusqu’au campement. Il en a profité pour attirer Elain et l’emmener près d’Hybern.
Sans hésiter, Azriel annonce qu’il va aller sur le camp ennemi pour la récupérer. Feyre l’accompagnera, sous les traits de Ianthe.
Une part de moi espère que tout va bien se passer et qu’ils vont repartir sains et saufs avec Elain. Mais une autre part espère que ça va être la merde et que l’un d’eux va mourir, histoire de pimenter un peu cette histoire où les héros sont trop parfaits et invincibles.
Ah quand même ! J’ai bien cru que ça serait facile !
Aidés par Jurian, ils retrouvent Elain et la libèrent. Mais au moment de partir, le roi Hybern et ses soldats leur tombent dessus. Feyre reçoit une flèche en frêne dans l’épaule. C’est Tamlin qui vient à son secours et s’occupe de distraire les chiens du roi pendant que Feyre et Azriel s’envolent. Le Grand Seigneur de la Cour du Printemps donne même un coup de pouce à son ex-fiancée pour l’aider à prendre confiance et à prendre son envol. Puis, il se tamise.
Ils sont blessés mais ils ont réussi plutôt facilement non ? (Encore… Même si je suis surprise que Tamlin l’ait aidée… Cela dit, on sait qu’il l’aime encore, quoi qu’elle ait pu faire).
Quoi qu’il en soit, ce sauvetage a rapproché Feyre, Nesta et Elain 🙂
Quand Feyre repense à ce que Tamlin a fait, elle en conclut qu’il était retourné auprès du roi pour l’espionner et que cette fois, il a montré son vrai visage pour épargner la couverture de Jurian. Ça se tient.
Ah bah en fait, je ne comprends pas les réactions de Morrigan contre Nesta quand elle paraît proche de Cassian. Mor est lesbienne.
Vexé d’avoir été ridiculisé par Feyre et ses sœur, cette fois, ce sont les mortels qu’Hybern va attaquer. Les gars vont tenter d’en emmener un maximum à la Cour de l’Été, puis ils iront affronter le roi et son armée. Pendant ce temps, Amren, Feyre, Nesta et Elain s’occuperont de localiser le Chaudron et le détruire. Amren semble avoir trouvé ce dont elle avait besoin. Elle prétend aussi qu’en détruisant l’artefact, c’est toute l’armée qu’elle neutralisera. En réalité, elles ne détruiront pas le Chaudron, mais celui qui le contrôle.
Les Faes passent toute la suite à sauver les mortels se trouvant sur le chemin de l’armée en les tamisant vers la Cour de l’Été. Même s’ils arriveront avec moins d’énergie à la bataille le lendemain, c’était la meilleure chose à faire.
Pour donner une chance aux guerriers, Feyre décide de se rendre à la Cour des Cauchemars (sans prévenir personne une fois de plus) afin de s’emparer de l’Ouroboros. Le Graveur doit être à leur côté, peu importe les risques qu’elle encourt.
Tout ça pour ça… L’Ouroboros est un miroir qui te montre qui tu es vraiment, même ton côté malsain, insignifiant. On ne sait pas ce que Feyre a vu, mais elle s’en sort indemne. Je suis tellement blasée que ce qu’il s’est passé dans le miroir soit réduit au silence…
Le Graveur se fiche de l’objet en plus. Il voulait juste savoir si Feyre méritait son aide.
À l’aube, l’armée d’Hybern détruit tout sur son passage, de la Cour du Printemps aux villages des mortels. Quand Rhys et ses troupes passent à leur tour, il ne reste que des ruines et des cendres.
C’est Hybern qui a décidé de l’endroit où aurait lieu la bataille finale. Il a occupé tous les postes stratégiques. Rhys et Cassian sont conscients qu’ils ne peuvent pas gagner.
