Le prix de la liberté – Erhetylia (Préquel)

Je n’ai pas l’impression que Siobhan sache qu’elle a des compétences particulières.

Fedryk travaille à la menuiserie et la jeune femme travaille à la taverne, en cuisine et au service, avec son oncle. Sa tante venant d’accoucher, elle n’a pas eu le choix que d’aller donner un coup de main au tavernier (son père menaçait de la mettre à la rue si elle ne le faisait pas).

Eh bien, Siobhan n’est pas vraiment faite pour le travail à la taverne. Elle est plutôt directe avec les clients, pas toujours aimable, et surtout, très maladroite.
Alors qu’elle se fait draguer par un jeune milicien, Siobhan renverse volontairement sa chope sur le jeune homme, l’humiliant devant les clients et ses collègues. À la fin de son service, le milicien et quelques amis l’attendent dehors. Il ne lui fait aucun mal. En revanche, il lui demande d’annoncer à son père que leur accord est rompu. Siobhan ne sait pas de quoi il parle. J’imagine que son père avait prévu de les marier pour protéger sa fille…
Oh eh bien c’est bien ça. Quand Siobhan le découvre, elle a du mal à maîtriser sa colère et son pouvoir élémentaire la submerge. Sa mère et son frère sont obligés de lui lancer des seaux d’eau pour éteindre les flammes. Malgré la panique de sa famille, Siobhan ne s’est pas sentie aussi bien depuis longtemps. Des voisins qui passaient par là sont venus voir si tout allait bien et n’ont pas cru aux mensonges de la famille. Siobhan et ses parents vont devoir fuir avant que cet incident n’arrive aux oreilles de la Milice (Siobhan savait qu’elle était une pyromancienne mais n’avait jamais osé en parler à sa famille).

Malheureusement, les voisins ont été rapides et très vite, la Milice défonce la porte d’entrée. Le capitaine appose une pierre de dragon sur l’épaule de Siobhan. La douleur de l’artefact lui fait perdre connaissance. Quand elle revient à elle, elle est enfermée dans une prison, seule. Elle sait en quoi consiste son avenir : une vie d’esclave. D’ailleurs, elle ne tarde pas à être achetée par un couple de nobles vivants au sud.

Voilà une semaine que Siobhan est une esclave. Son maître lui a demandé de répertorier des artefacts ramenés d’expédition. Parmi eux, la jeune femme découvre un oeuf de dragon. À son contact, la pierre de dragon dans l’épaule de Siobhan sort de sous sa peau, lui rendant toutes ses capacités. Malheureusement, sa colère est trop forte et elle enflamme le manoir. À présent, elle file le plus loin et le plus vite possible.

Ça me fait bizarre de retrouver ce manoir. Quand j’ai lu les deux premiers tomes, j’avais la sensation que Siobhan était restée esclave bien plus longtemps qu’une semaine.

De retour dans sa ville natale, Siobhan espère y retrouver ses parents et les sortir de prison.
Malheureusement, la seule chose qu’elle retrouve ce sont trois corps sans vie, pendus au bout d’une corde devant sa maison calcinée. Siobhan s’effondre de douleur. Elle est alors transportée, elle ne sait où, par un dragon et une dragonnière aux cheveux roux. Cette dernière l’aide à extérioriser sa peine, sa douleur, sa haine, et sa colère. De cette façon, elle calmera sa magie et évitera que Siobhan ne perde le contrôle.

La guerrière s’appelle Ginevra (j’avoue, on s’en doutait ^_^) et son dragon est Meriadoc (oh… ce n’est pas Jakar 😮 ). Et c’est comme ça que Siobhan se retrouve sur l’île de l’ordre d’Enora 🙂 [fermer]