Un Palais de glace et de lumière (T. 3.5)

Cassian, Rhysand et Azriel ont des problèmes avec l’armée Illyrienne. Beaucoup d’hommes et de femmes leur en veulent de les avoir envoyées dans le sud de Prythian où beaucoup d’entre eux ont été massacrés. Les Illyriens pensent que c’était une vengeance des trois hommes pour ce qu’ils ont subi durant l’enfance. Bref, c’est tendu sur les camps d’entraînement.

Wah. Leur groupe est vraiment brisé. Nesta et Cassian ne se parlent plus depuis la guerre et la soeur de femme est allée s’installer dans un taudis à Velaris. Elle refuse tout contact avec eux. Elle n’accepte de voir Feyre que de temps en temps et rapidement. Ça me fait de la peine pour leur « famille » que la guerre semble avoir brisée. Rhysand compte bien remédier à tout ça grâce au solstice d’hiver.

C’est étrange. Quand ce sont des chapitres de Feyre ou de Rhysand, ils sont écrits à la première personne du singulier. Ce sont eux qui nous « parlent ». En revanche, pour Cassian, on a un point de vue extérieur et omniscient. C’est perturbant.

En tout cas, partager le point de vue de Cassian est intéressant. Il nous permet de connaître son passé, le rituel du Sang (un passage obligatoire pour les jeunes Illyriens et un vrai bain de sang durant lequel chacun doit repousser ses limites). On découvre aussi ce qui est arrivé à sa mère et que Cassian peut se montrer redoutable quand on le pousse à bout.

Je pense qu’on va s’ennuyer dans ce livre et qu’il ne va pas avoir d’action. C’est une sorte de tome de clôture de l’histoire de Feyre j’ai l’impression.

Feyre, Morrigan et Rhysand vont se rendre à la Cour des Cauchemars. Ce soir, Eris, le fils aîné de la Cour de l’Automne y sera en visite et Mor veut connaître à quel point son père et Eris sont devenus proches.

Bon sang, la relation Feyre / Rhysand me soule tellement… Je déteste les relations guimauves comme ça…

Oh… On revit au travers les souvenirs de Morrigan ce qu’Eris a fait quand il l’a laissée après l’attaque de sa famille. Seule au milieu de nulle part, affaiblie, en train de se vider de son sang avec une pancarte clouée de trois clous en fer dans le ventre. Il l’a laissée là et a demandé à ses hommes de ne rien faire… C’est Azriel qui l’avait retrouvée. Cet Illyrien m’intrigue, mais nous n’aurons pas la chance d’avoir son point de vue dans ce livre.
En tout cas, face à Keir et Eris, Morrigan n’est plus elle-même. Elle redevient cette Fae laissée pour morte cinq cents ans plus tôt et elle se trouve lâche.

Lors de cet entrevue, on découvre que le Grand Seigneur de la Cour de l’Automne envisage d’envahir les terres des mortels et que Tamlin, qui est le seul dont la cour est contiguë avec ces terres, ne fait rien pour l’en empêcher. Ça met en colère Feyre (et Rhysand également je pense).

Rhysand et Azriel ont une discussion qu’ils vont garder secrète jusqu’à après le solstice. La paix est précaire. Beaucoup d’Illyriens sont mécontents et pourraient se rebeller. Des Faes pourraient tenter d’envahir les terres des mortels. D’ailleurs les reines de ces derniers n’ont toujours pas regagner leur territoire, elles restent enfermées dans leur palais sur le continent. Ce sont Jurian et Vassa (la reine maudite qui se transforme en créature volante crachant du feu) qui essaie de s’occuper du Royaume des Mortels. Ils ont établi leur quartier général chez Graysen, l’humain qui devait se marier avec Elain.

Rhysand se rend dans la Cour du Printemps. Le domaine est sans vie, sans bruit. Déserté, délaissé. Et même Tamlin n’est plus que l’ombre de lui-même. Négligé, déprimé, éteint. Je sens que ça va m’agacer que Rhysand l’accable encore plus. D’accord, il a négligé Feyre et l’a considérée comme une chose quand il l’a empêchée de sortir du manoir. Cependant, il est venu plus d’une fois à son secours pendant la guerre contre Hybern et il a donné une part de lui pour ramener Rhys à la vie. On peut peut-être juste lui foutre la paix, non ? Celle qu’il aimait (et qu’il aime toujours), fait sa vie avec un autre et ne veut plus entendre parler de lui. C’est bon à la fin :/
Bon bah Rhysand n’y est pas allé de main morte. Cela dit, ils ne se sont pas entretués. En revanche, Tamlin n’a plus de sentinelle  pour surveiller ce qu’il reste du Mur ou le défendre. Il est seul dans son domaine et refuse que le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit lui envoie des hommes. Il n’a également érigé aucune barrière autour de son domaine, comme s’il se fichait que quelqu’un vienne l’attaquer. Il n’a plus goût à la vie (et avec ce que lui a balancé Rhysand, ça ne va pas s’améliorer…).

En plus d’être détestable, désagréable, d’en vouloir à la terre entière, Nesta est devenue alcoolique et fait régulièrement la tournée des bars.

Feyre trouve refuge dans la peinture qui lui sert de thérapie et aimerait monter un atelier pour enseigner aux autres à exprimer leurs émotions à travers de cet art.

Tiens, étonnamment, Nesta rend régulièrement visite à Amren. D’ailleurs cette dernière apprécie beaucoup la sœur de Feyre, à tel point qu’elle refuse de faire des commérages à son sujet. Elle dit à sa Grande Dame qu’elle doit laisser du temps à Nesta, qu’elle finira par s’en sortir seule.

Ah bah Morrigan lui dit la même chose concernant Lucien et Elain. En gros Feyre, mêle toi de ton c*l =)

Le soir du solstice, Nesta daigne se présenter à la soirée. Bon par contre, y a qu’Elain qui a pris la peine de lui faire un cadeau (elle en a aussi fait un à Azriel :p ces deux-là vont finir ensemble). Mine de rien, Nesta a quand même plombé un peu l’ambiance. À la fin de la soirée, quand elle s’en va, Cassian court à sa poursuite. Pfff.. Elle est détestable. Elle l’envoie chier plusieurs fois et refuse même le cadeau qu’il lui a fait (et qu’il envoie dans le fleuve gelée quand elle le repousse pour la Nième fois en lui manquant de respect). J’ai de la peine pour Cassian…

Lors de cette nuit la plus longue de l’année, Feyre et Rhysand prennent une décision importante : ils veulent avoir un enfant 🙂

Feyre a fini par ouvrir son atelier « public ». Chaque personne ayant besoin de s’exprimer sur ce qu’elle a vécu pendant la guerre peut venir prendre des cours d’arts, gratuitement. Les cours, mais aussi le matériel, seront fournis par la Grande Dame. Beaucoup ont répondu à l’appel, tout comme beaucoup d’artistes se sont portés volontaires pour enseigner. [fermer]