Entre l’armée d’Hybern et celle des Grands Seigneurs surgissent le Graveur et Bryaxis. Feyre a gardé leurs présences secrètes jusque là. Est-ce que ça peut équilibrer le combat ? Je ne pense pas…
Rhysand avait lui aussi une arme secrète : Stryga ! La Tisserande rejoint son frère et Bryaxis. Il avait envoyé Hélion négocier pour lui. C’est pour ça qu’il a retrouvé si rapidement Feyre 🙂
Wahhh je ne m’attendais pas à ça ! L’armée de Beron, celle de Tamlin et enfin une armée de mortels, les hommes de Graysen, guidés par Jurian font leur entrée sur le champ de bataille.
En réaction, Hybern active le pouvoir du Chaudron. Il pulvérise mille Illyriens (Nesta a sauvé de justesse Cassian) et le Graveur. Il est invincible…
Le reste de l’armée d’Hybern débarque par la mer. Les amis se font leur adieu, certains de ne pas remporter la bataille. Mais quand tout semle perdu, la légion de Drakon arrive par les airs et par la mer. Et ils sont bien plus nombreux et puissants que l’armée d’Hybern.
Je râle depuis le début du livre, mais j’avoue que cette bataille m’angoisse et que l’arrivée de la légion de Drakon me met les larmes aux yeux comme un grand soulagement.
Parmi la flotte se trouve des navires de la reine Vassa, la reine que Lucien était parti sauver. Sauf que ce n’est pas Lucien qui a sauvé Vassa, c’est le père de Feyre, Nesta et Elain 😮 C’est lui qui a aidé la reine à lever cette armée.
Feyre et Amren vont devoir s’approcher du Chaudron. Nesta fera alors diversion avec Cassian (même si j’angoisse pour eux, je sais qu’il ne leur arrivera rien puisse qu’ils sont au cœur du tome 5 :p ).
Quand Nesta déploie son pouvoir, le roi Hybern part dans sa direction, tuant la Tisserande sur son passage.
Armen et Feyre en profitent pour rejoindre le Chaudron. Quand la veille femme le lui ordonne, Feyre touche l’artefact. Mais Amren s’est jouée d’elle. Elle n’a aucunement l’intention de neutraliser Hybern et son armée.
Feyre plonge alors dans le Chaudron qui l’emmène auprès de Nesta où il est attiré par le pouvoir.
Le roi savait que Nesta utiliserait son pouvoir pour le tuer. Alors, il se présente à elle avec un bouclier humain : son père. D’ailleurs, il n’hésite pas un instant et lui brise la nuque.
Cassian se bat alors avec le roi. Ce dernier le blesse grièvement. Il tombe au sol et n’a pas la force de se relever.
De colère, Nesta libère tout son pouvoir. Elle et Cassian sont vulnérables face au roi et Feyre les observe, impuissante. Cassian implore Nesta de fuir et l’embrasse tendrement.
Le roi s’approche d’eux, de la magie funeste au creux des mains. Nesta protège Cassian de son propre corps. Mais quand le roi s’apprête à les viser, une lame lui traverse la gorge, celle qu’Azriel avait donné à Elain. C’est Nesta qui achève le roi en le décapitant.
Amren ne les a qu’à moitié trahi. En réalité, elle va se sacrifier pour les sauver. Elle veut que Feyre la délie, c’est-à- dire qu’elle lui permette de retrouver sa forme primitive afin qu’elle raye l’armée de la carte. En reprenant sa forme, elle les oubliera. Elle partira.
Quand le dragon sort du Chaudron, celui-ci se brise en 3 morceaux. Amren part ensuite vers l’armée d’Hybern pour la décimer..
Une fois qu’elle a détruit tous les soldats ennemis, elle disparaît.
Mais si le Chaudron est brisé, le monde le sera aussi. Alors Feyre n’a d’autre choix que de le recoller, en utilisant le pouvoir de Rhysand.
Leurs deux magies réunies permettent de ressouder le Chaudron qui est intact. Mais Rhys a tout donné. Il est mort.
