Un crime parfait

John (dont on ne connait le nom uniquement grâce du résumé) est un comptable surmené qui trompe sa femme, Elizabeth, avec Carla. Quand cette dernière annule leur rendez-vous prétextant devoir aller voir sa sœur malade, John se montre sec avec elle. Le regrettant sur le chemin du retour, il fait une halte chez sa maîtresse pour s’excuser. Mais, à sa grande surprise, un homme, certainement un de ses amants, est sorti de chez elle. John et Carla se sont disputés. Par « réflexe », l’homme lui a donné un coup de poing qui lui a fait perdre l’équilibre, avant de partir en trombe. Il a bien vite regretté son geste mais n’a attendu que le lendemain pour lui laisser un mot d’excuse (avec un rendez-vous) dans sa boîte aux lettres. Cependant, arrivé sur place, c’est la cata : une ambulance et des policiers sont là. Carla est morte (et j’imagine que c’est son amant à la BMW qui va être accusé).

John panique. Il stresse de se faire chopper. Alors, il passe un coup de fil anonyme à la police pour les mettre sur la piste de l’homme à la BMW. Ça marche. Bien vite, Paul Menzies, un cinquantenaire dont la femme est a l’hôpital sous sédatif est arrêté. Son procès n’a lieu que six mois plus tard. Six mois pendant lesquels notre narrateur n’est pas serein, s’attendant à se faire arrêter à tout moment.

Étant donné qu’il s’est fait licencier (depuis la mort de Carla, John n’arrive plus à se concentrer sur quoi que ce soit), notre meurtrier va suivre de près le procès de Paul. Il y assistera même. Il joue un jeu dangereux ; et s’il se trahissait tout seul ?

Oh purée… Le premier mariage de Menzies s’est fini en divorce parce qu’il battait sa femme. Pour rappel, c’est un coup à la mâchoire et un coup sur le crâne qui est la cause de la mort de Carla. Toutes les preuves sont contre lui (alors qu’on sait qu’il est innocent).

Mais what ! Le narrateur est carrément le premier juré ! La vache ! Dire que je pensais qu’il y allait par curiosité 😮