Sans vraiment parler de saga, ce livre est une suite de Mort comme au premier jour. Cependant, les deux livres peuvent être lus indépendamment.
Date de parution : Avril 2023
Dieu est mort.
Ce serait moins surprenant si ce n’était pas strictement impossible.
Branle-bas de combat au Purgatoire, des têtes vont tomber, et vous connaissez mon attachement pour cette partie de mon anatomie.
Alors que l’anarchie guette, il faut vite mettre la main sur le coupable, de préférence, ou sur un bouc-émissaire, à défaut. Il n’y a que moi pour démêler ce sac de noeuds et trouver le fin mot de tout ce bazar.
Armé d’un corps flambant neuf, d’une morgue renouvelée et d’un sens critique à toutes épreuves, poussez-vous…
Me revoilà.
Retour du narrateur sans nom de Mort comme au premier jour aux prises avec un crime inédit.
Toujours aussi déso(pi)lant.
J’ai découvert Mort comme au premier jour en bêta-lecture sur le site du comité de lecture de Treizième-Lune. La plume de Guillaume et son univers loufoque m’avaient vraiment amusée et j’avais passé un bon moment. Alors quand il m’a contactée pour me proposer de lire la suite, c’est avec plaisir que j’ai accepté. Je suis curieuse de découvrir ce qu’il a imaginé cette fois 🙂
Dès les premières lignes, je retrouve la plume loufoque qui m’avait tant plu dans Mort comme au premier jour. D’ailleurs, c’est ce personnage attachant dont on ne connaît pas le nom que nous retrouvons, ainsi que son frère.
Depuis le début du livre, je me dis « Rho mais c’est pas possible que Guillaume fasse autant de fautes d’accord… C’est une femme qui écrit ou quoi ?« . Mais je comprends ! Notre homme sans nom est devenu, en fait, une femme sans nom(oui ça va nous embrouillé dans ma prise de note tout ça ^^).
J’y pense, Dieu c’était pas la nana que le narrateur avait rencontré ? Celle avec le tatouage ? En tout cas, maintenant que dieu n’est plus là, c’est Goliath qui a repris sa place. Sauf que c’est lui qui tenait le rôle du Diable… Bon sang, ça doit être un bazar sur le Rouleau à Pâtisserie.
Tiens tiens tiens… C’est Dycott, le messager de Dieu, qui s’occupe de mettre un peu d’ordre au Purgatoire. Depuis la décision de notre narrateur du rester, d’autres Purges ont suivi son chemin et il y a bien trop de monde sur le Rouleau à Pâtisserie.
Bon bah Dieu a été assassiné. Poignardé dans la jugulaire. Il est temps de mener l’enquête.
À part l’arme dans sa gorge, le corps de Dieu ne semble pas avoir été malmené. Notre narrateur est également soulagé : le corps n’était plus habitée par la femme qu’il a connu quand Dieu est mort.
Le jeune garçon qui a trouvé le corps sans vie s’appelle Daemon. Cependant, quand notre homme sans nom le rencontre, iel se rend compte que c’est une Purge, tout comme elle. Trop chelou… Le garçon aurait pu le tuer comme il l’a certainement fait avec Dieu. Pourtant, il le laisse et le prévient seulement qu’il vaut mieux qu’ils ne se recroisent pas.
L’homme sans nom retourne faire son rapport à Dycott. C’est clairement le bordel au Purgatoire. Le clan du Diable et celui de Dieu s’affrontent, manifestent. C’est un peu la France des morts quoi 😁
Dycott exige que notre narrateur retrouve Daemon. D’ailleurs, l’homme sans nom commence à ne plus avoir de doute sur la culpabilité du garçon : trois sbires lui tombent dessus pour l’inviter à laisser tomber son enquête. Mais, loin de se laisser démonter, notre narrateur s’en débarrasse rapidement.
Ohhhh Màtyas est toujours sur Terre et il a écrit un livre ^^ C’est à lui que l’homme sans nom (oui je continue de l’appeler l’homme mais s’il est dans le corps d’une femme…) va demander des informations sur l’arme qui semble ancienne. On comprend que le meurtre était prémédité et qu’il y a une symbolique derrière tout ça.
De retour chez lui à Lyon, le narrateur reçoit la visite de Morton, la Mort en personne. Il lui affirme qu’il n’y est pour rien dans ce qui est arrivé à Dieu. D’ailleurs, c’est étrange : si son corps avait été habité par une âme, il ne serait jamais mort… Le corps n’était donc qu’une coquille vide.
Grâce à Veilleur et Scribe, deux individus du monde des vivants surveillant ces derniers, on découvre, en plus du lieu où se trouve Daemon, que la dernière âme dans le corps de Dieu était Eliandre, la femme au tatouage de cygne… Mince alors. Qu’est-ce qui lui est arrivé à la mort du barbu ?
Ah bah l’homme sans nom a compris bien avant nous. Eliandre a pris possession du corps de l’enfant. En réalité, Daemon et elle cohabitent dans le même corps. Le garçon est son arrière arrière …. arrière petit neveu. Il est orphelin et malheureux. Ils ont donc passé un accord. Aucun des deux ne prend le dessus sur l’autre, il existe, ensemble.
Elle a simulé sa propre mort. Une fois qu’elle a sauté dans le corps de Daemon, c’est ensemble qu’ils ont poignardé le corps vide de Dieu. C’est également elle qui a nommé Dycott en amont au poste qu’il occupe. Elle veut se venger de ses années dans la peau de Dieu en faisant tomber le Purgatoire. Eh bah…. J’ai toujours préféré le Diable moi 😁
C’est ensemble qu’il décide de mettre encore plus de bazar au Purgatoire.
L’homme sans nom va voir Goliath, qui occupe la place du Diable et lui fait une proposition : fusionner avec Morton.
Dycott est sous le choc. Plus de Diable. Plus de Dieu. Mais qui va faire tourner le Rouleau à Pâtisserie ?
Fiou…. Le Purgatoire est complètement détruit. Il faut tout reconstruire, repartir sur de nouvelles bases, et Dycott a disparu. Des rumeurs circulent à son sujet : il serait aux côtés de Veilleur et Scribe à préparer sa vengeance…
Hum … La fin laisse penser qu’on aura le droit à une suite, parce qu’on ne sait pas si Eliandre et l’homme sans nom se sont finalement retrouvés 🙂 et surtout, est-ce que Dycott va réussir à prendre sa revanche ?
Eh bien j’ai passé un aussi bon moment qu’avec Mort comme au premier jour. La plume est toujours aussi plaisante, fluide et c’est toujours aussi loufoque, décalé et bourré d’humour 🙂
Le narrateur, qu’on avait découvert dans le précédent livre (et dont on ne connaît toujours pas le prénom) doit mener une enquête pour découvrir ce qui est arrivé à Dieu. Le gros barbu est mort (ce qui est impossible) et le Purgatoire est devenu un joyeux bazar.
Le livre est assez court (à peine 80 pages) et tu fais défiler les pages sans t’en rendre compte. J’ai pris plaisir à retrouver les personnages du premier tome, même si, cette fois, c’est en cavalier seul que l’homme sans nom mène son enquête. J’avoue que je suis curieuse de savoir si une suite est prévue :p
Il me semble que le livre n’est disponible nulle part pour le moment (eh oui, j’ai eu l’exclu :p)
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