Tous les Grands seigneurs lui donnent une étincelle de vie, même Tamlin. Rhys revient à lui. Quand il aidait Feyre à ressouder le Chaudron, il a tendu une main vers Amren qui n’avait pas encore complètement disparu. Rho bon sang, j’ai les larmes aux yeux. Même si ça me soule que tout finisse bien, je suis quand même heureuse.
Même si Amren est de retour, elle a changé : à présent, elle n’est plus qu’une Grande Fae. Elle n’a plus ses pouvoirs d’autrefois.
Le lendemain, Feyre organise un conseil. Celui-ci rassemble tous les Grands Seigneurs, Drakon et Miryam, des Fae, des mortelles, la reine Vassa. Elle veut qu’ils renégocient le Traité.
Beaucoup des personnes présentes racontent leur histoire, mais pour l’heure, ils n’arrivent à aucun accord. Apprendre à vivre en paix les uns avec les autres sera long et fastidieux.
Au petit matin, tous repartent. Drakon et Miryam emmènent le Chaudron avec eux, sur leur île, qui est dissimulée aux yeux de tous, alliés comme ennemis.
De retour à Velaris, Nesta reste distante et silencieuse. Je crois que la mort de son père et le fait qu’elle ait tué le roi Hybern l’ont beaucoup touchée. Elle va mettre du temps à s’en remettre.
Elain, en revanche, semble avoir retrouvé sa joie de vivre.
Ce tome me laisse perplexe. J’avais aimé le second que je n’avais pas réussi à lâcher. J’aimais la relation entre les personnages, la découverte des amis de Rhysand et de leurs passés. La fin de celui-ci laissait penser que le tome suivant serait palpitant. En effet, j’avais beaucoup d’attentes par rapport au rôle de Feyre et son retour à la Cour du Printemps. Eh bien, j’ai été déçue. Je l’ai trouvée perfide, manipulatrice, égoïste. Elle n’hésite pas à faire des dommages collatéraux pour faire tomber Tamlin et ce n’est pas la Feyre que l’on avait pris l’habitude de connaître. De plus, on n’assiste à aucune scène dans laquelle elle met en place son plan (sauf une ou deux), et elle quitte la Cour du Printemps dès le premier quart du livre… Première déception.
Dans ce tome, le Roi Hybern s’apprête à faire tomber le Mur et à envahir Prythian et le Royaume des Mortels. Pour sauver leurs terres et leur avenir, toutes les Cours vont devoir s’unir pour affronter leur ennemi commun. Même les sœurs de Feyre, devenues des Faes, vont avoir un rôle à jouer dans cette guerre. Mais accepter ont-elles leur destin ?
Comme dit un peu plus haut, j’avais apprécié la relation naissante entre Feyre et Rhysand dans le second tome. Mais ici, elle devient guimauve, gnangnan, culcul… Je ne retrouve plus ce qui m’avait fait vibrer.
D’ailleurs, même les autres personnages que j’avais appréciés dans le tome précédent me paraissent fades et insipides. J’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher à eux.
Un point qui m’a beaucoup dérangée, c’est la perfection des personnages. Ils sont trop parfaits, que ce soit physiquement (même si c’est un peu normal étant donné que c’est une caractéristique Fae) ou au travers de leurs actions. Par exemple, on a l’impression que Feyre est supérieure à tout le monde, qu’elle est invincible. Idem pour ses sœurs qui découvrent leurs pouvoirs mais semblent les maîtriser en un claquement de doigts. Ça m’agace. Tout est trop facile, sans surprise.
Heureusement, la bataille finale remonte le niveau. À partir de ce moment, je n’ai pas su lâcher le livre. J’ai angoissé pour les personnages, j’ai été émue (de soulagement, de peur, de tristesse). C’est finalement sur cette note positive que je vais clôturer mon avis (même si, une fois encore, la fin semble trop parfaite pour moi…).
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